Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué ce matin du mardi 13 août 2024, à l’occasion de la Journée nationale de la Femme, une visite dans les localités d'El Abiadh, Ouled Akil et de Jelma, ainsi que dans une ferme agricole d'Echeraa (délégation d'Essabela) et à Bir Lehfay dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
Lors de cette visite, Kaïs Saïed a été accosté par les citoyens en colère qui lui ont notamment parlé du manque d'eau potable et de fourrages dans la région. Il s'est d'ailleurs entretenu avec plusieurs travailleuses agricoles qui lui ont fait part de leur préoccupations.
D'après un communiqué publié par Carthage en fin de soirée, Kaïs Saïed a déclaré que "le peuple tunisien vit aujourd'hui une guerre de libération nationale de laquelle il sortira gagnant, car il n'accepte rien d'autre que la victoire contre les lobbies qui essayent d'opprimer les citoyens dans tous les aspects de leur vie".
M.B.Z
Depuis le coup d'Erat de ben ali, la confiscation du pouvoir et des acquis de la Révolution par les islamo-fascistes de nahdha, de 2011 à 2021, la Tunisie a fait un bond en arrière, un sous développement économique et social sans précédent et ce que nous constatons aujourd'hui, depuis le 25 juillet 2021, est un renchérissement abject d'un pouvoir totalitaire niant les libertés collectives et personnelles, le droit d'opinion politique et de presse, la confiscation entre les mains d'un seul homme de tous les pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire. S'il s'agit en vérité d'une nouvelle lutte de libération nationale, c'est effectivement contre un tel régime pour lequel les notions de Démocratie, de Libertés, de Justice ne sont que des mots, de simples slogans populistes qui ne doivent tromper personne; les réalités socio-politiques de la population dans l'ensemble du pays l'attestent.
Il s'agit d'une guerre de libération contre la démocratie, contre la liberté d'expression, contre les droits civils, politiques et humains des citoyens.
Nous sommes tous témoins d'une guerre de libération contre le Droit et l'?tat de Droit.
Une guerre de libération contre le bien-être économique, contre les entreprises, contre les secteurs public et privé, contre les vrais travailleurs, contre la dignité des citoyens.
Vous êtes en train de méner une guerre de libération contre l'Histoire. Contre le Temps. Et alors félicitations à vous et à vos mercenaires, et bon courage ! Vous en aurez besoin !
oui, contre le dictateur.
Mais le Don Qichotte continue a brandir le spectre des lobbies, si seulement une fois il nous eclaire et nomme un seul lobby. Mais il sait que ce mot resonne avec le betail qui le soutient et l'utilise pour leur faire plaisir.
Pourquoi ne pas faire la guerre aux transporteurs des ouvrieres agricoles dans les bennes des camionnettes? un decret de prison a vie doit suffire pour mettre fin a cette practice.
Kais Saied va se faire dégager.
LE TRAIN
Ecrit par A4 - Tunis, le 24 Septembre 2021
Ils peuvent nous dire et répéter
Que notre beau train roule et progresse
Mais il est facile de constater
Qu'il lance des signaux de détresse
Que sa mécanique fait des ratés
Se déglingue et perd toutes ses pièces
Ils peuvent prétendre qu'il avance
Qu'il fonce même et qu'il s'emballe
Qu'il a enfin trouvé sa cadence
Qui le mènerait vers les étoiles
Qu'il nous suffit d'un peu de patience
Pour parvenir à notre idéal
Ils peuvent tenter des acrobaties
Nous dire que le nouveau conducteur
Est le prince de l'orthodoxie
Malgré son allure d'usurpateur
Que nous devons tous rester assis
Et laisser faire le libérateur
Mais notre beau train est à l'arrêt
Et vains sont les petits bricolages
Il n'est pas apte à démarrer
Il est sur une voie de garage
Nous voilà hélas très mal barrés
C'est encore une erreur d'aiguillage !
Je n'ose pas vous demander ce que vous pensez des migrants.
Le contribuable ?
Alors continue d'aboyer.
Nous avons le malheur d'avoir beaucoup de "3lalech" dans le pays.
Ce nouveau "3allouch" qui broute tête baissée, me rappelle ses prédécesseurs khouenjia de la décennie noire. Même soumission et même bêtise !!!
Sur le trajet Kairouan - Jelma, on dénombre pas moins d'une centaine de ralentisseurs rafistolés par la population des villages et qui ne respectent pas les normes de sécurité routière.
"echa3b yourid"
le démantèlement de ce danger.
En revanche, chez nous, ils sont placés partout, à tel point qu'il ne manquerait plus que de les installer sur les autoroutes !
Sur la route Sfax-Mahdia, c'est un véritable cauchemar. Tout d'abord, cette route est en piteux état, reliant deux villes très importantes en Tunisie. Il y a au minimum une centaine de dos d'âne pour un trajet de 90 km, ce qui représente environ un ralentisseur tous les kilomètres. Dans un tronçon de 1 km, on en dénombre même six ! Dans certains cas, les ralentisseurs sont si élevés qu'ils ressemblent plus à des murs qu'à des dos d'âne. Même en roulant à une vitesse de 1 m/h, le bas de votre voiture risque d'être touché.
Chaque année, les autorités nous promettent d'éliminer ces ralentisseurs et d'améliorer les routes, mais la situation ne fait que s'aggraver.
Concernant la route Nabeul-Manzel Temime, les travaux durent depuis sept ans, et le pont le plus dangereux n'est toujours pas achevé dans le sens opposé. Il y a deux semaines, un terrible accident a eu lieu sur ce pont. De plus, en passant par Korba, les routes ressemblent à des pistes du dixième siècle !
Chaque gouvernement/président nous promet du bla bla à son arrivée puis on a droit que à des carottes!
Le pays est en déséquilibre totale en terme de populations entre les villes ce qui est catastrophique pour un pays comme la Tunisie .