Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a tenu à apporter certaines précisions en réponse aux informations sur un manque d’approvisionnement de certains produits de base.
Le ministère a ainsi assuré la disponibilité de tous les produits de base, en quantités et en stocks qui couvrent les besoins de consommation pour la période en cours et la période à venir, le tout sans tenir compte des opérations continues de production, de fabrication et d'approvisionnement qui se déroulent d’une manière normale. Il a, en outre, assuré la disponibilité d'un stock stratégique de céréales (blé tendre, blé dur et orge fourragère) qui couvre les besoins jusqu'en mai 2022, assurant les besoins jusqu’à la prochaine récolte.
Il a affirmé le commencement de la commercialisation de 9.000 tonnes d’huile végétal à partir de décembre 2021 alors qu’une nouvelle cargaison de 6.000 tonnes est attendue le 17 janvier 2021, couvrant les besoins du mois courant, outre la programmation de l’achat de 15.000 tonnes supplémentaires qui arriveront début du mois de février 2022, ce qui permettra de retrouver un rythme normal d’approvisionnement de ce produit.
Le ministère admet certaines perturbations circonstancielles de la distribution dans certaines régions pour des produits notamment les œufs, la farine de haute qualité et la semoule, un manque qui coïncide, toujours selon le ministère, avec le pic de consommation professionnelle et familiale à l'occasion des célébrations de la nouvelle année administrative. Et de rassurer qu’il œuvre quotidiennement pour y remédier et rétablir un approvisionnement normal.
Il a souligné dans ce cadre que la plupart des photos et vidéos qui circulent datent de la période de confinement général de 2020, qui s'est accompagnée par une consommation exagérée en raison des craintes concernant la situation épidémiologique.
Le ministère a soutenu que ses services œuvrent quotidiennement au niveau central et régional, avec le reste des autorités et avec les organisations de la société civile pour pallier aux manques et orienter les produits vers les zones enregistrant un manque d’approvisionnement.
*Photo d’illustration
I.N
Bientôt la famine pointera à nos portes et nos enfants seront dans la même situation que celle des petits somaliens, soudanais du sud, yéménites,...
Je suis désespérée...
'Le désespoir est une défaite anticipée.'?' dit Karl Jasper . Nous avons désespéré de
2011 à 2014 et dès l'application de la constitution de 2014 et l'accession de BCE au pouvoir, l'espoir a repris...pour se muer en désespoir au lendemain même des élections générales de 2019, période sombre comme les précédentes, nous y sommes pleinement. S'il y avait une volonté de donner de la voix pour exprimer un ras-le-bol général, elle eut lieu entre le 17/2010 et le 14/01/2011, ensuite la mafia politico-partisane, ancienne et nouvelle, s'est accaparée de cette Révolution, une révolution mort-née. Vous connaissez la suite et aujourd'hui vous vous lamentez, à juste titre, à la vue de nos compatriotes de + en + nombreux qui, " 'affamés fouillent les poubelles dans l'espoir de trouver à manger. Beaucoup d'autres attendent la fin du marché pour espérer ramasser des miettes.". Dans ce contexte, il y aurait comme quelque chose de pourri dans le "royaume" appelé Tunisie, naguère royaume-républicain totalitaire, mu depuis le 23/10/2011 en royaume islamo-fasciste...pour s'afficher depuis 2019 en royaume totalitaire et teinté d'une bonne dose d'islamo-fascisme, absolutiste et abject, tout aussi abject que les précédents. Les véritables idéaux républicains ne sont pas de vains mots, ils se fondent et agissent essentiellement pour l'intérêt général, pour l'intérêt de chacun, contre toute forme de corruption avec les outils adéquats et réguliers et sur une véritable justice non dévoyée. Ce n'est pas le cas, malheureusement. "Rome ne s'est pas faite en un jour", dit le proverbe, la République non plus; elle met plus de temps à se construire, pas seulement de la part de l'Etat, mais surtout de la part des citoyens, à condition que ceux-ci comprennent ce qu'a écrit Montesquieu : " Reprocher à l'islam, à la doctrine de Mahomet, la décadence, peut-être irrémédiable, où sont tombées les nations qui la pratiquent aujourd'hui, serait une injustice souveraine. La religion d'un peuple n'a pas avec sa puissance politique de relation directe, absolue et forcée" Ce texte date du XVIIIe siècle. Et pourtant, Montesquieu semble avoir ignorer le poids de la croyance religieuse dans l'adhésion des gens à des états de droit divin, comme en France qui, sorti du Moyen Age au début du XVIe siècle, a du attendre 2 siècles pour déclencher sa Révolution de 1789. Pour les pays musulmans, les réalités religieuse et politique diffèrent; l'islam n'est pas une idéologie strictement spirituelle, c'est une idéologie très majoritairement politique dans le sens ou le pouvoir est d'essence divine ( cf le Koran) qui gère le pouvoir de l'état et dicte la conduite des musulmans en terme d'obéissance à cet état au nom du koran, de la sounna et de la charia, y compris dans la sphère publique et familiale. Dans les pays musulmans, y compris en Tunisie, il y a des habitants, mais ces habitants ne sont pas dans leur écrasante majorité des Citoyens soucieux au premier abord de l'intérêt général... Il y a 14 siècles, l'apparition de l'islam avec son koran, forme et contenu allahiques, constitue une véritable bombe à fragmentation qui ne cesse d'exploser, au propre et au figuré... Quand les musulmans sauront comment agir pour cantonner l'islam dans la stricte sphère privée et dans la sphère publique ( mosquées) avec un contrôle sévère empêchant tout propos d'ordre politique, dans les mosquées, il y aura peut être un prémisse d'une véritable séparation de l'état et de la mosquée. Pas avant.