
Le coordinateur du collectif Soumoud, Houssem Hammi, est intervenu, mercredi 24 juillet 2024, dans la matinale d’Express FM.
Il a annoncé que le collectif déposera un recours contre la condition de dépôt du bulletin n°3 exigée par l’Isie pour les dossiers de candidature à la présidentielle du 6 octobre.
Houssem Hammi a souligné que le climat électoral actuel restreint le pluralisme politique et que les délais de la campagne électorale ainsi que les exigences de parrainage suggèrent une manipulation délibérée du processus pour éliminer la concurrence.
On notera que le PDL a également décidé le dépôt d’un recours visant les conditions de candidature à la présidence de la République. Ils cibleront principalement la condition de dépôt d’une copie du bulletin n°3 et d’une demande comportant une signature légalement authentifiée par une autorité administrative.
Le coordinateur du collectif Soumoud a aussi évoqué les recours qui seront déposés par les candidats qui se verront refuser leur dossier pour des mobiles qui ne sont pas de leur ressort. Les délais d’obtention du B3 notamment. Il a aussi dit craindre que le climat actuel débouche sur un recours auprès du tribunal administratif contestant les résultats des élections.
Ce même point a été cité hier par le professeur de droit constitutionnel, Amin Mahfoudh. Il avait affirmé que les innombrables défaillances peuvent torpiller le processus et ouvriraient la possibilité à des recours auprès du Tribunal administratif pour annuler les résultats de l’élection.
Amin Mahfoudh a appellé Kaïs Saïed à retirer le décret de convocation des électeurs et à reconsidérer tout le processus afin d’éviter un tel scenario.
Le forum des forces démocratiques a appelé, pour sa part, à une mobilisation générale pour défendre les droits démocratiques des Tunisiens. Il a considéré que les élections dans les conditions actuelles constituent une violation flagrante du principe de transfert pacifique du pouvoir, acquis au prix de luttes historiques. Le forum a également annoncé son intention de contester les décisions de l’instance électorale devant la justice administrative, espérant ainsi rectifier les manquements perçus dans le processus électoral.
Houssem Hammi a souligné que l’assainissement du climat électoral est indispensable et qu’il est de la responsabilité de tous les Tunisiens de s’y atteler.
M.B.Z
La législation tunisienne exige le B3 de tout candidat à la fonction publique, quel que soit son grade. Alors que dire de la fonction présidentielle. Nous tunisiens, ne voulons plus d'escrocs au Palais de Carthage. Si le candidat Kais Said présente son B3, alors, pourquoi les autres ne le feraient pas?
Je rassure aussi tous les gens par-ci par-là, qui se hâtent pour prendre la place de Kais Said: le Président Said a été élu en 2019, pour un mandat de cinq ans, renouvelable deux fois. Et par conséquent, si les tunisiens le souhaitent, Kais Said peut rester au Palais de Carthage 15 ans.
Si Dieu lui prête vie, Said a le temps, la volonté et les moyens, pour faire de la Tunisie un pays prospère, qui saura trouver la place qu'il mérite dans le groupe Brics. Je vois mon pays plus proche de la Chine et de la Russie, que d'un Occident en déclin, qui a perdu crédibilité, valeurs humaines et dignité.
Président Said, préparez-vous, le chemin est très long, l'ambition des tunisiens est très grande.
1 le mandat est renouvelable 1 seule fois
2 c votre droit d'être sujet pas citoyen
3 vous n'avez apparemment rien compris au sujet du B3
Temps cette belle expression; on a les meilleurs pilotes du monde, les meilleurs médecins, les meilleurs ingénieurs '?'. Heheheh mela chbi haletkom hakka? Heyla'?'..
si oui alors reponsez vous memeà votre commentaire
L'idée qui consiste
à considérer le tunisien, porteur d'une deuxième nationalité, est potentiellement traîtres, elle est exécrable, injustifiée et révoltante. Cela dessert la
Tunisie.
De plus, avoir une seule nationalité n'est pas gage de fidélité à son pays.
Les responsables traîtres de la décennie noire, à l'exception de quelques uns, ne sont pas des binationaux.
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On devrait prendre l'exemple des israéliens qui souvent très souvent ont plusieurs nationalités et ont toujours travaillé les intérêts
d'Israël. A titre d'exemple, l'ex-président de la FED aux USA est devenu ministre de la finance en Israël.
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