Le président d’Ettakatol, Khalil Zaouia est revenu, ce jeudi 23 janvier 2020, sur l’abandon du chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh, de ses responsabilités partisanes au sein d’Ettakatol. Une démission qui a été annoncée hier mercredi.
Intervenant par téléphone sur les ondes de Mosaïque FM, M. Zaouia a jugé que ce retrait était nécessaire dans la situation actuelle vu la nouvelle mission de M. Fakhfakh quant à la formation du gouvernement.
Pour M. Zaouia, il s’agit d’une bonne décision qui mettra, également, fin aux fausses polémiques futiles, selon ses dires.
L’invité de Boubaker Ben Akecha a, par ailleurs, nié avoir accordé une déclaration médiatique selon laquelle il aurait dit qu’Ettakatol était responsable de la constitution du gouvernement et qu’il s’attribuera des portefeuilles ministériels.
M. Zaouia aurait aussi dit, d’après cette déclaration, que la légitimité n’était pas liée au nombre des votes des électeurs pour justifier la participation d’Ettakatol au prochain gouvernement de Elyes Fakhfakh.
« Il s’agit d’une information erronée qui a été diffusée par certains médias irresponsables. Ettakatol comme tout parti pourrait être concerné par les concertations autour de la composition du gouvernement et cela était le cas pour le gouvernement de Habib Jamli. Ettakatol ne cherche pas à présent une opportunité ou un angle de tir pour marquer un but et la désignation de Elyes Fakhfakh dépasse les nominations partisanes », précise Khalil Zaouia.
Rappelons qu'Elyes Fakhfakh, candidat du chef de l’Etat Kaïs Saïed à la primature, avait expliqué son retrait des responsabilités partisanes au sein d’Ettakatol afin de se consacrer entièrement à la formation du gouvernement et éviter tout ce qui pourrait entraver ce processus.
Le secrétaire général de Tahya Tounes, Selim Azzabi avait, la veille de cette annonce, conseillé à M. Fakhfakh de démissionner des structures d’Ettakatol ayant assuré que ce retrait renforcerait les chances de réussite de son gouvernement.
B.L
Votre réaction pro démocratie est bizarre pour une personne qui adore zaba, un militaire bac-6 qui a régné en fermant la gueule de tout le monde.
Première leçon de démocratie : accepter le résultat des élections et préparer la prochaine quand on est pas d'accord avec ce qui se passe.
A moins d'un coup d'état militaire, a la sauce zaba, le président KS, professeur de droit, continuera de jouer son rôle défini par la constitution
Du vent, c'est ettakattol qui a renversé sa veste plus d'une fois, c'est un parti qui n'existe même pas, les tunisiens ont appris la leçon et ne veulent plus de vous, ben jaafer et sa bande ayez un peu d'honneur.