À partir du moment où notre NATION est devenue la plus vaste pépinière de traitres de l'univers, tout ce qui en découlera, sera indubitablement dévastateur & destructeur.
Salutations.
Un documentaire réalisé par une jeune Tunisienne et diffusé par la chaîne « Al Jazeera documentaire », le 17 décembre 2016, soit le jour du 6ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, critique ouvertement l’Institut Pasteur.
Dans ce film documentaire intitulé : « Les assassins ne peuvent pas concevoir les remèdes », la réalisatrice, dénommée Imen Ben Hassine, évoque de présumées irrégularités constatées lors d’essais thérapeutiques réalisés en Tunisie pour lutter contre la leishmaniose cutanée. Des allégations fermement condamnées et réfutées par l’Institut qui pointe du doigt une campagne de dénigrement le visant.
Dans ledit documentaire, commandité par Al Jazeera, la réalisatrice critique et condamne une prétendue « implication de l’Institut Pasteur dans des expériences menées sur des enfants tunisiens, avec la collaboration du Pentagone et une société israélienne, moyennant la somme de 50 dinars pour chaque enfant… ». Une histoire digne d’un scénario hollywoodien et imprégnée d’allégations qui portent gravement atteinte à l’image de l’institut et à celle des scientifiques tunisiens ainsi qu’à leur crédibilité.
Le déclenchement de l’affaire et de la polémique datent de mars 2016, ce qui avait entraîné, déjà à l’époque, une réaction et des précisions du premier responsable de l’Institut en la personne de son directeur, Hechmi Louzir en indiquant qu’en Tunisie, la leishmaniose cutanée constitue un problème de santé publique majeur, avec plusieurs milliers de cas déclarés par an, touchant essentiellement les enfants, dans le centre et le sud du pays.
Bien qu’elle soit généralement bénigne, la leishmaniose cutanée, ajoutait-il, est marquée par la persistance de cicatrices indélébiles et donc très inesthétiques, entraînant un préjudice social et psychique, surtout chez les femmes et les enfants. Son traitement classique est contraignant car il repose sur des injections et expose, parfois, à des effets secondaires et un risque de toxicité non négligeables.
Et au Pr Louzir d’ajouter que le nouveau traitement, conçu par les chercheurs tunisiens, présente l’avantage de ne pas laisser des cicatrices inesthétiques sur la peau et l’absence de rechute. Une découverte qui a valu à l’équipe de recherche une publication dans la revue le New England Journal of Medicine.
« Si ce traitement conçu par le centre de recherche tunisien pouvait porter atteinte à la santé des patients, cette étude aurait-elle été publiée dans une revue aussi prestigieuse dans le domaine de la médecine? », s’interrogeait-il en substance.
Or voilà que l’affaire ressurgit avec la finition du documentaire et sa diffusion par Al Jazeera en cette date du 17 décembre, ce qui n’est pas resté sans riposte de la part des parties et des autorités tunisiennes concernées.
En effet, l’Institut Pasteur réaffirme que « le travail de recherche portant sur la Leishmaniose cutanée est l’exemple-même d’une recherche orientée vers un besoin prioritaire de santé qui aura un impact sur la santé de la population tunisienne. Ce travail est cité comme une référence internationale de responsabilité sociale et accrédite la grande qualité de la recherche médicale en Tunisie ».
Hechmi Louzir, directeur de l’Institut a annoncé, également, avoir porté plainte judiciaire contre Imen Ben Hassine et la chaîne Al Jazeera qui sont à l’origine du documentaire en question contenant de nombreuses données mensongères et diffamatoires à l’encontre des autorités médicales tunisiennes.
Pour sa part, Samira Meraï, ministre de la Santé, et en marge de sa participation à la réunion des membres du gouvernement, dimanche 18 décembre 2016, a démenti tous les faits rapportés dans le documentaire diffusé sur la chaîne d’Al Jazeera. Samira Meraï a considéré que le documentaire d’Al Jazeera porte une atteinte à la Tunisie et à « l’une des meilleures institutions tunisiennes qu’est l’Institut Pasteur ».
A rappeler que le documentaire, incriminé, prétend « l’existence d’une implication de l’Institut Pasteur ainsi que le département de la Santé dans un complot avec un laboratoire pharmaceutique en rapport avec Israël, où un médicament aurait été testé sur 400 enfants originaires de Sidi Bouzid ».
Bon à mentionner, le passage de la réalisatrice, Imen Ben Hassine samedi 17 décembre 2016 dans l’émission « Labess » avec Naoufel Ouertani sur Al Hiwar ettounsi où elle a essayé de défendre le bien-fondé de son travail documentaire tout en axant ses critiques sur le volet de « l’éthique et sur une question de principes ».
Mais toutes ses thèses ont été démontées et fustigées par l’animateur qui l’a accusée de vouloir « faire embraser le pays et, plus précisément, Sidi Bouzid en cette date remarquable qu’est le 17 décembre ».
Il faut dire que le raisonnement établi est logique dans le sens où le choix de la date et de la population ciblée, en l’occurrence celle de Sidi Bouzid, ne peut nullement être gratuit. Il est ainsi pernicieux dans l’esprit de provoquer une certaine psychose touchant à un volet vital qu’est la santé des citoyens, plus particulièrement celle des enfants.
Mais l’objectif recherché par Al Jazeera et la réalisatrice du documentaire ne semble pas avoir été atteint. D’abord, parce que la chaîne qatarie n’est pas à son coup d’essai et que ses agendas politiques sont désormais connus, affectant ainsi sa crédibilité. Aussi, au vu de l’actualité trop fournie en ces jours-ci, cette polémique s’est vue noyée par d’autres événements de plus haute gravité.
Ainsi et bien que suscitant une certaine polémique, le documentaire sur la leishmaniose cutanée n’a pas eu l’effet escompté par ses auteurs et réalisateurs alors que la réaction des parties tunisiennes concernées s’est inscrite, fermement, dans la défense de l’Institut tunisien.
Sarra HLAOUI
Un documentaire réalisé par une jeune Tunisienne et diffusé par la chaîne « Al Jazeera documentaire », le 17 décembre 2016, soit le jour du 6ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, critique ouvertement l’Institut Pasteur.
Dans ce film documentaire intitulé : « Les assassins ne peuvent pas concevoir les remèdes », la réalisatrice, dénommée Imen Ben Hassine, évoque de présumées irrégularités constatées lors d’essais thérapeutiques réalisés en Tunisie pour lutter contre la leishmaniose cutanée. Des allégations fermement condamnées et réfutées par l’Institut qui pointe du doigt une campagne de dénigrement le visant.
Dans ledit documentaire, commandité par Al Jazeera, la réalisatrice critique et condamne une prétendue « implication de l’Institut Pasteur dans des expériences menées sur des enfants tunisiens, avec la collaboration du Pentagone et une société israélienne, moyennant la somme de 50 dinars pour chaque enfant… ». Une histoire digne d’un scénario hollywoodien et imprégnée d’allégations qui portent gravement atteinte à l’image de l’institut et à celle des scientifiques tunisiens ainsi qu’à leur crédibilité.
Le déclenchement de l’affaire et de la polémique datent de mars 2016, ce qui avait entraîné, déjà à l’époque, une réaction et des précisions du premier responsable de l’Institut en la personne de son directeur, Hechmi Louzir en indiquant qu’en Tunisie, la leishmaniose cutanée constitue un problème de santé publique majeur, avec plusieurs milliers de cas déclarés par an, touchant essentiellement les enfants, dans le centre et le sud du pays.
Bien qu’elle soit généralement bénigne, la leishmaniose cutanée, ajoutait-il, est marquée par la persistance de cicatrices indélébiles et donc très inesthétiques, entraînant un préjudice social et psychique, surtout chez les femmes et les enfants. Son traitement classique est contraignant car il repose sur des injections et expose, parfois, à des effets secondaires et un risque de toxicité non négligeables.
Et au Pr Louzir d’ajouter que le nouveau traitement, conçu par les chercheurs tunisiens, présente l’avantage de ne pas laisser des cicatrices inesthétiques sur la peau et l’absence de rechute. Une découverte qui a valu à l’équipe de recherche une publication dans la revue le New England Journal of Medicine.
« Si ce traitement conçu par le centre de recherche tunisien pouvait porter atteinte à la santé des patients, cette étude aurait-elle été publiée dans une revue aussi prestigieuse dans le domaine de la médecine? », s’interrogeait-il en substance.
Or voilà que l’affaire ressurgit avec la finition du documentaire et sa diffusion par Al Jazeera en cette date du 17 décembre, ce qui n’est pas resté sans riposte de la part des parties et des autorités tunisiennes concernées.
En effet, l’Institut Pasteur réaffirme que « le travail de recherche portant sur la Leishmaniose cutanée est l’exemple-même d’une recherche orientée vers un besoin prioritaire de santé qui aura un impact sur la santé de la population tunisienne. Ce travail est cité comme une référence internationale de responsabilité sociale et accrédite la grande qualité de la recherche médicale en Tunisie ».
Hechmi Louzir, directeur de l’Institut a annoncé, également, avoir porté plainte judiciaire contre Imen Ben Hassine et la chaîne Al Jazeera qui sont à l’origine du documentaire en question contenant de nombreuses données mensongères et diffamatoires à l’encontre des autorités médicales tunisiennes.
Pour sa part, Samira Meraï, ministre de la Santé, et en marge de sa participation à la réunion des membres du gouvernement, dimanche 18 décembre 2016, a démenti tous les faits rapportés dans le documentaire diffusé sur la chaîne d’Al Jazeera. Samira Meraï a considéré que le documentaire d’Al Jazeera porte une atteinte à la Tunisie et à « l’une des meilleures institutions tunisiennes qu’est l’Institut Pasteur ».
A rappeler que le documentaire, incriminé, prétend « l’existence d’une implication de l’Institut Pasteur ainsi que le département de la Santé dans un complot avec un laboratoire pharmaceutique en rapport avec Israël, où un médicament aurait été testé sur 400 enfants originaires de Sidi Bouzid ».
Bon à mentionner, le passage de la réalisatrice, Imen Ben Hassine samedi 17 décembre 2016 dans l’émission « Labess » avec Naoufel Ouertani sur Al Hiwar ettounsi où elle a essayé de défendre le bien-fondé de son travail documentaire tout en axant ses critiques sur le volet de « l’éthique et sur une question de principes ».
Mais toutes ses thèses ont été démontées et fustigées par l’animateur qui l’a accusée de vouloir « faire embraser le pays et, plus précisément, Sidi Bouzid en cette date remarquable qu’est le 17 décembre ».
Il faut dire que le raisonnement établi est logique dans le sens où le choix de la date et de la population ciblée, en l’occurrence celle de Sidi Bouzid, ne peut nullement être gratuit. Il est ainsi pernicieux dans l’esprit de provoquer une certaine psychose touchant à un volet vital qu’est la santé des citoyens, plus particulièrement celle des enfants.
Mais l’objectif recherché par Al Jazeera et la réalisatrice du documentaire ne semble pas avoir été atteint. D’abord, parce que la chaîne qatarie n’est pas à son coup d’essai et que ses agendas politiques sont désormais connus, affectant ainsi sa crédibilité. Aussi, au vu de l’actualité trop fournie en ces jours-ci, cette polémique s’est vue noyée par d’autres événements de plus haute gravité.
Ainsi et bien que suscitant une certaine polémique, le documentaire sur la leishmaniose cutanée n’a pas eu l’effet escompté par ses auteurs et réalisateurs alors que la réaction des parties tunisiennes concernées s’est inscrite, fermement, dans la défense de l’Institut tunisien.
Sarra HLAOUI