Mécontent de la réponse de la Tunisie sur la présence du leader du Front Polisario à la Ticad 8 qui se tient les 27 et 28 août 2022, le Maroc a rétorqué. Dans un communiqué publié samedi 27 août 2022, les Affaires étrangères marocaines ont accusé la diplomatie tunisienne d’avoir tenté « de justifier a posteriori l’acte hostile et profondément inamical commis à l’égard de la Cause Nationale première et des intérêts supérieurs du Royaume du Maroc ».
Le communiqué souligne que la réponse des Affaires étrangères tunisiennes « contient de nombreuses approximations et contrevérités » expliquant que la Ticad « ne constitue pas une réunion de l’Union Africaine, mais un cadre de partenariat entre le Japon et les pays africains avec lesquels il entretient des relations diplomatiques. La TICAD fait, ainsi, partie des partenariats africains, comme il en existe avec la Chine, l’Inde, la Russie, la Turquie ou encore les Etats-Unis, et qui ne sont ouverts qu’aux Etats africains reconnus par le partenaire. En conséquence, les règles de l’Union Africaine et son cadre de travail, que le Maroc respecte entièrement, ne s’appliquent pas en l’occurrence ».
Le ministère marocain des Affaires étrangères ajoute concernant l’invitation du chef du Front Polisario : « Il a été convenu dès le départ et avec l’accord de la Tunisie, que seuls pourront prendre part à la TICAD, les pays ayant reçu une invitation cosignée par le Premier Ministre Japonais et le Président tunisien. Une note verbale officielle diffusée par le Japon, le 19 août 2022, souligne explicitement que cette invitation cosignée est « l’unique et authentique invitation sans laquelle aucune délégation ne sera autorisée à participer à la TICAD 8 », en précisant que « cette invitation n’est pas destinée à l’entité mentionnée dans la note verbale du 10 août 2022 », c’est-à-dire l’entité séparatiste. C’est dans ce cadre que 50 invitations ont été envoyées aux pays africains qui ont des relations diplomatiques avec le Japon. La Tunisie n’avait donc pas le droit d’établir un processus d’invitation unilatérale, parallèle et spécifique à l’entité séparatiste, contre la volonté explicite du partenaire japonais ».
« Le communiqué de la Tunisie fait preuve de la même approximation sur la position africaine. Cette position a toujours été fondée sur une participation inclusive des Etats africains, et non pas des membres de l’UA. Elle est fondée sur la Décision 762 du Sommet de l’UA, qui précise que le cadre de la TICAD n’est pas ouvert à tous les membres de l’UA, et que le format est défini par la même décision et par les arrangements avec le partenaire. Même la résolution du Conseil exécutif de Lusaka de Juillet 2022, s’est contenté d’« encourage[r] l’inclusivité » tout en la conditionnant par « la conformité avec les décisions pertinentes de l’UA », en l’occurrence la Décision 762 », a-t-on noté.
« Pour ce qui est du fond de la neutralité et de la référence du Communiqué au "respect des résolutions des Nations Unies" par rapport à la question du Sahara, il faut rappeler que l’abstention surprenante et inexpliquée de la Tunisie lors de l’adoption de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, en octobre dernier, jette un doute sérieux et légitime sur son soutien au processus politique et aux résolutions des Nations Unies. Par rapport, enfin, à l’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, la référence obstinée du communiqué tunisien à « l’accueil des invités de la Tunisie sur un pied d’égalité » suscite la plus grande surprise, sachant que ni le gouvernement tunisien ni le peuple tunisien ne reconnaissent cette entité fantoche. Il témoigne d’un acte d’hostilité aussi flagrante que gratuite, et qui n’a rien à voir avec la « tradition d’hospitalité tunisienne » qui, en tout état de cause, ne peut en aucun cas s’appliquer aux ennemis des frères et amis qui ont toujours été aux côtés de la Tunisie dans les moments difficiles », soutient le Maroc.
Dans la nuit de vendredi à samedi, un vif échange par communiqué a eu lieu entre les Affaires étrangères marocaines et tunisiennes après la publication de photos mettant en scène l’accueil, par le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, de Brahim Ghali, chef du mouvement indépendantiste sahraoui.
Voyant de mauvais œil la participation de M. Ghali à la Ticad, le Maroc n’a pas hésité à manifester son mécontentement. En plus de la publication d’un communiqué incendiaire, le Royaume a rappelé son ambassadeur à Tunis. La diplomatie tunisienne a, elle, réagi, de même.
N.J. D'après communiqué
Le RIO de Oro fut colonie espagnole durant des décennies sans que le Maroc ait entrepris la moindre opération militaire pour chasser l'occupant, et c'est contre une organisation née au sein de ce territoire qu'il l'entreprit à la faveur du départ des espagnols.
L'Algérie est le soutien principal des Sahraoui, et en cela elle n'a pas innové, c'est une constante qui date de l'ère Boumedienne qui avait fait d'Alger la capitale des luttes des opprimés.
Jusqu'aux Black Panthers.
Comme cela a été rapporté ici, le Polisario participe à toutes sortes de rencontres avec d'autres organisations, l'ONU le reconnaît en tant que tel, il me semble par conséquent que la réaction marocaine relève d'autres calculs et vise autre chose.
Les relations tuniso-algériennes irritent. Par opposition au froid, si ce n'est le conflit durable entre l'Algérie et le Maroc très précisément en raison du conflit du Sahara.
Les richesses du sous-sol n'y sont sans doute pas étrangères, et ceci peut expliquer le soutien américain au Maroc, transformé en décision par Trump...
Par ailleurs, la normalisation avec Israël a de quoi froisser non seulement l'Algérie qui y voit une menace en sus de la présence militaire américaine à ses frontières.
Si je ne me trompe, la Tunisie n'a pas réagi violemment face à la nouvelle donne stratégique créée par l'initiative du Maroc, et a maintenu les relations.
Depuis le 14 janvier 2011 maudit, votre serviteur, résistant contre une nouvelle occupation déguisée, n'a eu de cesse d'appeler son peuple à la raison et à faire preuve de moins d'ingratitude envers l'Histoire de son pays et ses dirigeants.
Comme une illumination Divine, dès les premiers jours ayant suivi la révolution criminelle de 2011, confectionnée sur mesure par des atlantistes au service de certains lobbies, et bien rodés à ce type d'exercice, me vint à l'esprit le verset 112 de la sourate des abeilles.
Ils ont su utiliser ce qu'il y a de plus vil en le tunisien, et en particulier un sentiment régionaliste bien ancré dans les gènes d'une population qui fut tribale il y a moins d'un siècle, pour lui faire faire, contre son propre pays, l'oeuvre destructrice qu'ils ont réalisé en Irak, en Syrie, en Libye, et dans d'autres contrées du monde. Pour mieux pousser le tunisien dans ce sens, ils nous qualifièrent de "Grand Peuple", dans une fable digne du corbeau et du renard.
Votre Majesté, voilà ce qu'il reste de la Tunisie après un peu moins de douze années de saccage islamo-atlantiste. Cette indéfectible alliance dans laquelle chacun retrouve son intérêt: Le pouvoir pour les islamistes; la domination du monde arabe et musulman pour les atlantistes. Ce que certains traitres à la Nation qualifient de rapport "gagnant-gagnant".
En réalité ce qu'il reste de la Tunisie, c'est juste le nom, à savoir presque rien.
En effet, après avoir, dès les tous premiers jours de 2011 détruit nos capacités de renseignement en les qualifiant de "police d'état" afin d'avoir quartier libre, après avoir détruit le parti du pouvoir, dernier rempart qui se dressait contre la chute de l'état, après avoir infiltré le ministère de l'intérieur, après avoir vidé la présidence de la république, autre rempart de l'état, après avoir nommé les leurs, la descente économique aux enfers allait faire de la Tunisie, un pays tributaire de son ventre, et donc de la bonne volonté de ses donateurs et de ses créanciers.
Comment voulez-vous, Majesté, que dans de telles conditions, la Tunisie ait une politique étrangère souveraine? C'est par définition un pays colonisé, et dont le destin vital dépend de ceux qui lui livrent les salaires de fin de mois, les denrées, l'énergie et tout le reste. Bref, un peuple qui a mis comme premier slogan de sa maudite révolution la "Dignité" et qui l'a perdue à jamais. Tout cela fut réalisé afin que l'oeuvre de Ben Ali ne paraisse pas, et que le ramassis de diplômés qui ont gouverné, ne se sentent pas amoindris devant celui qu'ils qualifient de bac-3. Bref, pour sauver l'égo des traitres, ils ont détruit le pays.
Votre Majesté, nos deux peuples n'ont pas eu besoin d'intérêts réciproques pour être deux peuple amis. Nos relations amicales séculaires sont complètement désintéressées, je dirais même spontanées et naturelles. C'est très rare et cela dénote d'une réelle proximité. Nous avons été trahi par des pays "frères et amis", et nous savons pertinemment quels sont nos vrais amis. Les marocains le sont et rien au monde ne le changera; pas même les dirigeants d'un pays colonisé. J'exècre tout ce que cette révolution avait amené, et pourtant j'avais vu ces derniers temps en notre président quelque chose de positif. En effet, sa réaction devant la commission de Venise, ainsi qu'aux propos de l'état major américain, m'a fait entrevoir en lui une volonté de récupération de la souveraineté du pays.
En Patriote, j'avais donc fermé les yeux sur le fait qu'il était quand même l'un des fruits de la révolution, et l'ai appuyé dans sa démarche.
Créer une crise avec notre sempiternel allié marocain, notre allié de coeur, dénote d'un mépris à la tradition diplomatique tunisienne. Je ne l'appuie donc pas dans cet acte.
Votre serviteur a le coeur qui bat au même rythme que la Tunisie. Ce pays qui a, depuis l'antiquité, surpris le monde avec seulement une poignée d'hommes. Souvent à contre-courant avec leur peuple. Il arrive que les peuple se trompent; mais jamais cette poignée d'hommes.
Alors croyez moi; la Tunisie se redressera comme elle l'a toujours fait et recouvrera son indépendance. Ceux qui l'ont trahie le regretteront. En temps voulu, Dieu choisira cette poignée d'hommes capables d'inverser les machines de la trahison.
Votre Majesté;
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant depuis le 14 janvier maudit;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
vous le connaissez vous ?
Y'a toujours une tante ou une nièce ou s'?ur ou frère qui n'est toujours pas content , donc il faut tout gâcher !!!!! Et la suite vous le savez chers lecteurs !! El gawaza Di Mich hattim disait Adel Imam.
Bien que nous ayons une position équilibrée au sujet du Sahara Occidental et que nous pouvons recevoir les représentants du mouvement de libération sahraoui comme bon nous semble, tout comme nous recevons les représentants du royaume chérifien, le gouvernement marocain ne l'entend pas de cette oreille et n'a plus de scrupules à donner le même ton de voix que celle de ses nouveaux maîtres de Tel Aviv.
Cette bourde diplomatique nous allons le payer cash c'est clair et pendant longtemps