
La Cour d’appel a rejeté, mercredi 15 septembre 2021, le recours du Parquet militaire contre la libération du député Abdellatif Aloui (anciennement Al-Karama) après son audition dans le cadre des investigations menées en lien avec l’affaire dite de l’aéroport.
Le député a annoncé la nouvelle lui-même sur sa page Facebook avant de lancer : « Le combat continue ! ».
Abdellatif Aloui a, rappelons-le, été auditionné puis relâché, le vendredi 27 août 2021, sur décision du Tribunal militaire permanent. Celui-ci s’était caché pendant des semaines avant de se présenter de son plein gré au tribunal. Il était accompagné d’un groupe d’avocats islamistes, notamment Anouar Ouled Ali, Mokhtar Jemai, Islam Hamza, et Ahmed Belghith.
Un mandat d’amener a, rappelons-le, été émis contre les députés d’Al Karama, Mohamed Affes, Abdellatif Aloui, Seif Eddine Makhlouf et Nidhal Saoudi après avoir refusé de se présenter à la convocation devant le juge d’instruction.
En mars dernier, des députés Al Karama ont provoqué un véritable grabuge à l’aéroport de Tunis-Carthage après une intervention en faveur d’une dame interdite de voyage en vertu de la procédure S17. Des altercations ont, alors, éclaté entre les députés et la sécurité de l’aéroport.
N.J.
GOT IT ?
Comme nous n'avons pas connaissance des attendus de l'arrêt de la Cour, on est renvoyé aux conjectures.
On aimerait connaître la motivation pour prononcer la mise en liberté. Et, donc du rejet de la demande de la juridiction militaire.
Mais, l'aspect qui retient l'attention, est qu'en même temps ladite Cour confirme que l'affaire relève de la juridiction militaire.
Ce jeu de chaise musicale pourrait relever de calculs sybillins. La justice civile n'attaque pas en nullité le principe de compétence de celle militaire, mais elle lui conteste une décision.
Un des messages serait le gage donné par cette Cour.
Vous voyez, messieurs et néanmoins confrères et militaires, nous, magistrats civils, ne sommes pas ce que l'on veut vous croire.
Nous sommes probes.
Vous ne pourrez nous intenter le procès, comme aiment à le faire de fort mauvais esprits si peu citoyens et emportés par leurs préjugés de ne voir en nous que des hommes-liges, asservis et partisans.
En faisant ce coup, la Cour d'appel soigne son image doublement.
Elle fait droit, si l'on peut oser la formule, à la requête des islamistes venus en nombre et n'hésitant pas à exhiber de leur force de persuasion, tout en même temps qu'elle se garde de ne point paraître y céder en concédant compétence au militaire dans ce dossier.
La lecture du citoyen peut dénouer l'intrigue en un mot. La justice civile est et demeure sous influence islamiste. Puisque rien n'a été entrepris contre cela depuis le 25/7, on ne voit pas par quel miracle, elle se serait libérée par ses propres décrets.
Le labeur qui attend un futur ministre à la tête de cette fourmilière sera gigantesque.
Tous ceux qui applaudissent à la lecture de cet arrêt, invoquent Dieu ou chantent ses louanges, savent que Celui-ci n'y est pour rien.
D'où il appert que ce qui vient d'avoir lieu justifie a posteriori le coup du 25/7, et en appelle à la mise en place de mesures drastiques pour lui donner vie.
Drôle de démocratie qu'on nous encense alors qu'elle est orpheline.
Quelques gros mots en l'air, des chemises déchirés mais on n'en est même pas venu aux coups de poings.
Donc aucune raison d'arrêter Dr aloui, ni même de l'inquiéter.
Une sentence qui fait plaisir, c'est comme ça que ça se passe dans les pays développés et surtout démocratiques ; et la Tunisie , ou plutôt la justice tunisienne est sur la bonne voie.
Mabrouk Dr aloui
mabrouk Pr zargouba
Inchallah, il en sera de même pour Dr makhlouf , Dr khiari, Dr ayari, Dr bouchlaka et tant d'autres innocents... de vaillants patriotes qui font le bonheur des tunisiens et qui bataillent pour l'érection d'une grande nation, la Tunisie moderne.
Le fait que la cour d'appel rejette la décision du parquet militaire montre que l'armée est entrain de subir involontairement un préjudice.
Il faut que l'état major Tunisien se désolidarise de la politique.
L'armée est notre fierté et notre faire-valoir. Il faut la sauver en l'aidant à conserver sa neutralité.
L'armée tunisienne c'est notre amour de la patrie !