La ministre des Finances, Lamia Zribi, est revenue aujourd’hui mardi 14 février 2017 au micro de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, sur la sortie de la Tunisie sur les marchés internationaux pour un emprunt de 850 millions d’euros affirmant que ceci était prévu depuis l’élaboration du budget de l’Etat et s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources de financement du budget.
La ministre a rappelé que la Tunisie n’est pas sortie sur les marchés européens depuis 2005 « préférant contracter des prêts uniquement en Dollar et en Yen ». Il s’agit, explique-t-elle, « d'un choix liés principalement à la crise en Europe et à la plus grande dynamique du marché américain. Le marché du dollar est plus profond ». Elle ajoute, par ailleurs, « aujourd’hui, nous sommes revenus au marché de l’euro car la structure de notre dette est devenue dominée par le dollar ».
Dans le même sujet, elle explique que les besoins de la Tunisie en avoirs extérieurs se situent entre 500 et 600 millions d’euros pour le budget actuel. « Nous avons décidé de prendre 850 millions pour avoir plus de confort » et d’expliquer que ce prix a été contracté à un taux de 5,62% et sera remboursé dans 7 ans.
Par ailleurs, Lamia Zribi s’est exprimée sur la grève des recettes des Finances affirmant que le ministère a tenu plusieurs réunions et est en train de travailler pour concrétiser certaines des revendications. « La majorité des revendications est légitime. Certaines d’entre elles ont été concrétisées mais continuent pourtant à être brandies par les protestataires. D’autres ne concernent pas uniquement le ministère des Finances », et d’appeler les grévistes à « reprendre le travail », pour l’intérêt de tous, tout en précisant que le dialogue se poursuit. On rappellera que les agents du fisc et du recouvrement ont décrété une grève générale les 14 et 15 février 2017.
S.T.
Lamia Zribi : La Tunisie n'est pas sortie sur le marché de l'euro depuis 2005
La ministre des Finances, Lamia Zribi, est revenue aujourd’hui mardi 14 février 2017 au micro de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, sur la sortie de la Tunisie sur les marchés internationaux pour un emprunt de 850 millions d’euros affirmant que ceci était prévu depuis l’élaboration du budget de l’Etat et s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources de financement du budget.
La ministre a rappelé que la Tunisie n’est pas sortie sur les marchés européens depuis 2005 « préférant contracter des prêts uniquement en Dollar et en Yen ». Il s’agit, explique-t-elle, « d'un choix liés principalement à la crise en Europe et à la plus grande dynamique du marché américain. Le marché du dollar est plus profond ». Elle ajoute, par ailleurs, « aujourd’hui, nous sommes revenus au marché de l’euro car la structure de notre dette est devenue dominée par le dollar ».
Dans le même sujet, elle explique que les besoins de la Tunisie en avoirs extérieurs se situent entre 500 et 600 millions d’euros pour le budget actuel. « Nous avons décidé de prendre 850 millions pour avoir plus de confort » et d’expliquer que ce prix a été contracté à un taux de 5,62% et sera remboursé dans 7 ans.
Par ailleurs, Lamia Zribi s’est exprimée sur la grève des recettes des Finances affirmant que le ministère a tenu plusieurs réunions et est en train de travailler pour concrétiser certaines des revendications. « La majorité des revendications est légitime. Certaines d’entre elles ont été concrétisées mais continuent pourtant à être brandies par les protestataires. D’autres ne concernent pas uniquement le ministère des Finances », et d’appeler les grévistes à « reprendre le travail », pour l’intérêt de tous, tout en précisant que le dialogue se poursuit. On rappellera que les agents du fisc et du recouvrement ont décrété une grève générale les 14 et 15 février 2017.
Elle déclare : « Nous avons décidé de prendre 850 millions pour avoir plus de confort »
Je ne sais pas si elle le fait exprès ou non mais à chaque fois qu'elle fait une déclaration elle inquiète.
Elle appelle alourdir la dette du pays un confort. C'est le comble pour notre pays.
Elle aurait déclaré que cet excédent de trésorerie va être placé, sur le marché international, à un taux supérieur à 5.62 % pour couvrir son coût financier qu'il faudrait rembourser le jour de l'échéance, on aurait dit ok.
Mais selon elle ce surplus va être mis sous l'oreiller pendant ce temps là les 5.62 % courent.
A moins qu'elle voulait dire un confort pour les gros corrompus.
Pour le pays, ce sera, à coup sur, un un fardeau qui viendra alourdir l'endettement du pays et que le jour "j" le peuple tunisien aura à rembourser.
Ce jour là, Mme Zribi ne sera pas là pour nous réconforter.
"... pourquoi emprunter 300 millions euros de plus..."
Tu ne tiens pas compte des "frais annexes", "les frais de fonctionnement", et tout et tout.
Et puis, faut pas dramatiser, les intérêts annuels sur la totalité ne sont que 47.770.000 Euros/an soit environ 120.000.000 Dt en incluant quelques frais. C'est à peine 10 Dinars par an et par habitant en comptant tout le monde.
Sauf qu'il faut les payer en Euros, y ajouter ce qu'on appelle le principal et aussi rembourser les autres emprunts en Dollars et autres Yens ou Livres Sterlings éventuels.
Pas d'inquiétudes vous dis-je, la croissance est au vert, les exportations reprennent et les touristes font la queue devant les agences de voyages, qu'on se croirait devant la Chambre de commerce à Tunis.
Extrait du site UIB au sujet de l'emprunt obligataire clôturé d'ailleurs avec un mois de retard le 06/02/2017
"...- Taux d'intérêt :
* Catégorie A : 7,40% et/ou TMM+2,00% brut par an au choix du souscripteur.
* Catégorie B : 7,50% et/ou TMM+2,10% brut par an au choix du souscripteur.
- Durée : 5 ans pour la catégorie A et 7 ans, dont deux années de franchise, pour la catégorie B.
Comme vous pouvez le voir, les emprunts en Dinars Tunisiens par une banque tunisienne sont 1,6% au dessus du taux dont vous parlez.
Si le taux est élevé c'est que le risque est grand et de toutes façons vous n'êtes pas obligés d'accepter.
Le gouvernement devrait arrêter de dilapider les devises en dividendes verés aux Emiratis de TT et les qatàriens de Ooredoo, les importations des franchisés et le paiement en devises des joueurs de foot business.
« @N.Burma: Est-ce vraiment le manque de liquidité?!
Me référant au rapport de la BCT, il indique l'augmentation de la quantité d'argent en circulation!!! « DHEJ
Cher Dhej,
La meilleure source à laquelle on doit de référer est bien sûr la BCT.
Mais tu dois te poser la question de savoir que l'augmentation de la quantité de monnaie augmente quand :
1 les salaires augmentent
2 les prix à la consommation restent stables ou diminuent
3 l'inflation est en baisse
4 la balance du commerce extérieur est excédentaire
5 les touristes viennent en grand nombre remplir les chambres d'hôtels, les musées, restaurants et salles de spéctacle.
Si tu réponds par la positive aux 5 questions, alors oui, la masse monétaire, les liquidités sont en effet en croissance, mais, si tu es lucide ( et je suis certain que tu l'es) tu te rends compte que
1 Les salaires n'augmentent pour ainsi dire pas,
2 Que, les prix à la consommation sont toujours en hausse,
3 Que l'INS malgré les minorations qu'elle couvre, reconnaît une inflation
4 Que la balance du commerce extérieurs accuse un déficit notoire et enfin
5 Que les touristes ils sont si peu nombreux que tu pourrais les compter à l'aéroport de Tunis-Carthage.
Tous ces éléments m'obligent à considérer que nous sommes en manque de liquidités quoique dise notre grande église la BCT !
Merci pour cet éclairage net et précis, qui "dramatise" -à juste titre- ce que Madame Zribi tente maladroitement de dédramatiser ! A savoir, une spirale infernale...
« - La Tunisie voulait au départ un milliard d'euros et n'a pu obtenir que 850 millions d'euros;
- Sortir sur le marché du dollar aurait permis de boucler le montant requis (si tout le besoin n'est pas comblé, il faudra prévoir le coût des bricolages de dernière minute pour le combler !) et de négocier des conditions de taux et de durée plus avantageuses. » Tunisienne
Bonjour Tunisienne,
Chronologiquement c'est sous la responsabilité de Slim Chaker ministre des Finances sous le gouvernement Essid que la Tunisie était déjà sur le chemin de l'emprunt d'un milliard d'euros.
Maman Lamia Zribi ressort un dossier du réfrigérateur de l'endettement.
A quoi vont servir ces 850 millions d'euros ?
Manifestement c'est la dette publique qui est passée de 40 % en 2010 à 54 % en 2015 .
Le deuxième élément grave, c'est le manque de liquidités.
Le troisième élément grave c'est la croissance du taux d'inflation.
Si l'Etat ne s'engage pas dans une lutte sans merci pour réduire la croissance de l'inflation et serrer la ceinture de la dette publique, les 850 millions d'euros n'auront servi à rien, en l'absence de réformes profondes de l'Etat dépensier qui n'est même pas capable de créer une cellule chargée de la centralisation de la dette.
Aujourd'hui, ce ne sont pas moins, de quatre ministères qui empruntent à tire-larigot, sans se concerter entre eux !
Un autre problème grave qui va nous tomber comme une tuile sur le crâne, c'est le remboursement de 500 millions de dollars que l'Etat a emprunté au Qatar et l'échéance vient au mois d'avril 2017, et l'autre emprunt fait aux Japonais à hauteur de 12 milliards de yens soit 160 millions d'euros à l'horizon d'août de cette année.
Voilà où, je suspecte le gouvernement, destiner les 850 millions d'euros, à s'endetter pour rembourser, mais jusqu'à quand ?
Bonne journée toi et à tous les lecteurs et lectrices !
La maison Nestor Burma offre un moment musical à toutes et à tous!
C'est toujours le même grandiose chant en l'honneur du Pajaro Campana un oiseau des Andes que les Péruviens ont porté aux nues comme les Grecs ont porté aux nues la déesse Europe !
Comment faites-vous vous...
La Tunisie n'arrête pas d'emprunter , mais ne peux pas rembourser .L'argent ne rentre pas dans les caisses de l'état,comment voulez qu'il rentre pas d'impôts payés bakchich en pagaille sans compté sur l'insécurité laTunisie berceau des jihadistes