
L’athlète tunisienne spécialiste du saut à la perche et championne d’Afrique, Dorra Mahfoudhi, a fortement critiqué l’attitude de la fédération tunisienne d'athlétisme. Elle a estimé que celle-ci avait non-seulement touché le fond, mais qu’elle s'enfonçait de plus en plus vers le bas.
Dans une publication Facebook du 14 juin 2022, Dorra Mahfoudhi a révélé le manque d’effort et d’implication de la fédération. Elle a expliqué que même l’hymne national n’avait pas été joué lorsque cette dernière ou lorsque sa collègue Cyrine Balti étaient sur le podium durant le championnat d’Afrique. Il s’agissait pour elle de la goutte qui a fait déborder le vase.
Dorra Mahfoudhi a raconté son long calvaire avec la fédération. Ces mésaventures ont commencé bien avant le championnat d’Afrique. Elle a précisé qu’elle avait participé à cette compétition sans ses perches. La fédération avait procédé à l’acquisition du billet d’avion 24 heures avant le départ vers l’île Maurice, où se déroulait la compétition. La compagnie choisie ne transportait pas les perches et la fédération en a été informée et a refusé de changer de billet. La fédération a refusé de changer le billet d’avion pour un autre plus cher de 1.000 dinars. « Je me sacrifie durant toute l’année. Je travaille et je m’entraîne au détriment de mon bien-être, de ma famille et de ma vie et on refuse de payer 1.000 dinars pouvant garantir une médaille d’or », a-t-elle écrit.
Dorra Mahfoudhi a, aussi, révélé que la fédération tunisienne d’athlétisme lui avait refusé un stage de dix jours. Elle avait demandé de suivre seulement ce stage-là. Le refus, selon elle, avait été argumenté par le manque de moyens. D’un autre côté, plusieurs autres athlètes ont suivi des stages. Elle a considéré que ceci reflétait l’absence d’une stratégie budgétaire au niveau de la fédération. « Le président de la fédération me l’avait dit. Si je lui en avais parlé en milieu de l’année, je serais partie en stage. On me demande, donc, d’élaborer mon programme selon les dates de versements d’argent », a-t-elle ajouté.
Par la suite, Dorra Mahfoudhi a critiqué le manque d’infrastructure lui permettant de s’entraîner. Elle a expliqué que seul le stade de Radés était équipé d’un tapis à perche. Néanmoins, l’accès lui avait été interdit à plusieurs reprises en raison des rencontres de football et de la tenue de la coupe arabe des moins de 20 ans. « Les équipes locales sont plus respectées que l’équipe nationale d’athlétisme et passent en premier : vive le sport sur Tunis 7 », a-t-elle poursuivi.
L’athlète a considéré que chaque membre et employé de la fédération nationale d’athlétisme devait se remettre en question et que la médaille qu’elle avait obtenu avait évité à la Tunisie de se retrouver dernière du classement du championnat d’Afrique.
S.G

On peut tendre la main
Mais on peut plus la perch'
Car le blé, y a pas lerch'
Mêm' l'?tat, il en cherch'
Dans les coins et recoins
'?' Au pays du jasmin
On a perdu l'entrain
Car nos têt' 'démocrat' '?'
Avec leurs 'technocrat' '?'
Ont-de-nous fait leur pât'
On-est-dans le pétrin
'?' Au pays du jasmin
On-vit-com'-ces-marins
De galèr' en galèr'
Si l'on doit satisfair'
Le Fonds dit Monétair'
Qu'en sera-t-il demain ?
'?' Au pays du jasmin
L'IMF pour certains
Nous 'conseille" en papa:
'?' Que pour soi chacun soit
'?' Et pour tous: 'Moins d'?tat'?' !
C'est bien là notre Bien !
'?' Au pays du jasmin
On nous dit: c'est certain
Les plus pauv', pas touché
C'est promis, c'est juré
Mais de leur vérité
Les-prix fe-ront le plein
'?' Au pays du jasmin
_Tenez-moi pour gamin_
C'était ça le crédo
De la dite "révo" ?!
Qui a fait la carto
Empruntant ce chemin ?!
'?' Au pays du jasmin
Du matin au matin
On était tout bercés
Tant des monts et merveill'
Nous étaient débités
Qui couvraient le train-train
'?' Au pays du jasmin
Continue le refrain
Du Printemps des chimèr'
Des plus jeun' aux pépèr'
*****
Fût-ce un cont' de grand-mèr'
Et chef-d'oeuvr' Obamain ?!
Cela aurait été la dernière équipes de football, elle aurait été mieux respectée.
Pourtant l'histoire nous montre que ce sont ces sports qui nous ont toujours honoré.
Ceci concernant aussi bien les financements que la couverture médiatique.
Quelle honte
C'est triste à pleurer de voir tout crouler sous nos yeux sans qu'on puisse faire quoi que ce soit.
Ceux qui font lever haut le drapeau tunisien.. on leur met des bâtons dans les roues..
Allah yehlek el koura..
La fédération tunisienne de football charrie les mêmes incompétences, qui plus est avec nos footballeuses qui n'ont pas l'encadrement et le suivi qu'elles méritent.
Le football est un sport populaire ne vous en déplaise où les gens ne restent pas coincés sur leur siège à applaudir mollement et l'immense majorité du public ne serait être comptable de la violence de quelques-uns. Enfin, je vous laisse vous informer sur les combats démocratiques et sociaux des clubs de supporters (ceux que vous appelez des décérébrés), notamment au Maghreb, Mediapart a réalisé un excellent documentaire à ce sujet.
Vous êtes dirigés par des bhaims post-merdo....
Répétez avec moi :
Hasbi allah wanaamal wakiiiiillllllll !
Changez de pays merdique vers votre épanouissement car pour "EUX" tu n'es bonne que pour la cuisine et pondre annuellement 1 rejeton..
El Laic con firmé
YA OMMATANT DHA7IKAT MIN JAHLIHA OUMAMOU, il faut imposé à la fédération de foot ,qui ne rapporte aucun trophée , qu'elle paye un pourcentage de ses revenus pour les autres fédérations qui rapportent tous les ans des trophées