Le président de la République, Kaïs Saïed a présidé, lundi 15 avril 2024, le conseil de sécurité nationale. Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, était absent en raison d'une visite de travail de trois jours en Autriche.
Lors de cette réunion, le président de la République a commencé par souligner certains fléaux qu’il avait jugé anormaux, notamment, la violence dans certains quartiers et les altercations quasi-quotidiennes ainsi que le trafic et la consommation de drogues dans le milieu scolaire. “Le but étant de réduire l’État en miettes afin de le diviser. L’État tunisien est uni et ses lois doivent être appliquées à tous”.
Par ailleurs, le président de la République est revenu sur l’affaire de complot contre la sûreté de l’État. Il a assuré : “il est temps de juger ceux qui ont comploté, et ceux qui complotent encore, dans le cadre d’un procès équitable. Les procédures ont été respectées. Cependant l’allongement des procédures a servi les intérêts des comploteurs, qui continuaient à recevoir l’argent de l’étranger à travers une association tout en étant derrière les barreaux”.
Il a, également, abordé la question de la migration irrégulière, considérant que même si ces migrants sont des victimes, la Tunisie ne sera jamais un point de transit, ni une terre d’implantation. “Nous n’accepterons pas la présence de personnes hors la loi et la Tunisie ne sera pas une victime”. Concernant les organisations de migration, Kaïs Saïed a considéré qu’elles n’ont rien présenté pour la Tunisie à part les communiqués. “Des communiqués n’ayant pas pour but d’aider la Tunisie, des communiqués nullement innocents”.
Le président de la République a rappelé que toutes les échéances électorales ont été respectées dans les délais fixés, soulignant qu’il n’y a de dialogue possible que dans le cadre des institutions élues par le peuple tunisien.
Il a, également, indiqué que le service public doit être au service des citoyens et non au service des partis et des groupes.
Kaïs Saïed a réitéré la position constante de la Tunisie soutenant la cause palestinienne, assurant que la Tunisie doit prendre les mesures et les précautions nécessaires tenant compte des derniers développements dans la région.
Il a, également, abordé la question de la conciliation pénale, assurant que l’argent du peuple tunisien doit lui revenir jusqu’au dernier millime. Il a ajouté que la lutte contre la corruption se poursuivra ainsi que “la guerre contre les essaims de criquets”.
D’autre part, il a indiqué que des ambassadeurs de certains pays seront convoqués pour appeler leurs pays à ne pas s’ingérer. “Ceux qui veulent établir des relations amicales sont les bienvenus, mais ceux qui veulent imposer leur volonté sur notre pays se trompent d’adresse”, assure le président, soulignant que les relations avec les pays étrangers doivent d’être d’égal à égal dans le cadre du respect mutuel.
S.H
Malla 9atie3 !
Pour les pays étrangers, il faut cesser de les provoquer! Ils n'ont rien à faire en Tunisie car on n'a pas des richesses naturelles comme Libye, mais si un jour ils décident de semer l'instabilité personne ne peut arrêter ces puissances mondiaux!(vous voulez le cas de gaza! Des milliards de personnes se sont manifesté contre les crimes, mais personne n'a pu changé le feu vert des américains wedrablou ala tayara comme il dit le proverbe)
J'espère qu'il ne viendra pas le jour où nous regrettons ces provocations! Je suis contre l'ingérence mais comme il dit le proverbe " wa3acha man arafa 9adrou" on veut pas des "toz fi amarika" à la guaddefi et saddam! (Vous voyez où ils ont mené leurs pays et populations)
(il faut bien trouver une excuse pour justifier son incapacité et ses incompétences)
La Tunisie comme allié majeur de l'OTAN est également son '?uvre car cet homme a de tout temps cultivé une admiration pour les Américains qui remonte à l'entrée des troupes du General Patton en Tunisie quand ils jetaient du Corned beef aux bédouins de Medjez el Bab et leurs chars pénétrèrent dans la ville du Bardo se dirigeant vers l'Aouina.
Les mémoires d'un officier américain ayant combattu Rommel font état de crimes de guerre commis par des soldats américains ajustant leurs fusils en abattant des bergers Tunisiens des plateaux du Kef. (Kasserine Pass, Martin Blumenson)
Il s'agit d'un aspect colonial de la personnalité de BCE qui a fait que pendant les années Ben Ali, cet homme avec KL était le principal informateur de la CIA à Tunis. Rien à voir avec Bourguiba qui avait prédit la défaite des forces de l'axe mais qui ne se rapprochera jamais des Etats Unis même si Kennedy voyait en la décolonisation de la Tunisie et de l'Algérie une sorte de révolution Américaine. Bourguiba a maintenu à la Tunisie un statut de pays non-aligné. Il était trop intelligent contrairement à BCE.
Les Tunisiens comme à l'accoutumé possèdent de diplômes de haut niveau sans ne jamais avoir la jugeote ou le bon sens nécessaire à comprendre la dynamique géopolitique mondiale.
Par exemple, ils n'ont jamais compris que leur pays était sur la liste d'un plan de démantèlement du monde Arabe établi par les faucons sionistes de la Maison Blanche tout juste après le 11 septembre 2001.
Comme il n'ont jamais compris que les Wikileaks étaient un plan astucieux de déstabilisation de la Tunisie et que ces fausses fuites contenaient des informations triviales sur Ben Ali et sa famille ayant pour source fiable les ragots de KL et de BCE qui rendaient visite régulièrement aux diplomates Américains afin d'assouvir leur instinct colonial et leurs complexes d'infériorité tenace.
Mais pire encore, les Tunisiens ont répété comme des perroquets au lendemain de la révolution qu'ils ne voyaient aucun complot évident contre leur pays puisqu'il s'agissait d'un petit pays insignifiant, ignorant que la Tunisie a de tout temps été une terre stratégique pour tous les conflits y compris ceux de l'antiquité mais surtout lors du débarquement des alliés en Europe et plus récemment dans un complot qui devait mener à la destruction de la Libye et a l'assassinat de Mouaamar Kadhafi.
Aujourd'hui l'Otan est en difficulté face à un Vladimir Poutine invincible comme le Marechal Zhukov en 1943. L'OTAN a besoin d'espace stratégique au cas où la Russie menacerait Varsovie.
L'OTAN veut s'assurer une coopération militaire avec la Tunisie au cas où les choses tourneraient mal en Europe. La Russie a montré que l'OTAN était un tigre de papier tout juste bon à détruire des pays pauvres comme la Libye ou l'Irak.
L'histoire est un éternel recommencement et face à une défaite de l'OTAN en Europe, la Tunisie pourrait servir de laboratoire comme lors du 14 Janvier 2011.
JOHN WAYNE
Sinon, à moins d'être anglophone, c'est Joukov pas Zhokov, commandant en chef de l'armée rouge, victorieux de la grande bataille de Berlin, un grand militaire oui. Ni politique ni politicien. Grand respect.
Dernière les coulisses ? Que ce passe-t-il allahou waalam
La géopolitique c'est traitre