
Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed a présidé ce jeudi 27 janvier 2022, le conseil des ministres, revenant dans son discours sur plusieurs points relatifs, entre autres, aux mesures exceptionnelles, à la monopolisation et la justice.
Dans un premier temps, le président de la République a rappelé que les mesures exceptionnelles étaient - comme leur nom l’indique - exceptionnelles, et qu’elles étaient mises en place pour pouvoir passer vers des institutions stables et permanentes « Contrairement à ce que prétendent certains, nous agissons conformément à la loi et la Constitution. Celui qui prétend le contraire n’est qu’un menteur qui n’a pas su tirer les leçons de l’histoire. Nous œuvrons à assainir le pays de ceux qui l’ont sali et dérobé. Que tout le monde sache que nous œuvrons conformément à la Constitution, mais cette Constitution ne doit pas détourner la volonté du peuple, elle doit réaliser ses objectifs et non pas servir les intérêts de certains, dont l’alliance n’était jamais envisagée ». Kaïs Saïed a ajouté que les positions de certains changent pour servir des intérêts étroits et non dans le souci de servir l’intérêt des Tunisiens.
D’autre part, il a mis en garde les monopolisateurs, assurant qu’il s’agit de son dernier avertissement. « La ministre du Commerce a été chargée de faire le nécessaire. Un décret sera bientôt promulgué pour faire face à la monopolisation. Nous ne laisserons pas faire ceux qui essayent d’affamer les Tunisiens ».
Dans un autre contexte, le président de la République a affirmé que le décret sur la réconciliation pénale devait être à l’ordre du jour lors de ce conseil ministériel, sauf qu’il existe certains points techniques qui devraient être examiné. « Cela dit, je tiens à préciser que ce projet concerne toutes les personnes impliquées dans des crimes financiers aussi bien avant 2011, mais aussi après. Celui qui a détourné les biens du peuple doit assumer ses responsabilités ».
Le président de la République a, également, indiqué que plusieurs projets sont en cours de préparation dont le conseil supérieur de l’Education et de l’Enseignement, soulignant que l’enseignement est l’un des piliers de l’Etat.
Par ailleurs, Kaïs Saïed a assuré fermement qu’il y a une séparation entre les fonctions, mais qu’il n’y a pas de séparation entre les pouvoirs. « Le juge ne peut substituer le législateur », martèle-t-il. Et d’ajouter, « Rien qu’aujourd’hui, un juge a été désigné pour auditionner un accusé afin d’orienter l’instruction vers la direction qu’ils souhaitent. La justice est la base du pouvoir, après les droits et les libertés. Et s’ils se réfèrent à l’islam comme ils le disent, ils n’ont qu’à voir la place de la justice en islam. […] Dès que je constate un dépassement, j’appliquerai la loi. Je ne prends absolument pas en considération les liens familiaux et personne n’influence mes décisions ».
Revenant sur « la consultation électronique », Kaïs Saïed a indiqué que certains ont tenté d’entraver cette consultation par tous les moyens. « Les résultats préliminaires de la consultation tendent vers un régime présidentiel avec 82%, 81 % sont favorables à l’élection individuelle, 89% n’ont pas confiance en la justice », souligne-t-il, assurant que ces chiffres ne sont pas falsifiés et qu’ils n’émanent pas de ceux qui veulent juste se concerter entre eux.
S.H
Un retour sur les bancs de 1e année lui serait de la plus grande utilité...
Même pas le courage d'assumer son coup d'Etat,ce qui se passe en Tunisie est gravissime avec ce détraqué à Carthage!
Il n'a plus aucun pouvoir!
La planète doit être gouverner par un seul président et un seul pouvoir !
Ah ya tounes!
C'est leur disposition qui est considérée comme moyen d'équilibrer les puissances de telle sorte qu'aucune ne soit, à elle seule, détentrice de toute la puissance.
Seul l'Etat contient toutes les puissances et tous les pouvoirs.
Dans le cas de la constitution tunisienne, le pouvoir est émietté de telle sorte qu'une institution se trouve en mesure d'empêcher l'Etat et bloquer ses initiatives.
C'est le cas de la justice, tombée dans l'escarcelle des islamistes, et devient l'instrument de tous les blocages.
Et, puisque l'Etat est le garant de l'intérêt général, nulle institution ne devrait s'en émanciper jusqu'à mettre en cause ses prérogatives.
send him back to school.
La roue economique du pays est a l arret
Mais dans une démocratie c'est interdit même au Président de la République..

