
Le dirigeant d’Ettakatol et ancien ministre des Affaires sociales, Khelil Ezzaouia, a commenté, vendredi 5 mai 2023, le communiqué de la présidence de la République publié tard dans la soirée de jeudi réitérant, entre autres, les positions du président de la République au sujet de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI).
Dans ce communiqué, Kaïs Saïed a, entre autres, taclé la ministre de l’Industrie, des Mines et de l'Énergie, Neila Nouira Gonji, qu’il venait de limoger, notant que nul n’a le droit d’agir à l’opposé de la politique de l’État ; sa politique. Il a, également, affirmé que ceux qui souhaitent se poser sur deux sièges devraient assumer leur responsabilité soulignant que ceux qui pensent encore agir sous l’ancienne constitution se trompent.
Revenant sur ce dernier point, Khelil Ezzaoui a considéré le propos du président de la République comme étant une mise en garde au président du Parlement, Brahim Bouderbala. Selon le politicien, le président du Parlement pourrait être tenté de faire cavalier seul. Quand il s’agit de pouvoir « l’appétit vient en mangeant (…) Rien n’est permanent. Les positions et les rôles évoluent », a-t-il indiqué au micro d’Ibtissem Chouikha lors d’une intervention dans l’émission Houna Tounes sur Diwan FM.
Brahim Bouderbala est, rappelons-le, connu pour être d’un soutien inconditionnel au président de la République Kaïs Saïed. Sa loyauté lui a valu sa nomination au comité des Affaires économiques et sociale de la commission nationale consultative prétendument chargée de l’élaboration de la constitution de 2022. L’ancien bâtonnier a farouchement défendu l’entreprise juilletiste de Kaïs Saïed et a toujours affiché une adhésion totale à ses choix.
Khelil Ezzaouia a ajouté que le président du Parlement était conscient du fait que le président de la République ne pourrait l’éjecter, contrairement à ses ministres, et se sentait, probablement, en capacité de « jouer un rôle indépendant ».
Il a signalé, aussi, que la formation de blocs au sein du Parlement était, par ailleurs, une preuve que plusieurs députés sont, sans doute, en faveur du 25-Juillet, mais sans être forcément des soutiens du président de la République.
Le politicien a, aussi, écarté l’hypothèse selon laquelle le propos du chef de l’État était plutôt un message à l’Union générale tunisienne du travail avançant le rapprochement des points de vue des deux parties notamment sur les questions sociales. Khelil Ezzaouia faisant, ainsi, référence au discours du 1er mai du secrétaire général de la Centrale syndicale, Noureddine Taboubi, qui a salué l’opposition du président de la République au plan de réformes proposé en contrepartie d’un prêt du FMI.
N.J.
A qui s'adresse le président dans sa mise en garde?
CHIKHAOUI : à Brahim Bouderbala
L'animateur : Non la réponse est fausse , et vous KHALIL
KHALIL : à Brahim Bouderbala
L'animateur : Mais ce n'est pas possible.j'ai dit que ce n'est pas Brahim Bouderbala.'opposant et
**** en plus.
Ne serait ce pas, une des factions de ceux qui nous catapultèrent cinquante ans en arrière, une main devant et une main derrière ?
éttfouh 3ala cet amas de traitres.
Quel culot !!!