
Commentant la plénière planifiée pour mercredi 30 mars 2022, le secrétaire général d’Al Jomhouri, Issam Chebbi a soutenu qu’il faut interpréter cet état de fait d’un point de vue politique, comme étant un pas pour faire bouger les choses. Certes, il a admis que la séance prévue demain ne va pas régler le problème, mais le chef de l’Etat pourrait saisir cette occasion pour la transformer en un pas positif en renouant le contact avec les forces vives du pays.
Et de marteler que l’"omniprésidence" n’est pas la solution et le pays est en train de reculer de jour en jour.
« Le pays vit dans une situation exceptionnelle depuis plus de huit mois et la crise est en train de s’aggraver. L’accaparation des pouvoirs par le président de la République a aggravé davantage la crise. Les élus ne doivent pas considérer cela comme une victoire, un retour en arrière ou un regain de pouvoirs mais qu’ils doivent œuvrer pour la mise en place du dialogue auquel ils ont appelé », a affirmé le politicien.
Et de marteler : « Le Tunisien a besoin aujourd’hui que des voix de sagesse et de raison s’élèvent et poussent vers un dialogue national qui met fin à la crise. Le pays est menacé de dissension, si on continue sur la voie actuelle ».
M. Chebbi a souligné : « Personne des deux clans ne doit imposer son opinion, notre appel aujourd’hui que tous s’unissent pour entamer un dialogue, préserver l’unité nationale et l’unité des structures de l’Etat ».
I.N

