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Chroniques
Kaïs Saïed : « Khatini »
Par Ikhlas Latif
21/10/2022 | 16:21
4 min
Kaïs Saïed : « Khatini »

 

Sous d’autres cieux que les nôtres, un responsable politique qui échoue, un gouvernement qui ne trouve pas de solutions efficientes aux problèmes urgents, en assume la pleine responsabilité et se retire. C’est la logique des choses. C’est la marche normale dans un système politique qui se respecte et qui respecte le peuple dont il est censé défendre les intérêts.   

La Première ministre britannique, Liz Truss a jeté l’éponge jeudi 20 septembre. Son mandat aura été le plus court de l’histoire du Royaume-Uni. Sur fond de crise économique, d’impopularité grandissante dans l’opinion et d’une perte de confiance de ses pairs, Liz Truss quitte le 10 Downing Street après seulement 44 jours. « Vu la situation, je ne peux remplir le mandat sur lequel j'ai été élue », a-t-elle déclaré. Son projet de budget ayant échoué menant à la démission de son ministre des Finances et son rétropédalage express sur le plan économique, entre autres, ont aggravé la crise que traverse son pays. La Première ministre n’avait d’autre choix que de présenter sa démission et d’en assumer ainsi la responsabilité politique.

 

En Tunisie, un tel acte relève de la science-fiction. Des gouvernements qui se sont succédé depuis la chute du régime de Ben Ali, aucun n’a avoué ne serait-ce ses erreurs et errements, aucun n’a assumé sa responsabilité politique. Tous ont jeté la responsabilité des échecs sur ceux qui les ont précédés. « Ce n’est pas ma faute, c’est celle des autres », semble être la devise non-déclarée de nos gouvernants. Des islamistes, à Moncef Marzouki, au clan Nidaa/Tahya, aucun ne s’est retiré ou admis ses torts. Chacun est venu aggraver une situation déjà difficile, chacun est venu ajouter une pierre branlante à l’édifice le fragilisant encore plus. Personne n’a eu l’intégrité nécessaire, ou du moins la décence, de démissionner lorsqu’il le fallait.

Des crises, la Tunisie en connait pléthore. La crise de la responsabilité politique en est une et a engendré, avec le cumul, des gouvernants qui n’en ont cure de rendre des comptes et par conséquent une défiance populaire à l’encontre de la classe politique. Un Hichem Mechichi qui a totalement raté, à titre d’exemple, la gestion de la pandémie Covid-19 provoquant la mort de centaines de Tunisiens, n’avait aucunement l’intention de rendre des comptes ou démissionner. S’il n’y avait pas eu le coup du 25-Juillet, il se serait cramponné à son siège.  

 

On aurait cru que monsieur intégrité, en accaparant tous les pouvoirs, serait plus correct que ses prédécesseurs de « la décennie noire ». Il n’en est rien. Il pousse même le bouchon plus loin. Tout récemment, le président de la République convoque au palais sa cheffe du gouvernement tous les deux ou trois jours. La dame n’a pas droit à la parole. Le sieur la convie pour simplement passer des messages via des communiqués qui frôlent l’absurde. Son dada est d’accuser les microbes, les rats, les diablotins, les poissons terrestres, les Autres… de semer la pagaille.

Cela fait plus de trois ans que Kaïs Saïed a accédé à la magistrature suprême, un an et demi qu’il s’est arrogé tous les pouvoirs, qu’il règle les affaires du pays à travers des décrets publiés dans le Journal officiel. Un an et demi que le Parlement n'existe plus. Il est seul maître à bord. Cependant, il ne cesse d’imputer la dégradation de la situation socio-économique aux Autres, ceux dont il ne prononce pas le nom, mais qui ne cessent de lui mettre des bâtons dans les roues. Aucune remise en question, aucune réévaluation de sa gestion calamiteuse. Au contraire, il se montre remonté contre ces parties et crie aux complots ourdis dans les chambres obscures. Il ne lui viendrait pas à l’esprit de concéder son échec. « Le président de la République a souligné la nécessité de parvenir à des solutions rapides à propos d’un nombre d’affaires qui se sont davantage compliquées, à cause des engagements des précédents gouvernements qui savaient, pourtant, pertinemment qu’ils étaient irréalisables ». Voilà ce que disait son communiqué lors de sa dernière rencontre avec la cheffe du gouvernement. Il répète aussi que chacun doit assumer ses responsabilités, sauf lui bien évidemment.

 

Il oublie peut-être que la cheffe du gouvernement ne tire ses prérogatives limitées que du décret présidentiel 117 où il s’est arrogé la latitude de définir les politiques gouvernementales. Par conséquent et en toute logique, Mme Bouden n’est qu’une exécutante. Le pouvoir absolu implique forcément d’endosser la responsabilité totale. Se délester de cette responsabilité quand ça va mal, mettre en porte-à-faux le gouvernement qu’il a lui-même nommé ou bien dénoncer le legs empoisonné des précédents gouvernants, ne peut dénoter que d’une certaine lâcheté politique. Gouvernement, décrets, constitution, code électoral sur-mesure… et il persiste à se défiler de sa responsabilité. Ou il se peut que Saïed a tellement vogué en hauteur stratosphérique qu’il a perdu pied avec la réalité et qu’il en est venu à se dire « Khatini » et à s’en convaincre. « Khatini » étant un terme tunisien qui résume bien l’attitude présidentielle : « je ne suis pas responsable ».



Par Ikhlas Latif
21/10/2022 | 16:21
4 min
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Commentaires
Patriote
@Fares
a posté le 23-10-2022 à 14:47
Les kjouanjias ont eu droit à 100 mille milliards de dinars durant leur décennie et ils les ont delapider en subventions et personne n'a dis ghanouchisran
Ou bhiristan ou laaraedstan!!!
Et mainteneur quand note chère tunisie s'est débarrassé df ka gangrène khouanjias il y a des gens qui osent parler le même langage des khouanjias qui ne veulent que récupérer le pouvoir
Un peu de respect

Fares
@Patriote Vous avez la mémoire ou une mémoire sélective
a posté le à 20:29
Cher Patriote,

Le terme Tounistan et République bannière ont été utilisés à maintes reprises.l pendant le règne des khwanjias.

J'avoue que je n'ai jamais utilisé ou lu le terme Ghannouchistan, peut-être parce que Ghannouchi n'avait pas un contrôle absolu sur le pays comme c'est le cas pour Kaisollah qui a eu tous ces pouvoirs suite à série de mensonges, de manipulations et d'interprétations très laxistes de certaines lois.

L'ARP a été critiquée farouchement parce qu'elle a noyé le pays dans les dettes. Le régime de Kaisollah n'est pas mieux, je dirais même qu' il est bien pire que le régime de ladécennie obscure. A chaque changement de régime, le pays s'enfonce encore plus, une vraie malédiction.
Fares
Erratum
a posté le à 21:53
Il fallait lire "Vous avez la mémoire courte ou une mémoire sélective"

L'écran est trop petit, donc khatini.
GZ
@Patriote
a posté le à 16:06
Bonjour.
"Ghanouchistan" probablement pas. Encore que je ne puisse être affirmatif, "Ghanouchien", je ne sais pas si c'est plus flatteur, et autres amabilités à la pelle, oui et combien !
Lire les commentaires de
@BOUS KHOUK.
Bien à vous.
GZ
Dirigeants au dessus de tout soupçon
a posté le 23-10-2022 à 13:55
Faire amende honorable, reconnaître ses erreurs, son impuissance et son incompétence n'est guère dans les habitudes de nos dirigeants. Encore moins en
tirer les conséquences et sa révérence.
Il n'y a pour nos dirigeants que deux façons de quitter le pouvoir, les pieds devant ou à coups de pied dans le derche. Révolution de la rue ou de palais, coup d'Etat militaire ou médical. Se maintenir au pouvoir est leur unique credo à coup d'élections trafiquées, bourrages des urnes et constitutions tripatouillées.
Survolez le monde arabo-musulman
du mashrek au Maghreb, faites abstraction des monarchies pour qui la question relève du saugrenu, le peu qui reste est triste inventaire de longévités indécentes, incongrues : Bourguiba, qui ne fut pas le pire, Bouteflika, Kadhafi, les Assad père et fils, Saddam, Omar El Béchir*...
Jamais responsables, encore moins coupables.
Il se dit que l'actuel locataire de Carthage, avec son code électoral, sa future Assemblée de godillots atomisée sans courants ni partis est assuré de rempiler pour un nouveau bail sans coup férir.
Apprenti timonier mène en barque peuple de galériens. '?cueil au choix, Charybde ou Scylla.

* Le complexe militaire qui contrôle 60% de l'économie du Soudan ne l'aurait jamais lâché s'il n'avait commencé de craindre pour ses propres intérêts.

GZ
Lu pour vous
a posté le 23-10-2022 à 13:04
En écho au commentaire responsif de @MH que je salue.
Lu dans L'Express version numérique, sous la plume de Francis Fukuyama, auteur de "la fin de l'Histoire".
"Au cours de la dernière décennie, la politique mondiale a été fortement influencée par des '?tats apparemment forts dont les dirigeants ne sont pas contraints par le droit ou les contrepoids constitutionnels. La Russie et la Chine ont toutes deux fait valoir que la démocratie libérale était en déclin de long terme et que leur type de gouvernement, autoritaire et musclé était capable de manière ferme et efficace, alors que leurs rivaux démocratiques débattaient, tergiversaient et ne tenaient pas leurs promesses. Ces deux pays étaient à l'avant-garde autoritaire plus large qui a fait reculer les avancées démocratiques dans le monde entier de la Birmanie à la Tunisie en passant par la Hongrie et le Salvador.
Au cours de l'année écoulée, cependant, il est devenu évident qu'il existait des faiblesses majeures au coeur de ces Etats forts. Ces faiblesses sont de deux ordres.
Premièrement, la concentration du pouvoir entre les mains d'un seul dirigeant au sommet garantit en pratique une prise de décision de piètre qualité et, à terme des conséquences véritablement catastrophiques.
Deuxièmement, l'absence de discussion et de débats publics dans les '?tats forts et de tout mécanisme de responsabilité signifie que le soutien au dirigeant est superficiel et peut s'effriter à tout moment.
Les partisans de la démocratie libérale ne doivent pas céder au fatalisme [...] les autres systèmes politiques sont trop mauvais. Dans toutes les cultures, les gens n'aiment pas la dictature et apprécient leur liberté individuelle...
MH
@GZ
a posté le à 08:14
Merci pour lire pour nous ou nous faire lire vos lectures qui sont toujours de qualité.
Je vous souhaite une excellente début de semaine.
Patriote
Hors sujet
a posté le 22-10-2022 à 18:43
Chere Iklas que doit faire un medecin quand il prend en charge un patient très faible évanouie et avec le sang qui surgit d'une énorme hémorragie
Les règles de l'urgence indique que l'ordre de priorité donne :
1- Arrêter l'hemorragie
2- trouver la cause
3- traiter la cause
4- redonner force au patient
5- remettre Le patient sur pieds
Il faut pas oublier que suite a la decennie noire notre chère Tunisie était dans la même situation catastrophique et le grand sauveur, qui a osé affronter les khouanjias, a le meme plan sue le medecin
1-arrêter l'hémorragie avec le gel du caraco use parlement du gourou et révoquer le gouvernement des khouanjias
2- fermer les portes et les accès au parlement
3-dissoudre les différentes structures des khouanjias qui volent et bloquent tout tel que le conseil sup de la magistrature et libérer l'appareil judiciaire df l'emprise du mechant bhiri et compagnies
4- remettre de nouvelles structures en marche Nouvelle constitution conseil magistrature, isie,
Trouver comment remédier à la dette qui était de 20 milliards milliards et passé à 120 mille milliards
Trouves des ressources financières pour combler les déficits budgétaires
Election nouveau parlement
Etc.....
5- suite à quoi démarre cette étape df reconstruction

Il faut pas oublier que les khouanjias sont comme une gangrène qui attaque le corps d'un patient et pour éradiquer une gangrène il faut vraiment de la gorce et de la patience
Donc arrêtons cf genre d'article d'attaque du pouvoir actuel qui n' est pas responsable de la situation mais qui a hérité cette catastrophe et vraiment on doit remercier touts les responsables
Car le dernier accord avec le FMI est une grand réalisation qui était bloqué depuis 2017
Business news et les journaliste doivent être constructif juste pour la tunisie notre patrie
KS ne lui reste que une année avant les présidentielles et à ce moment c'est votre devoir de nous dire s' il a réussi ou bien échoué et nous aider à faire le bon choix
Fares
S'il vous plaiiiiit, une petite pièce
a posté le à 21:20
"Car le dernier accord avec le FMI est une grand réalisation"

On croit rêver, ce peuple n'a plus aucune dignité, recevoir de l'aumône est devenue une grande réalisation à Kaisistan.

Digage.
Rationnel
A qui la faute?
a posté le 22-10-2022 à 12:35
La direction économique et donc politique de la Tunisie ne peut être contraire a celle du reste du monde.
Dans les 60, la Tunisie a choisit le socialisme d'état avec les coopératives forcées, ce modelé a échoue et le PIB du pays a régresse pendant cette décennie.
Dans les années 70: Hedi Nouira a choisit le modèle de tourisme bas de gamme et la sous-traitance a bon marche et a crée la caisse de compensation pour accompagner les bas salaires exigé par ce modèle. La stratégie n'était qu'une première étape mais les premiers ministres qui lui ont succédé ont préféré s'occuper d'autres choses (arabisation sous Mzali, lutte contre les Khwanjia, tourisme bas de gamme et puis enrichissement familial sous Ben Ali) et le pays n'a pas progresse pour remonter la chaîne de valeur comme l'a fait Taiwan, la Corée du Sud, le Japon, Singapour..peu de pays arrive a remonter la chaîne de valeur pour arriver a l'innovation.
Le modèle économique choisit par Hedi Nouira n'est plus possible ou soutenable, les états unis qui a instaure la politique de libre échange et la mondialisation après la 2eme guerre mondiale et a créé les institutions pour l'accompagner (FMI, BM, OMC, ..) a abandonne cette politique. La première priorité pour les états unis est la re-industrialisation. Une main d'oeuvre a bon marche n'est plus nécessaire puisque tout peut être robotisé. Sony fabrique les Play Station 5 au Japon avec une usine complètement robotisée. Apple qui fabrique ses produits en Chine, doit faire de même en une courte période pour éviter le risque de faillite, si la Chine envahit Taïwan, Apple n'aura plus d' iPhone a vendre. L'indépendance énergitiquet et la re-industrialisation sont les priorité pour l'Europe, les Etats unis sont indépendants en énergie.
Quel est la marge de manoeuvre de Kais Saied et Mme Bouden dans ce monde qui change quand le pays n'a pas de ressources pour investir ou se nourrir?
L'économie de la Tunisie ne représente que 0.004% de l'économie mondiale, la population du pays que 0.15% de la population mondiale. Opérer une transition est difficile, les gagnants (adhérents UGTT, banquiers, hôteliers) de l'étape précédente seront les perdants de la prochaine et vice versa, donc les gagnants vont s'opposer a tout changements et les perdants sont trop faible pour reconnaîtrent leurs intérêts.
MH
La faute à KS et KS seul
a posté le à 07:55
Bonjour Monsieur,
KS a accepté de prendre TOUTE la responsabilité de diriger le pays. Même Mme Bouden, cheffe du gouvernement, en apparence seulement, a aussi visiblement accepté de jouer la figurante. Toutes les décisions sont prises par un seul homme. C'est un choix, on peut le respecter, mais il faut l'assumer. Personne ne peut nier ce fait. Nous avons tous pu constater le résultat durant ces 1 an et 4 mois de regne en maitre absolu digne d'un monarque de moyen age. C'est trop facile de se dérober de sa responsabilité et de dire que ce n'est pas de ma faute, j'ai hérité d'une situation difficile. Vous échouez, vous dégagez et cédez la place à quelqu'un d'autre. ça se passe comme ça partout. Lorsque vous êtes responsable vous avez un devoir de résultat, aucune justification aussi juste soit-elle n'est tolérée. Existe-t-il une plus grande responsabilité que la gestion d'un '?tat ? Comme c'est d'actualité, regardez ce qu'a subit Edouard Philippe, pas tout à fait condamné mais presque. Ce n'est que dans les dictatures, comme en Russie, que la bêtise de leurs dirigeants est louée et vénérée.
Bonne journée.
Jean Neymar
Béllèhi....
a posté le 22-10-2022 à 09:17
Béllèhi cessez d'employer le mot "Président de la République" s'agissant de KS et du 25 juillet 2021 conforté par la suite:
De quel président et de quelle République parlez-vous?
Il s'agit ni plus ni moins de Mèwlènè el Emir KS qui s'est octroyé tous les pouvoirs après 55 ans de république monarchique de Bourguibo-Benaliienne et il attend les élections du 17 décembre pour basculer carrément dans le nouvel Emirat voté par une assemblée route acquise à sa cause...
La sémantique a son importance et c'est les journalistes les premiers, qui doivent apprendre à appeler un chat un chat.....
Oui,la Tunisie a vécu en République;par deux fois:
-De 1881 à 1956 sous le protectorat français,et bien que sous protectorat l'on vivait sous la Chose publique,profitant de la liberté d'expression,existant par ricochets pour ce qui est de la "Chose publique" et pour les décisions qui allaient s'en suivre...
-De 2011 à 2021 ,transformée ensuite d'un point de vue sémantique,en Décennie noire....
A4
Le premier responsable . . .
a posté le 21-10-2022 à 18:29
C'est l'électeur moyen qui ne sait voter que pour des plus cons que lui !!!
Hélas, nous ne faisons que subir la loi des plus cons, vu qu'ils sont majoritaires par le nombre !
Et rien à faire, l'Histoire de l'humanité ne reconnait que trois règles:
1) Le nombre,
2) Le nombre, et
3) Le nombre.
Fares
Impossible n'est pas français, khatini est bien tunisien
a posté le 21-10-2022 à 18:22
La lâcheté est intégrée dans notre culture. Depuis l'enfance, les cancres justifient leurs échecs par le fait que l'instituteur leur ont veut parcequ'ils corrigent ses fautes.

Les dirigeants blâment leurs prédécesseurs et les périodes de kharab alors que la populace blâme al hakim du moment, le hakim qu'ils ont bêtement élu contre toute attente et défiant toute logique.

Le fait que Kaisollah soit à Carthage est une abberation en soi. Il ne démissionnera jamais car il est en plein déni, mais le jour viendra quand il sera digagé violemment à partir du palais de Carthage. Le pire président dans l'histoire de la Tunisie.

Pour les plus jeunes, un épisode de la fameuse série ramadanesque Kathini

https://tinyurl.com/2p8ap228
momo
Lâcheté
a posté le 21-10-2022 à 17:47
Lâcheté ,j'ajouterais cela à "mauvais en démocratie,mauvais en dictature" nul ,incompétent,suffisant , parano ,la liste s'allonge ,les morts aussi ,qu'est ce on attend pour le dégager.
ftouh
What a shame, Mon credo...
a posté le 21-10-2022 à 17:27
...En bon tunisien typique...mangeur d' harissa, karkar invetere' , fumeur de chicha, blabzi et dechireur de plume patente' ...et arrivant toujours en retard, meme si je part a l' heure!!.

et la liste des " qualites" est encore bien longue.

En plus: Buveur de biere, mais faisant mon ramadan,..et critiquant les fataras a tout va...

Mon credo est : khatini, galtouni...sinon allah ghaleb.
C' est ecrit sur mon blason

c' est dans l'ADN ..malgre' mon bac +15 et mon boulot ..clou dans le mur decroche' ..par mes epaules,...

C' etait pour rire...mais j' ai honte de tout cela.

Tout ca demande un re-wiring et un up-date pour se debarasser de ses tares..

Que les personnes qui ne partagent pas au moins une de mes tares levent la main
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Pour revenir au sujet on a elu un president SANS programme ....ben, voila le produit.
On a ete' sujugue' par un preseident qui ne parle pas en dialecte tunisien,...il est dans sa rethorique " du mulet en Irak", et de ses lectures figees.
Une psychanlyse nationale s' impose.
retraité
pas en Tunisie
a posté le 21-10-2022 à 17:20
pas en Tunisie et dans les pays sous développés et les pays arabes les gouvernants s'accrochent au pouvoir jusqu'à la mort ou un coup d'?tat regardez la première ministre du Royaume Uni a échoué dans son programme économique a démissionné au bout de 46 jours de pouvoir ennahdha et ses différents alliés ont appauvri le pays et sa population pendant 11 ans ils sont chassés par l'actuel président qui s'est prorogé tous les pouvoirs mais au lieu de se culpabiliser ils continuent de batailler pour reprendre le pouvoir en association des nouveaux hommes politiques sulfureux .