J'ai réagi à votre commentaire avec des généralités, mais je constate que votre réponse transpire le parti-pris "islamo-révolutionnaire" (y compris les desormais habituels dénigrements d'une partie et légitimation de l'autre, qui vont avec!). C'est pourtant dans l'Islam même (qui prône l'importance des valeurs du travail et de l'effort mais reconnaît l'inégalité sociale comme étant dans l'ordre des choses) que vous devriez trouver moins de ressentiment et plus de sérénité !
L'économique détermine-t-il le social? Oui,certainement. Mais il me semble que c'est l'inverse qui est plus soutenable. Les pays les plus développés se sont d'abord bâtis sur des valeurs.
Les pays les plus economiquement développés sont-ils à l'abri des extrémismes aujourd'hui? Je ne crois pas. Ce qui laisse à penser que le malaise (culturel, spirituel, identitaire...) est plus profond que le seul facteur socioéconomique, sans pour autant nier l'importance de ce facteur.
Moralité de l'histoire : des solutions socioéconomiques profondes et pertinentes doivent être trouvées; elles seront trouvées et mises en place plus facilement si la société peut être clairement et fermement réunie autour de valeurs fondatrices et mobilisatrices. La question du modèle de société est donc incontournable.
Enfin, je dois vous dire que je ne me suis reconnue ni dans les "riches", ni dans les "bourgeois". Le seul éventuel "privilège" que je peux à la limite me reconnaître, est celui de l'éducation de Bourguiba. Mais justement, ça, ce n'était le monopole ni de certaines personnes, ni de certaines classes sociales!
Salutations