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La chercheuse Afef Fathalli décrypte le phénomène de la marée rouge au Monastir
25/06/2025 | 09:05
2 min
La chercheuse Afef Fathalli décrypte le phénomène de la marée rouge au Monastir

La chercheuse à l’Institut national des sciences et technologies de la mer, Afef Fathalli, est intervenue mercredi 25 juin 2025 sur les ondes de Jawhara FM afin de donner des éclaircissements relatifs au phénomène de marée constaté principalement dans plusieurs régions du gouvernorat de Monastir.

Invitée de l’émission Sbeh El Ward, Mme Fathalli a d’abord expliqué que ce phénomène est dû à une prolifération importante d’un type de microalgues marines. En ce qui concerne la marée rouge, elle a précisé que la reproduction de ces algues entraîne un changement de la couleur de l’eau, une coloration due aux composants de ces algues. Selon elle, ces algues sont naturellement présentes dans la mer, mais sous certaines conditions, elles sont à l’origine de ce changement de couleur.

Afef Fathalli est ensuite revenue sur les conditions et les facteurs ayant favorisé l’apparition de ce phénomène. L’élévation de la température de l’eau par rapport aux moyennes normales constitue notamment le principal facteur, selon la chercheuse.

Quant à l’implication de la pollution dans la propagation de ce phénomène, elle a expliqué qu’elle ne pouvait pas confirmer ce lien. « Avant l’apparition de ce phénomène, la température de l’eau avait augmenté de 2,8 degrés par rapport aux moyennes habituelles, atteignant ainsi 31 degrés », a-t-elle ajouté.

Enfin, la chercheuse a expliqué que les algues en question consomment l’oxygène présent dans l’eau, ce qui entraîne la mort des poissons, lesquels, selon les analyses effectuées, sont morts asphyxiés.

Mme Fathalli a également recommandé de ne pas se baigner dans ces zones, en dépit de l’amélioration progressive de la situation. « Nous avons atteint un taux de 45 millions de cellules par litre d’eau », a-t-elle conclu.

 

 

 

H.K

25/06/2025 | 09:05
2 min
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Commentaires
Sherlock Homss
Là aussi, il faut intervenir rapidement
a posté le 25-06-2025 à 17:10
Il suffit de voir la liste (partielle malheureusement) de plages interdites cet été à la baignade parue dans un autre article de BN pour se rendre compte que le phénomène n'est pas seulement limité à Monastir.
Il serait grand temps que les autorités taclent le problème sérieusement avant qu'il ne se transforme en désastre pour toutes les plages et les infrastructures hôtelières côtières du pays.
L'épuration et la filtration des eaux usées avant leur rejet à la mer doit être impérative et systématique.
L'usage des pesticides et engrais chimiques dans les exploitations agricoles près des zones côtières doit également être sévèrement réglementé.
Nephentes
Arrêtez de prendre les Tunisiens pour des cons
a posté le 25-06-2025 à 14:38
Ce sujet me révolte profondément car je suis un passionné du monde marin
Cela fait plus de 20 ans que le phénomène de pollution.par ces micro-algues existe
Il a débuté à la plage d'Ezzahra a concerné un certain temps Bordj Cedria puis Gabès qui chaque année connaît cette pollution puis le littoral de Sfax le lac de Menzel Bourguiba puis plus récemment le funeste port de Béni Khiar

Alors pourquoi tout ce raffut tout ce bruit autour de Monastir comme si c'était la seule côte concernée par cette pollution
Que relève en fait cette campagne alors qu'un littoral qui aurait dû être un paradis comme Sidi Mansour ou Gabès ou Bir El Bey sont.maassacres en silence depuis des décennies et que les poissons morts se vendent depuis des années a Rades Zarzouna Menzel Abderahman Sfax ou encore Gabès
Agatacriztiz
Il y a la pollution qui sert "d'alimentation" à ces algues...
a posté le 25-06-2025 à 10:03
Ce type d'algues prolifère si il y a une pollution permanente à proximité.
Cette pollution peut être industrielle, artisanale, agricole ou humaine, ou les quatre à la fois.
'?a voudrait dire que l'épuration des eaux usées de la région n'est pas suffisante ou, pire, inexistante.
Il existe, afin de ne pas aggraver le problème et le rendre ingérable, des dispositifs pour renforcer la filtration des eaux usées par des centrales d'épuration mobiles agissant directement dans les "points noirs" identifiés de forte pollution avant que ces derniers ne soient traités et éradiqués définitivement.
ourwa
" Marée rouge" ou Boues rouges ?
a posté le à 12:48
@ Agatacriztiz "Cette pollution peut être industrielle, artisanale, agricole ou humaine, ou les quatre à la fois. "; elle est tout ça à la fois et pas seulement face à Monastir, elle sévit depuis des décennies sur les côtes de Sfax et sur celles de Gabès : rejets chimiques et phosphatés ( de la SIAP à Sfax), insuffisance flagrante de traitement des eaux usées;;;ou leur absence; empoissonnement des terres agricoles avec des pesticides et autres intrants ( nitrates...); cette "chercheuse" n'a rien détaillé, mais elle vendu du vent, ne serait-ce en insistant sur la hausse de la température de la mer; à cette aune, la mer autour des îles du Cap-Vert, quasi équatoriales, serait excessivement polluée... Ce qui n'est pas le cas. Nous avons tous connu les boues rouges, très polluantes, rejetées par les industries italiennes et qui ont dérivé jusqu'aux nos côtes. La palme d' "or" maritime demeure toujours celle de la région Bretagne en France et notamment la baie de Saint-Brieuc, une vraie poubelle chimique où prolifèrent depuis longtemps les algues vertes qui se régalent des nitrates rejetées par une agriculture intensive effrénée et par le lisier, car la Bretagne est le plus grand producteur mondial de cochons... à tel point que l'eau du robinet, dans toute cette région, est la plus chère de France et où les taxes d' "assainissement" figurant sur les factures d'eau dépassent le prix de l'eau "proprement" dite...à telle enseigne que plus personne ne boit l'eau de robinet en Bretagne, même les paysans... La Tunisie est réputée parmi les pays les plus consommateurs d'eau minérale; est-ce que la Sonede aurait une explication satisfaisante à ce sujet, la sonede, une grande société publique ayant comme filiale la glorieuse société, également nationale, l'ONAS ?