
Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a rendu public un communiqué, ce dimanche 18 septembre 2022, dans lequel il a fermement condamné l’agression, dans la soirée d’hier, du journaliste de radio RTCI, Sofiène Ben Nejima au poste de police de Bab Bhar (septième) à Tunis par trois agents.
Le SNJT explique que le journaliste s’est présenté au poste de police en question pour déposer une plainte après avoir été victime d’un braquage. Sofiène Ben Nejima s’est présenté en tant que journaliste tout en expliquant le motif de sa présentation.
Pendant qu'il patientait avec quelques citoyens, un agent est entré au poste insultant tous les présents. Le journaliste a, donc sorti un téléphone pour filmer l’agression verbale, selon le syndicat. Dès que l’agent s’en est rendu compte, il l’a insulté et a dénigré son métier de journaliste. Il a saisi son téléphone et l’a menotté avant de le conduire vers une autre pièce loin des caméras de surveillance où le journaliste fût tabassé par trois agents. Le journaliste a été séquestré toute la nuit jusqu’à 6h du matin.
Le syndicat condamne cette agression dangereuse et sans précédant appelant le ministre de l’Intérieur à prendre toutes les mesures disciplinaires contre les responsables sécuritaires et à condamner cette agression publiquement. Le syndicat affirme d'ailleurs qu'il reste attaché à son droit de poursuivre les agresseurs en justice.
S.H
Maintenant, nous disons à ces «babbouches Bou massa» à la tête du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), que leur tour ne saura trop tarder.
Allah yèrham Néjiba Hamrouni, combien elle lutta sur le terrain pour les droits et pour le soutien des journalistes tunisiens.
Pourquoi tant d'abus ?
En Tunisie le citoyen se trouve une victime éternelle jusqu'à preuve du contraire.
La Flicaille se nourrie de Dictature.
A l'époque toute puissante d'Ennahdha, la Flicaille était devenue pro-islamiste (police des moeurs, viol de femmes avec leur copains, tabassage des "koffars" dans les cafés durant ramadan, etc).
Mais la Flicaille sait se "mettre à jour" en fonction...de qui est au pouvoir.
Aujourd'hui, ils se sont "radaptés" entre toute puissance, vu qu'ils ont un "nouveau" Chef tout puissant à Carthage et entre le respect de la chari3a, vu qu'ils ont "étudié" leur nouveau maître, qui a des "tendances" un peu islamistes.
Et c'est parti pour un Tour mon kiki! La Flicaille revient en force pour réprimer les gens et laisser en liberté les vrais criminels ; n'allez plus dans les postes de polices si on vous insulte verbalement ou mieux, si on vous agresse : c'est vous qu'on va enchainer!
La vie n'est pas belle sous la "Dawlet" Kaies Saied? Dite moi non, je vous crucifie au...cachot! Avec un procès de "propagation de fausses nouvelles" comme au beau temps de Ben Ali (lui, au moins, était un expert en économie nationale).
Les postes de polices sont devenus des lieux à risques qu'il faut éviter.
Que ce soit pour déposer une plaine, faire faire une main courante, demander un document,...le citoyen n'est plus sûr d'être traité humainement.
C'est évident, puisque l'appareil sécuritaire a repris ses "nobles vielles missions" d'un autre temps.
Le comble, ce genre de faits se reproduit constamment malheureusement les autorités compétentes ne réagissent pas à temps voire elles banalisent le problème en classant ces affaires.
Il est temps que le ministère de tutelle réagisse pour stopper l'hémorragie.
Les agents de sécurités surtout du terrain doivent bénéficier d'un recyclage ou d'une formation périodique dans deux domaines précis :
- la sociologie et son évolution au sein de la société tunisienne,
- la psychologie comportementale en situation réelle et dans le temps et dans l'espace.
J'ajoute que par naïveté et/ou par manque de culture sociétale, la plupart des agents, surtout ceux du bas de l'échelle, n'ont pas ni la formation adéquate ni le suivi et l'encadrement nécessaire pour se sentir utile et considéré.
Enfin, on ne peut passer sous silence le fléau récurant de la corruption et le recel qui sévit depuis des décennies au sein de l'appareil sécuritaire.
Pour certains, être policier ou gendarme c'est se permettre tout en toute impunité.
L'agent de sécurité est aussi l'image de la société où il vit.
Mais le journaliste devrait savoir qu'on ne filme pas sans autorisation à l'intérieur d'un poste de police. Et c'est normal, on peut réaliser le montage qu'on veut d'une vidéo, la tronquer, la modifier, et lui faire dire ce qu'on veut!
Les policiers auraient dû lui confisquer le téléphone, sans violence mais fermement.

