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Le ministère de l’Education s’explique sur la polémique des manuels scolaires
14/04/2022 | 23:00
1 min
Le ministère de l’Education s’explique sur la polémique des manuels scolaires

 

Dans un communiqué émis aujourd’hui, jeudi 14 avril 2022, le ministère de l’Education a donné sa version au sujet de la polémique liée à l’impression des manuels scolaires par une société turque.

 

Le ministère explique qu’un conseil ministériel a approuvé le recours à un appel d’offres international face « aux prix exorbitants proposés par les imprimeurs tunisiens ».

Le ministère a précisé, dans son communiqué, qu'il s’est vu obligé de lancer un appel d’offres international afin de protéger le pouvoir d’achat du citoyen tunisien et de lui proposer des livres au même prix que l’année dernière, surtout après l’échec de l’appel d’offres national.

Il ajoute que, bien que la Chambre syndicale des fabricants de livres scolaires ait appelé à l’organisation d’un appel d’offres international, les imprimeurs tunisiens n’ont, pourtant, pas participé.

 

Le ministère explique que les imprimeurs tunisiens ont présenté des offres qui ont atteint 63 millions de dinars et que l’imprimeur étranger a présenté une offre de 42,5 millions de dinars, soit une différence de 20 millions de dinars.

 

Une entreprise turque avait remporté l’appel d’offres international lancé à ce propos par le Centre national pédagogique (CNP). La société aurait rempli les conditions du centre concernant l’impression des treize millions de manuels scolaires, notamment de les livrer dans 120 jours et de fournir une garantie financière de 200.000 dinars.

 

R.B.H

14/04/2022 | 23:00
1 min
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Commentaires
Bbaya
Un conseil ministériel a prouvé son incompétence
a posté le 15-04-2022 à 13:49
Déjà la taxe, les impôts sur revenu des employés tunisiens impliqués sur cet appel d'offre, cnss, steg, ....

On crache sur les turques hier aujourd'hui se transforme en partenaire ! Hh
DHEJ
Un conseil de ministre de BHAMYIMES!
a posté le 15-04-2022 à 10:42
Bientot nous importerons les livres turques!

De la BHAMA tout car une mauvaise analyse.

Oui le cout est inférieur mais point de recette pour le fisc sous formes de retenue sur les salaires, point de recette pour la CNSS...
Ali
Manuels scolaires
a posté le 15-04-2022 à 09:26
Même si l'argument du ministere affirme que le souci d'accorder ce marché à un imprimeur étranger, il reste irrecevable. Imprimer en Tunisie cela fait travailler des Tunsiens,cela nous fait épargner une hémorragie de devises sans compter qu'on n'est pas sur du respect du cahier des charges par un imprimeur qu'on ne peut suivre de près pour juger de la qualité du produit et où on n'est pas sur du respect des délais impartis. Enfin je suis intrigue par l'ampleur des marchés accordés à un pays dont les dirigeants ont le moins qu'on puisse dire des visées malveillantes sur notre pays .Ceci dit un grand marché à été accordé par la STEG à une entreprise turque pour la fourniture des conduites de gaz de ville pour la région du Nord-ouest!!!? Qu'est ce que c'est que ces largesses envers ce pays d'où on importe même une sorte de pain dont on n'a nul besoin sans parler des produits textiles qui participent à la ruine de notre industrie de confection. La listes est très longue des produits importés de ce pays alors que nous les fabricons chez nous. Une intervention salvatrice des décideurs de notre pays à leur tête le Président de la République est impérative en ces moments de crise pour restreindre un tant soit peu notre déficit commercial avec ce pays . Cet appel est destiné aussi au gouverneur de la banque centrale pour veiller rigoureusement sur les sorties de devises. Des mesures urgentes sont à prendre dans ce sens pour freiner cet élan dévastateur d'importer du n'importe quoi,alors que nous avons besoin de ces devises pour des produits vitaux.
ULYSSE
L'OFFRE ET LA DEMANDE
a posté le 15-04-2022 à 09:01
C'est bien dommage pour les imprimeurs locaux mais l'écart entre les deux offres tunisiens et turc fait la grande différence c'est la loi de l'offre et la demande .
Ali
M scolaires
a posté le à 09:40
Mais nous allons payer en devises et non en dinars. Et puis si on imprimait en Tunisie l'argent restera dans le pays. C'est en ces termes qu'il faut raisonner.
Tunisino
Incompétence
a posté le 15-04-2022 à 08:24
Aucun patriotisme et aucune compétence, l'appel d'offre est à être national pour faire travailler les imprimeurs tunisiens qui vivent et consomment sur le sol tunisien. Apres, c'est l'appareil de l'Etat qui doit récupérer son argent à travers les taxes. Les imbéciles du pouvoir sont tellement bêtes qu'ils insistent à ruiner la Tunisie.
JUDILI58
MAUVAISE FOI DES IMPRIMEURS TUNISIENS ?
a posté le 15-04-2022 à 00:36
Rien n'empêchait nos imprimeurs de participer à l'appel d'offres international et de soumettre des offres Hors taxes et toute taxes comprises. Dans une économie ouverte, la bataille de la compétitivité se gagne sur le marché local