
L’avocat et membre du Parti destourien libre (PDL), Karim Krifa, est revenu, mercredi 17 janvier 2024, sur la nouvelle instruction ouverte contre la présidente du parti, Abir Moussi, en détention depuis le 3 octobre dans le cadre d’une autre affaire.
Invité de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso sur Express FM, il a rappelé que le dossier de la plainte de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) contre Abir Moussi sur la base de l’article 24 du décret 54 avait été déféré après que l’audit juridique dans la première affaire l’a innocentée des accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Selon le porte-parole de la cour d’appel de Tunis, Habib Torkhani, le procureur de la République a ordonné l’ouverture de trois nouvelles informations judiciaires contre Abir Moussi. Deux plaintes ont été déposées par le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections : la première plainte est relative à une vidéo datant du 26 janvier 2023 où la présidente du parti avait accusé l’instance d’avoir falsifié les résultats des élections et la seconde concerne une vidéo datant du 27 janvier 2023, au cours de laquelle Abir Moussi avait indiqué que l’instance serait sur le point de falsifier les élections. La troisième plainte a, elle, été déposée par l’Union générale tunisienne du travail en date du 27 janvier 2023. Les faits concernent un rassemblement des partisans du PDL devant le siège de la centrale syndicale et l’entrave du travail.
Karim Krifa a avancé que la plainte de l’Isie s’apparentait à une tentative d’écarter les candidats à la présidentielle de 2024 de la course pour ouvrir la voie à une seule et unique personne, en référence au président de la République en exercice.
Revenant sur les accusations portées à l’encontre d’Abir Moussi, Karim Krifa a avancé que la présidente du parti avait dénoncé un processus erroné dans son ensemble sans mentionner de nom. Il a ajouté que ce qu’elle avait relevé au sujet des législatives à l’étranger était véridique précisant que l’Isie n’a toujours pas organisé d’élections partielles pour remplir les vacances dans les circonscriptions à l’étranger.
L’avocat a signalé que les instructions ouvertes contre Abir Moussi sapaient d’ores et déjà le processus électoral estimant que le président de l’Isie, Farouk Bouasker, devrait présenter sa démission ou se faire limoger par le président de la République.
N.J
L'ISIE quant à elle, ferait bien mieux de nettoyer dans sa cour.
Je ne voterai jamais pour un succédané de démocrate, ni pour un islamiste, et pas davantage pour une enfant du RCD, mais là c'est de l'abus manifeste.
C'est quoi, ces zélotes qui ne font que commander aux juges petits et grands, du félon au renégat, et du vendu à l'opportuniste, de régler les problèmes politiques.
Abir Moussi a une vision, elle a un programme, et parle clairement jusqu'à générer cette haine où coexistent les passions les plus nauséeuses comme le machisme.
Elle a le droit de défendre ses thèses, de s'exprimer sans se voir criminaliser, ni embastiller.
Et puis, ne serait-ce que du point du bon goût, il n'y a pas photo entre cette femme, même prenant la pose et un faux-génie, un fripon,
un meurtrier par destination ou initiative, un compagnon et ami des terroristes.
Il est temps de ficher la paix à cette femme. Car, certaines de ses congénères sont plus fiables que quantité de machisme en culottes.
A ce moment là, les carottes seront cuites, archi-cuites pour lui.
#SAYEB ABIR MOUSSI YA KAZI