
Depuis qu’il est entré par effraction en politique, on aura tout dit de lui : novice, velléitaire, honnête, exemplaire, sauveur, mégalomane, tyrannique, et j’en passe. On s’est arrêté à raison sur la figure du leader populiste dont il partage un certain nombre de caractères : la haine des élites, l’hostilité aux instances électives, aux partis et aux corps intermédiaires, la méfiance à l’égard des médias, la suspicion généralisée, le complot permanent ourdi par des mains invisibles, et le culte d’un sauveur qui condescend à prendre part à une aventure politique à laquelle il n’était pas préparé. C’est en gros le profil de Saïed. Mais avec les dernières manœuvres politiques autour de la formation du gouvernement, il se « réconcilie » momentanément avec les fondamentaux de la vie politique, les partis politiques, en proposant de refuser la confiance au gouvernement Mechichi qui est sa création. Plus, en promettant aux partis de ne pas dissoudre l’ARP en cas de rejet du gouvernement Mechichi, il met fin à ses rêveries de tout chambouler et de recommencer à zéro. De surcroît, lors de la prestation de serment des membres du gouvernement, il fait une entorse au décorum, la parole adéquate dans une situation donnée. Ce n’était pas le moment de se montrer mauvais perdant. Simple rappel, il était également discourtois le 13 août de rejeter violemment devant un parterre de femmes à l’occasion de la fête de la Femme, l’égalité en matière successorale. Les philosophes appellent ce mélange de genres l’inculture.
Finalement, il s’est révélé un imposteur, c’est-à-dire quelqu’un qui trompe autrui sur ce qu’il est véritablement et qui lui fait croire des choses qui ne sont pas. L’imposture est une qualification politique aussi vieille que la philosophie grecque. A dire vrai, les Grecs ne comptent pas l’imposteur parmi les grandes figures politiques repoussantes, tels le sophiste, le démagogue ou le tyran. En un certain sens, l’imposteur tient du sophiste, cet orateur, éloquent qui subjugue son auditoire par l’art de manier le verbe. Et dans un certain sens, Saïed fait dans une parole bavarde, saccadée. Plagiaire des grands orateurs, sa parole devance sa pensée, le mettant dans la posture de quelqu’un qui cherche le mot d’après. Il donne l’air d’être irrité par quelque chose d’inavoué qu’on peine à concevoir. C’est un charlatan au sens technique du terme : quelqu’un qui parle avec emphase (de l’italien ciarlatano). Mais le sophiste est une figure noble (le nom est formé tout de même de sophia). C’est un rhéteur qui n’a d’autres prétentions que d’apprendre aux jeunes politiciens grecs riches et distingués l’art de conquérir une assemblée, pour obtenir ses suffrages. Il ne croit pas au vrai, il manie l’art de fabriquer le discours. Et là, Saïed n’y est pas. Il n’apprend rien à personne. Est-il démagogue ? En un certain sens, oui. Il flatte le peuple par des paroles ou des actes pour se faire élire : Le peuple veut !, lors-même qu’il épilogue sur ce que le peuple devra vouloir. C’est cela la supercherie. Il n’arrive cependant pas à devenir un véritable démagogue au sens grec du terme : étymologiquement un chef (gogue) qui conduit le peuple (démos). Il a beau vociférer, il n’arrive pas à devenir le chef du peuple. Ses affidés multiplient sans succès les menaces de faire descendre un million du « peuple qui veut » dans la rue, au Bardo, à la Kasbah… Saïed n’est pas un tyran, un homme qui gouverne seul par la peur. On en est loin. Il a des velléités despotiques. On le voit. Irascible, il exerce sa tyrannie sur sa domesticité politique, formée de personnes dociles ou sans reliefs. La vraie tyrannie, elle est au-dessus de ses moyens. Un tyran est un cannibale, un loup qui dévore son troupeau, un vampire qui se ravitaille du sang des vivants. Saïed n’arrive même pas à être cruel.
Saïed est un mystificateur, un mystagogue, c’est à dire un chef de la mystification. A la différence du démagogue, le mystificateur ne flatte pas l’amour-propre du peuple. Il le fourvoie. Saïed trompe les gens sur son parcours biographique, tout fait de lacunes et des demi-vérités. Il a laissé dire des choses et il en a rajoutées. Par pudeur je n’en dirai pas plus. Mais l’essentiel est politique. Il déclare « Je ne suis pas là pour vendre des illusions », parce qu’il en a à revendre. Il fait commerce des choses inlassablement vues, lues et entendues, sur les défauts de la démocratie représentative, les errements des partis politiques, la corruption des élites et de semblables travers de la vie politique. Il fait recette d’idées basiques, mille fois débitées dans les amphis, sur la distinction entre constitution formelle et réelle, légitimité et légitimation (comme il utilise le mot arabe chariyya et machrouyya, on ignore s’il parle de légalité et de légitimité ou de légalité et légitimité. Il faut lire Weber pour connaître ces nuances), loi, décret et règlement, signer et promulguer… Il prend avantage de la crédulité des gens. Les braves gens se sont laissés abuser et les jeunes, assoiffés de probité, ont été éblouis par une figure exemplaire quasi-socratique, c’est-à-dire quelqu’un censé se gouverner lui-même et qui se trouve contraint de se dévouer, devenir le chef de la cité contre sa propre volonté. Le secret de sa réussite : il nourrit l’imaginaire par un récit mythique autour d’un phalanstère, une Icarie (une utopie sociale alliant les idées communistes à l’Ecclésia chrétienne), un rêve partagé par ses partisans, en l’espèce des « soviets de droite » (Saïed n’aime la gauche qu’en tant que machine électorale). Il promet de réformer une démocratie inventée par le duo Périclès (la lignée des politiciens) et Platon (la lignée des philosophes), des Grecs aux contemporains. C’est-à-dire réussir là où 24 siècles de philosophie et de pratique politique ont lamentablement échoué. Quelle arrogance ! Quelle supercherie ! Il y a eu même des lettrés éclairés, de vrais pros de l’action militante, pour y croire, pour prendre Saïed au sérieux, donnant ainsi la preuve que le vrai problème est l’inconsistance des élites et la fragilité de la culture politique dans ce pays, deux faiblesses que Saïed a exploité pour accréditer son impostura, une chimère.
Maintenant, que fait l’imposteur quand il est démasqué ? Difficile de répondre. Un honnête homme fait amende honorable, dit-on. Un sage décide de désapprendre ce qu’il prétend connaître, boit la ciguë ou se taille les veines. Un politique avisé se réinvente. L’homme immature s’obstine. Il devient la risée des gens.


Avec mes respects.
Bonne soirée.
c est la capacite de critiquer.."
Vous trouvez que l'idiot a une capacité de critiquer ? Si oui, alors cela signifie qu'il n'est pas aussi idiot que vous le pensez... Je me demande bien où vous avez pêché cette idée, qui ressemble trop à une citation dont vous oubliez de citer l'auteur ? A moins qu'elle ne soit de votre propre invention ! C'est pour cela qu'elle est nulle et non avenue...
En Tunisie on a hérité cette mentalité latine basée surtout sur le principe ou l´art de la confrontation et du dénigrement de l´autre. C´est une mentalité de « coq-bec ». Et avec cette mentalité là on restera toujours à la traine.
L´allemand réfléchit en rationnel, le tunisien réfléchit en sentimental. Monsieur Redissi dont le nom m´est un peu inconnu a confondu son introduction avec sa conclusion en passant par le désert de l´érudit inutile. L´allemand pose toujours un problème et essaye de le résoudre. Ils apprennent ca à leurs enfants depuis le gymnasium. Monsieur Redissi est parti d´un ensemble de « Schlussfolgerungen » c.à.d. d´une conclusion pour construire son raisonnement. Il a planté en fait un arbre à l´envers !
Bonne journée!
Soulignons de ce fait, que l'effraction constitue un délit et peut être une circonstance aggravante de certaines infractions : vol, violation de domicile'?' bon, avouons qu'à vous croire, on peut penser que c'est mal parti pour un homme de droit tel que Kais Saied s'il est considéré d'emblée comme un « cambrioleur » .
M. Redissi, un certain Mélétos, "un collegue" , Pk tant de haine'?'? KS doit accepter la sentence divine et boire la ciguë '?'?
Et, avec cet article noir, vous ne faites que confirmer mon jugement.
'? Monsieur Rdissi le philosophe : On ne peut pas avancer dans le noir. Un peu de lumière s'il vous plaît, pour permettre à vos disciples de pouvoir espérer des jours meilleurs.
La coalition autour de mechichi est la meilleur chose qui soit arrivé a la Tunisie, faut soutenir ce gouvernement pour redresser le pays, et tenir a bonne distance ks et ses impostures, comme l'as si bien souligné Pr Redissi
Si ce satanique professeur de la haine et de la jalousie Hamadi Redissi, avait écrit en Allemagne, une telle trahison exagérément mensongère, contre un collègue qui a réussi l'impossible, pour avoir été élu par le peuple, bien qu'il soit en retraite de l'enseignement supérieur, sans le moindre soutien financier ou politique, ce Redissi aurait été transformé en «Radieschen» ou radis pour leurs salades.
On aurait accepté une telle jalousie entre les marchands des Souks hebdomadaires, mais que la jalousie de basse facture devienne une maladie contagieuse chez les intellectuels, cela dépasse vraiment l'imagination intellectuelle, elle-même.
Hasbounè Allahou wè Niaâma Al-Wakil !!!
Retrouvez votre peuple, disait un ancien perspectiviste deja en 1967. Kais Said l'a fait. ***
Il y a un Peuple aveugle et des élus borgnes devenus Rois
Que Dieu préserve la Tunisie
c est la capacite de critiquer..
« L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes. ['?'] Ne soyez jamais absolument certains de quoi que soit. » [Bertrand Russell.]
Un journaliste libre ne publie rien qui puisse exciter à la haine ou provoquer le désespoir. En face de la marée montante de la bêtise, il est nécessaire également d'opposer quelques refus. Un journal libre se mesure autant à ce qu'il dit qu'à ce qu'il ne dit pas.
"Un journal indépendant répudie le bourrage de crâne, supprime les invectives, pallie par des commentaires l'uniformisation des informations et, en bref, sert la vérité dans la mesure humaine de ses forces. Cette mesure, si relative qu'elle soit, lui permet du moins de refuser ce qu'aucune force au monde ne pourrait lui faire accepter : servir le mensonge. » [Albert Camus.]
L´idée principale de son article est de semer la haine et le mépris de l´autre. Et à la haine on ne peut pas répondre
que par le mépris
On ne peut échapper, au mieux, au soupçon de revanchisme ou, au pire, à celui de mépris de classe.
Les envolées pédantes ne rendent pas l'attaque ad hominem plus excusable ou moins vile.
Je m'en voudrais de remettre sur le métier ce que j'en disais dans un post précédent, mais je me dois de relancer cette alerte plus opportune que jamais : "Je ne suis certes pas psychiatre, mais ce glissement devient d'autant plus inquiétant qu'il est chaque jour plus évident. Si on n'y prend garde - et par "on" j'entends son épouse, ses proches, voire même sa cheffe de cabinet ! - son état risque de s'aggraver, jusqu'à devenir irréversible : un jour, il verra la main du Mossad dans la direction de nos affaires nationales, puisqu'il a conclu (provisoirement) son explosif laïus par une mise en cause inattendue et totalement incongrue de ces sionistes que rien ni personne n'avait invités dans le débat !!! Par mesure préventive, faudra-t-il se résigner à équiper le Palais de Carthage d'une quantité conséquente de camisoles de force, judicieusement disséminées dans les locaux du Palais ?"
Je m'en voudrais de remettre sur le métier ce que j'en disais dans un post précédent, mais je me dois de relancer cette alerte plus opportune que jamais : "Je ne suis certes pas psychiatre, mais ce glissement devient d'autant plus inquiétant qu'il est chaque jour plus évident. Si on n'y prend garde - et par "on" j'entends son épouse, ses proches, voire même sa cheffe de cabinet ! - son état risque de s'aggraver, jusqu'à devenir irréversible : un jour, il verra la main du Mossad dans la direction de nos affaires nationales, puisqu'il a conclu (provisoirement) son explosif laïus par une mise en cause inattendue et totalement incongrue de ces sionistes que rien ni personne n'avait invités dans le débat !!! Par mesure préventive, faudra-t-il se résigner à équiper le Palais de Carthage d'une quantité conséquente de camisoles de force, judicieusement disséminées dans les locaux du Palais ?"
BCE que vous attaquez est un grand démocrate, il est sorti par la grande porte, lui, il a respecté la constitution dans la forme et l'esprit, ce n'est pas le cas pour Saied.
L'auteur - aussi brillant intellectuel soit-il - a déversé du pur délire, de la non pensée enrobé de références philosophiques et de langage savant
Il est aisé d'accuser d'imposteur gratuitement un honnête homme Kais Saied .Tu représente quoi pour te permettre ce jugement ?Il est difficile de comprendre ton application à écrire un article si pédant et sophistiqué seulement pour dénigrer un honnête homme qui est arrivé à la magistrature suprême sans l'aide d'aucune ambassade occidentale un milieu que tu connais bien n'est ce pas ?
Est ce que tu t'adresse au cousin de Fadhel Djaibi ou au cousin de Mahmoud Ben Mahmoud ou au cousin de Mrad Saied ou au neveu du feu docteur Hichem Saied,en insultant sans raison Kais Saied tu leur manque de respect .
Lorsqu'on a soutenu comme toi feu Beji Caied Essebsi qui a trahit ses électeurs en s'alliant a ton cheval de bataille les islamistes. Voici ce que tu as dis de Essebsi la presse du 16/08/2019 " c'est cette unanimité et cette émotion exprimées autour de la personne qui montrent que Béji, pour emprunter une métaphore déjà utilisée par Fukuyama, représente en quelque sorte la fin de l'histoire du dernier homme. C'est une métaphore qu'il avait empruntée à Hegel. Béji clôt un cycle lent qui remonte probablement aux années 30, et dont il avait longuement parlé, ne serait-ce que dans le premier chapitre de son livre : « Habib Bourguiba: le bon grain et l'ivraie ». Béji donc clôt un cycle. Il appartient à ceux qui se reconnaissent dans son '?uvre et en son héritage de trouver de nouvelles thématiques et d'ouvrir de nouvelles perspectives. Béji a ouvert un nouveau cycle dans l'historicité, dans lequel son héritage sera renforcé par des éléments inachevés, demeurés en instance.
laissons les lecteurs juger et te trouver un qualificatif que tu mérite
I9raa est le premier mot de ce premier verset.
Et je pense que l'auteur a essayé de lire justement.
Qu'on est d'accord avec lui ou non, n'empêche qu'il a produit un article de qualité, avec une argumentation, qui interpelle en plus de nous faire sortir de cette médiocrité ambiante.
Il y a de la réflexion dans cette analyse. L'auteur fait avancer le débat et c'est un point très important.
1-Accords secrets a Paris entre BCE et Ghannouchi
-BCE a Ghannouchi :Tu ne votes pas la limite d age de 70 ans pour les elections presidentielles et je t ouvre les portes grandes ouvertes pour partager le pouvoir
-Ghannouchi a BCE: a condition que tu fasses tout pour detruire de l interieur ton parti Nidaa Tounes..
- BCE a Ghannouchi:Je chargerais mon fils Hafedh de le faire a condition que tu le soutiennes jusqu au bout pour gravir tous les echelons pour le pouvoir et que tu interviennes aupres d Erdogan pour le recevoir..
_Ghannouchi a BCE:La nomination des ministres de la justice,de l interieur et des affaires etrangeres exigent notre accord commun.
-BCE a Ghannouchi..je m y engage totalement mais de votre part j exige que vous ne presentiez pas de candidat aux presidentielles,Moncef Marzouki n a aucune chance ..
-Ghannouchi a BCE:en contre partie,j exige la liberte de circulation et l ouverture des frontieres aux "combattants" d Ennosra et Abdelhakim Belhaj ainsi que leurs armements et les renforts vehicules par la logistique du Qatar pour combattre et detruire l armee Lybienne et en finir avec le colonel Gaddafi..
- BCE a Ghannouchi :je m y engage encore en tant que President je te rappelle que je l ai deja fait en tant que premier ministre qu avec accord des grandes puissances USA et France j ai ouvert les frontieres en Fevrier 2011 pour permettre le transit des "combattants " et leurs armes ainsi que plusieurs elements d Elites des renseignements etrangers pour entrer en Lybie et combattre le regime de Ghaddafi...
et c est exactement ce qui s est traduit sur le terrain:BCE elu president n a fait qu appliquer l accord avec Ghannouchi..et a installe son fils a Nidaa Tounes pour le detruire de l interieur et ainsi offrir sur un plateau tout le pouvoir a Ghannouchi et a Ennahdha qui a fini par exercer ses pressions sur tous les partis qui veulent lui tenir tete...toutes institutions de l Etat ont ete envahies et infiltrees par des elements d Ennahdha.........grace a Beji Caied Essebsi qui plutot a fait le tourisme politique sa premiere priorite.....et a ete bien recompense par Francois Mitterant pardon par Francois Hollande,par Merkel,par Obama....etc pour son bon travail d avoir cooperer pour la destruction de la Lybie et l assassinat de Gaddafi.....c est a dire la destabilisation de notre pays sur le flanc Est.....sachant que la Tunisie ne peut respirer qu avec ses deux poumons l Algerie et la Lybie...Ayez le courage et la competence de l ecrire ya Si Redissi et n essayez pas de falsifier l histoire....car vous vous rendez ridicule,et surtout ne prenez pas les citoyens Tunisiens pour les bedouins du desert d Arabie,ils sont les fils et filles de Mohammed ibn Arafa Ouerghammi jusqu au president Bourguiba....
ks L'imposteur
Yasser Tayara
| 03-09-2020 19:20
Certains font l'amalgame entre l'acte divinatoire et l'analyse. Le propre du politologue est d'analyser la structure et le contenu du discours des hommes publics qui obéissent aux mêmes règles de classification des plantes ou des mammifères.
Le professeur Redissi a administré un magistral coup de pied dans le guêpier de la pensée et du verbe confus de notre Saied national.
Boire des cafés chez les payeurs d'impôt au forfait transporter des cartons d'aide a bras le corps,
haranguer des soldats dans les casernes aux vêpres,acheter des baguettes sans porter le masque, embrasser l'épaule de Macron et l'assurer que la France ne nous a pas colonisé mais protégé c'est le modèle le plus incongru de chef de l'Etat depuis Bokassa .
Vive la constitution de 2014
vive la France.'?' '?'?' Acchab Yourid
KS l'imposteur
Yasser Tayara
| 03-09-2020 16:45
Certains font l'amalgame entre l'acte divinatoire et l'analyse.Le propre du politologue est d'analyser la structure et le contenu du discours des hommes publics qui obéissent aux mêmes règles de classification des plantes ou des mammifères.Le professeur Redissi a administré un magistral coup de pied dans le guêpier de la pensée et du verbe confus de notre Saied national.Boire des cafés chez les payeurs d'impôt au forfait transporter des cartons d'aide a bras le corpsprésidentielles haranguer des soldats dans les casernes aux vêpres,acheter des baguettes sans porter le masque embrasser l'epaule de Macron et l'assurer que la France ne nous a pas colonisé mais protégé c'est le modèle le plus incongru de chef de l'Etat depuis Bokassa .Vive la constitution de 2014 vive la France.'?' '?'?'
O'? EST LA DIFFERENCE; SINON RIEN
Il est difficile donc d'être totalement pour ou totalement contre.
Surtout après la déception 'amoureuse ' avec BCE.
Bravo pour votre analyse socio-psychologique.
Monsieur Hamadi Redissi ou Monsieur Ka's Saïed ? ? ?
Je dénonce le parti pris et le charactère ad hominem des attaques dans la chronique. Mon propos n'est donc pas de faire ce que je dénonce et de dénigrer l'auteur. J'ai d'ailleurs reconnu que je ne le connais pas. Qu'il soit un grand intellectuel ne rend pas ses prises de positions justes. C'est tout de même une invitation à ne pas penser que d'évoquer le fait qu'il soit un intellectuel comme argument de justesse à priori de son propos. C'est justement le problème d'ailleurs. La prétendue élite l'est - prétendue - parce que, croyant avoir la science infuse et la vérité, se permet d'être méprisante à l'égard du reste d'entre nous.
Je me méfie des positions trop tranchées d'où qu'elles viennent. Je regarde, je lis, j'observe et j'essaie de comprendre et de ne pas prendre pour argent contant tout ce qui s'écrit et se dit. Non madame, permettez que je ne sois pas d'avis que l'auteur verrais juste parceque intellectuel. D'ailleurs, sa terminologie, sa critique, son mepris des électeurs du Président de la République, sont celle de quelqu'un hors sol, déconnecté du réel Tunisien.
Non, Madame, sauf votre respect, l'auteur - aussi brillant intellectuel soit-il - a déversé du pur délire, de la non pensée enrobé de références philosophiques et de language savant.
Cordialement, J. Hannachi
Il n'est pas entrain de décentraliser, au contraire il veut centraliser tout le pouvoir. Il veut avec son entourage dicter a Mechichi tous les ministres et veut le dégrader a un simple secrétaire qui exécute ses ordres. C'est tout sauf décentralisation du pouvoir. Sinon la décentralisation doit être préparée sinon c'est le désastre. L'idée des lijans a la Guedhafi va même aggraver la corruption au niveau local.
Redissi est un grand intellectuel et il a milité en Tunisie pour les libertés contre les ansaar acharia lorsqu'ils était forts en 2012 alors que Kais Saied n'était jamais connu par n'importe quel militantisme. C'est le droit de Mr. Redissi comme politologue d'analyser la politique en Tunisie.
Sinon vous pensez que les tirades de Saied vont attirer des investisseurs et encourager l'économie ? Ses discours découragent les plus enthousiastes entre les fans de la Tunisie.
Parce que ca devient ennuyeux. Si tu es en manque d´idées, là il faut aller dormir. Bonne nuit.
Le propre du politologue est d'analyser la structure et le contenu du discours des hommes publics qui obéissent aux mêmes règles de classification des plantes ou des mammifères.
Le professeur Redissi a administré un magistral coup de pied dans le guêpier de la pensée et du verbe confus de notre Saied national.
Boire des cafés chez les payeurs d'impôt au forfait transporter des cartons d'aide a bras le corps,
haranguer des soldats dans les casernes aux vêpres,acheter des baguettes sans porter le masque, embrasser l'épaule de Macron et l'assurer que la France ne nous a pas colonisé mais protégé c'est le modèle le plus incongru de chef de l'Etat depuis Bokassa .
Vive la constitution de 2014
vive la France.'?' '?'?' Acchab Yourid
On détecte la jalousie, c'est le complexe des grands intellectuels. Hamadi Redissi a cherche la gloire toute sa vie, il a cru l'atteindre en consacrant sa vie a l'histoire de l'islam quoi qu'il est politologue de formation. Il a cherche l'admiration et la reconnaissance du peuple mais il a passe une carrière sans distinction en France. Ses livres se vendent mal et sont très mal reçus.
La jalousie déborde et voila qu'il lâche tout son venin sur Kais Saied avec une soupe de mot grecs savants pourtant il sait que la majorité des lecteurs ignorent ces mots grecs.
Pourquoi s'attaquer au populisme? C'est grâce au populisme qu'on a la semaine a quarante heures, c'est grâce au populisme que les peuples ont mis aux dérives du néo-libéralisme âpres les années 1920. Le néo-libéralisme triomphe de nouveau dans les années 2020 donc le populisme revient et on parle des mêmes programmes pour sortir de la crise planétaire comme le "Green New Deal".
Pourquoi s'attaquer a Kais Saied? KS n'a pas de pouvoir et ne peut pas changer la situation. Tout ce que KS peut faire est montrer les lacunes et contradictions du système, présenter des alternatives qui serviront a établir un nouveau système quand le présent arrangement arrive a sa fin.
La Tunisie est sur le chemin du Liban, les partis (sectes) se disputent le butin, le pays stagne, le peuple s'appauvrit et la dette augmente. On va arriver au moment ou le système s'écroule et on va se rappeler des thèses de KS.
KS a raison seul la décentralisation, la responsabilité et le pouvoir locale peuvent sauver le peuple. Le pouvoir central est superflu puisque sa préoccupation principal est l'enrichissement de l'élite et non les problèmes du petit peuple. Il faut préparer des maintenant et on va être dans une situation pire que le Liban. Au moins au Liban ils ont une diaspora dans tout les pays du monde, la diaspora tunisienne est concentre en France, un pays qui a tourne le dos a l'immigration contrairement au Canada, les libanais peuvent immigrer plus facilement.
Helas vos belles dorures sont vandalisees par votre haine mephitique; elles en deviennent meconnaisables
Mr Saied est un colporteur d'espoir ;l'espoir n"est pas forcement illusions ou mensonges
En des temps incertains angoissants l'espoir fait vivre et apaise ; pas seulement les enfants
La Tunisie est un pays exsangue denature ampute de sa memoire et de son identite; KS dessine leger (trop leger probablement) les champs des possibles a la maniere d'un chamane ;il exorcise il invective et chasse les demons
Rien que par ses invectives le petit peuple reprend espoir et croit a nouveau en la puissance de la Loi du travail de la Responsabilite citoyenne
Et c'est pas peu Si Redissi
Avouez que vous aurez voulu etre a la place de Si Kaies et etre un Chaman ;mais votre coeur n"est pas assez leger pour cela il est trop charge de haine
Saied est comme un boxeur mais il veut donner des coups de poing sans accepte d'être touché. Les allemands ont un adage qui dit 'Wer austeilt, muss auch einstecken koennen' et sa traduction approximative « celui qui distribue des coups, doit aussi pouvoir encaisser.
Saied attaques depuis des mois les partis et les députés et depuis des mois il incite contre eux et il est maintenant fâché car ils ont osé lui rependre. '?a dénote d'une personnalité fragile eu un peu narcissique. BCE, Marzougui et Ghanouhci ont été attaqués d'une manière plus rude et ont gardé leur calme. C'est un des caractères nécessaires pour le leadership.
Je répète... t'es un comique raté qui ne fait rire personne.
Va te coucher redissi.
Mais là n'est pas la question. Mr K. Saied évolue dans un milieu hostile, dans un pays rongé par la corruption et où des insignifiants instrumentalisés se sont emparés de la place publique.
Les tunisiens ont dû voté pour lui parce qu'il n'y avait aucune autre alternative, Mr Zidi ayant été démoli par Facebook.
Mr Redissi passe pour être une bonne plume, on aimerait bien le lire analysant le contexte dans lequel évolue la Tunisie depuis 2010. Pour éclairer les tunisiens. Et là, il aura marqué un bon point, peut-être !
Au lieu de se cabrer sur le Président de la République.
MR Redissi calmez vous et cessez de donner des leçons, oui vous êtes parmi l'élite tunisienne, mais vous avez aussi fait preuve de lachete à l'égard de ce peuple
Ce peuple a besoin d'une vraie révolution pour changer son mode de vie. Tot ou tard la Tunisie vivra une révolution dirigée par un fou. Et ce fou ne serai-ce que KS
J'invite l'auteur à séjourner dans les fiefs de la misère loin du lac 2 et des universités américaines avant de juger cet homme aussi bizarre que ses électeurs qu'on doit respecter.
G&G
RCDiste et fier
Sinon, c'est parler pour ne rien dire.
C´est tout le malheur de notre élite dans son ensemble. Ils sont tous des marchands de tapis, ils savent tous étaler leur savoir dans un bazar sans pour autant être convaincant au niveau de la démarche.
JE donnerai raison J.Hannachi
L´élite tunisienne appartient bel et bien à la vielle histoire. Ibn Khaldoun après avoir fait les louanges de Dieu dans « El Mouqadimma » il a écrit le fameux verbe à l´impératif qu´est « Iâlaam ! » : « Que vous sachiez ». C.à.d. sur le plan didactique j´ai une proposition à formuler et il se peut qu´elle soit juste comme qu´elle soit fausse. La splendeur de ce verbe est je me soumets à ma condition humaine : je me tromper. Sans oublier Mahmoud El Messadi qui écrivait dans son fameux article (El Adeb est une tragédie ou elle ne peut pas l´être) que le savoir exige une certaine souffrance pour l´acquérir. Et voilà nos intellos d´aujourd´hui qui viennent nous balancer un ensemble de produits préfabriqués dont la consommation peut finir avec une indigestion.
La Tunisie est aux croisées des chemins et elle s´est faite trahir par sa pseudo-élite dont le seul but est de se mettre devant sans pour autant avoir quelque chose de consistant à offrir.
Abou El Kassem Chabbi réveille-toi ils sont en train d´abuser de tes poèmes !
L´élite tunisienne appartient bel et bien à la vielle histoire. Ibn Khaldoun après avoir fait les louanges de Dieu dans « El Mouqadimma » il a écrit le fameux verbe à l´impératif qu´est « Iâlaam ! » : « Que vous sachiez ». C.à.d. sur le plan didactique j´ai une proposition à formuler et il se peut qu´elle soit juste comme qu´elle soit fausse. La splendeeur de ce verbe est je mesoumet à ma conditon humaine : je me tromper. Sans oublier Mahmoud El Messadi qui écrivait dans son fameux article (El Adeb est une tragédie ou elle ne peut pas l´être) que le savoir exige une certaine souffrance pour l´acquérir. Et voilà nos intellos d´aujourd´hui qui viennent nous balancer un ensemble de produits préfabriqués dont la consommation peut finir avec une indigestion.
La Tunisie est aux croisées des chemins et elle s´est faite trahir par sa pseudo-élite dont le seul but est de se mettre devant sans pour autant avoir quelque chose de consistant à offrir.
Abou El Kassem Chabbi réveille-toi ils sont en train d´abuser de tes poèmes !
Il est bien connu dans les milieux le connaissant mais personne n'ose le dire: absence d'empathie, rigidite absolue et deconnection de la realite...
en Tunisie on a un autiste a carthage, un borgias au bardo et une mule a la kasbah
on n'a que les dirigeants qu'on merite disait Churchill, somme toute....
Je tombe de ma chaise en lisant cette chronique. Je ne connais pas l'auteur ni les mobiles d'une chronique aussi mortifère, aussi à charge, aussi impartiale et aussi insultante. Les délires de l'auteur dénotent d'une fébrilité telle qu'il qu'il ne mérite même pas de commentaire sur le fond.
Sur la forme, l'auteur s'acharne à utiliser un jargon illisible et des références savantes comme pour affirmer une certaine appartenance - à l'élite? - que fustigerais le Président de la République. C'est justement confirmer la déconnexion de la prétendue élite du réél, de la chose publique et du peuple, son acharnement à ne militer que pour la chose privée au détriment du peuple justement. Que le mot populiste soit synonyme de mépris sous la plume de l'auteur dit tout sur - encore une fois - la fébrilité d'une certaine frange de Tunisiens, prétendument élite et manifestement populicide. Le populiste est aussi celui qui a le soucis du peuple et de la chose publique et qui essaie d'armer celui ci par les moyens démocratiques nécessaires pour qu'il puisse se protéger de la fébrilité et l'égoisme de ces intérêts privés qui tirent les ficelles et se servent par les instruments de la chose publique.
Je ne connais pas l'auteur ni les mobiles d'un tel acharnement, mais j'ai tout de même ma propre idée, mes propres déductions. La haine n'est jamais gratuite et les attaques ad hominem ne sont jamais séparées et sans dessous. L'acharnement est révélateur des mobiles, pour ainsi dire.
Cordialement,
J. Hannachi
Quelle différence avec la Tunisie qui s'occupe que de ses propres intérêts personnels, où est l'envergure, la motivation de la nation ?
Tous ces milliards volés plutôt que de servir à l'economie du pays, à créer des hôpitaux, routes, sociétés de destruction de dechets, aide à l'embauche des jeunes, crédit aux entreprises, plan écologique, énergétique, formation des jeunes etc...etc...me révolte au plus haut niveau.