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Le délégué régional de l'éducation à Sousse répond aux accusations de Fakhri Smiti
25/10/2019 | 09:55
2 min
Le délégué régional de l'éducation à Sousse répond aux accusations de Fakhri Smiti

 

 

 

Le délégué régional de l’éducation à Sousse, Néjib Zbidi, est intervenu ce matin du vendredi 25 octobre 2019, sur Mosaïque FM, pour répondre aux propos du secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Fakhri Smiti, sur l’éviction d’une directrice de lycée à Sousse.

 

« Ses propos sont bizarres et diffamatoires. D’abord Fakhri Smiti parle d’une élève qui a bénéficié seule d’un allègement de la sanction car elle est la fille d’un député, or, c’est faux. Sept élèves en tout ont eu droit à cet allègement car ils ont rendu leurs téléphones portables avant que leurs copies ne leur soient remises pour l’épreuve du Baccalauréat. Ils ont donc eu le droit de se réinscrire après un an et non cinq, car nous avons jugé qu’ils n’avaient pas l’intention de tricher » a expliqué Néjib Zbidi.

 

« Ce qui est encore plus grave, c’est ce qui s’est passé pendant l’épreuve. La fille du député qu’on ne cesse d’évoquer, est arrivée avec 2 minutes de retard à l’épreuve, elle a remis son téléphone aux deux surveillantes avant d’aller se mettre en place. 20 minutes plus tard, la directrice et la proviseure du lycée, sans avertir le directeur du centre d’examens, sont arrivées, ont demandé aux surveillantes de sortir et les ont remplacées par deux autres. Elles les ont amenées dans une autre salle pour essayer d’étouffer l’affaire, mais ce sont les surveillantes qui ont insisté pour rédiger le rapport concernant la fille du député. Ce qui s’est passé est tout à fait le contraire de ce que raconte M. Smiti » a-t-il ajouté.

 

Néjib Zbidi a ensuite souligné que la décision de limogeage de la directrice du lycée secondaire Cité Riadh à Sousse ainsi que la proviseure ne vient pas de lui mais du ministère de l’Education et qu’elle repose sur des rapports détaillés remis pas les concernés au ministère.

 

Rappelons que le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Fakhri Smiti a indiqué dans un statut Facebook publié hier que la directrice du lycée secondaire Cité Riadh à Sousse, ainsi que la proviseure ont été limogées parce qu’elles ont tenu à rédiger un rapport relevant la "triche" de la fille d’un député à l’épreuve du baccalauréat, session de juin 2019.

 

 

 

M.B.Z


25/10/2019 | 09:55
2 min
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Commentaires (2)

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lotfih
| 25-10-2019 13:34
Je cite, le délégué dit : "Ils ont donc eu le droit de se réinscrire après un an et non cinq, car nous avons jugé qu'ils n'avaient pas l'intention de tricher"

puisque ces élèves n'avaient pas l'intention de tricher comme vous le dites, et qu'ils ont remis leurs téléphones avant de rejoindre leurs places, pourquoi les priver du concours même si ce n'est que pour une année ? Votre version est louche monsieur le délégué

JusteUnPseudo
| 25-10-2019 12:14
Je tiens juste à apporter un petit rectificatif, si vous le permettez, aux appellations. Dans votre article vous citez deux fonctions ou deux appellations, directrice du lycée et proviseure du lycée. J'ai cru comprendre que l'article parle d'une proviseure de lycée donc la cheffe d'établissement et de son adjointe à qui ont a donné le nom de directrice, alors que c'est faux. C'est deux appellations sont tout à fait identiques. Dans un lycée on trouve un proviseur et un censeur (qui est l'adjoint du proviseur). Je n'ai jamais entendu parler et d'un proviseur et d'un directeur dans un même lycée en même temps.