Le manifeste de campagne du président-candidat Kaïs Saïed publié, dimanche 15 septembre 2024, a soulevé le débat sur les réseaux sociaux, suscitant une vive polémique, notamment, en raison du discours adopté.
Pour la journaliste Chahrazed Akacha, le président-candidat Kaïs Saïed aurait commis un crime électoral pour la deuxième fois consécutive. Elle s'est interrogée sur le rôle de l'Isie (Instance des élections) dans ce genre de cas, tout en prenant comme base pour ses propos, les dispositions du Code électoral.
Le fondateur du parti Attayar, Mohamed Abbou a commenté le manifeste électoral, estimant qu'il comporte beaucoup de non-dits et que le candidat a voulu passer un message selon lequel il serait la source de toute législation. Cependant, selon Mohamed Abbou, l'État sera, inévitablement, rétabli.
L'historien, Adel Ltifi, a estimé qu'il ne fallait pas être surpris par le discours de Kaïs Saïed, notamment, le langage de la guerre, la vengeance, la violence et l'absence de solution. En effet, il considère qu'il s'agit d'une résultante logique de la personnalité politique de Kaïs Saïed.
Pour le journaliste Mohamed Yousfi, le manifeste électoral était surtout un texte violent pour répondre à la manifestation organisée par le réseau tunisien pour les droits et les libertés le 13 septembre. Il a considéré que le texte déborde de haine et de violence incitant à la division.
L'ancien membre de l'Isie, Sami Ben Slama a, également, commenté le manifeste de Kaïs Saïed, indiquant qu'il s'agit d'un communiqué unique en son genre, d'autant plus qu'il ne présente aucune solution pour les problématiques du pays, ajoutant que c'est de la pure littérature.
S.H
Silence radio sur les autres candidats..
Pourquoi pas apprendre à citer et réciter à l'école tel du Coran les paroles de monsieur ! L'ex ministre ne l'a-t-elle pas fait, au grand jour du Savoir, Folie sacrilège !
METAOWIDA DAIMAN DAIMAN