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Mahfoudh appelle Saïed à retirer le décret de convocation des électeurs et à reconsidérer tout le processus
23/07/2024 | 15:14
3 min
Mahfoudh appelle Saïed à retirer le décret de convocation des électeurs et à reconsidérer tout le processus

 

Le professeur de droit constitutionnel, Amin Mahfoudh, a indiqué, mardi 23 juillet 2024, sur Mosaïque FM, que le climat électoral tunisien connaît un certain nombre de « défaillances et de dépassements », reliés notamment à la « neutralité de l’État ».

« Dans une démocratie qui se respecte, la date des élections est soumise au cadre juridique et n’est pas dictée par la volonté des uns ou des autres (…) Quand nous lisons le décret de convocation des électeurs nous n’y trouvons aucune mention de la moindre base légale car il n’y en pas. Kaïs Saïed a aussi mis la main sur les prérogatives du législatif. Il a été élu sur la base de la constitution de 2014 cela suppose que son mandat prend fin à la parution de la constitution de 2022 qui doit fixer la date des prochaines élections et cela n’a pas été fait (…) Le domaine électoral devient donc une prérogative exclusive du législateur et c’est là où réside la défaillance fondamentale (…) Celui qui a choisi la date s’est aussi porté candidat et a touché ainsi à la neutralité de l’État, en plus de cela, il a profité de l’occasion pour publier une floppée de décrets dont certains qui ont touché directement à la justice et à la liberté d’expression empêchant ainsi de fournir un climat de liberté pour des élections transparentes et intègres », a déclaré Amin Mahfoudh.

 

Concernant le rôle de l’Isie, il a estimé que l’instance a aussi commis des dépassements dans la mesure où elle est appelée à publier le calendrier électoral en se basant sur la constitution et le code électoral. « Son calendrier doit aussi servir la liberté et non imposer le plus de restrictions. Les autres instances publiaient leur calendriers neuf mois avant les élections car tous ceux qui le souhaitaient pouvaient présenter leur candidature. L’Isie doit respecter la constitution qui a garanti la liberté de l’individu, la protection des données personnelles et qui lui octroi la seule prérogative d’organiser les élections selon la loi électorale (…) Le code électoral aurait dû être amendé par le législateur (…) Autre point, la logique, en se basant sur le fait que Kaïs Saïed a été élu sur la base de la constitution de 2014 et a prêté serment le 23 octobre, voudrait que le nouveau président soit en poste le 23 octobre prochain. Cela suppose que les deux tours se tiennent assez longtemps avant cette date. Si nous restons dans la logique de 2014, le délai électoral sera inéluctablement dépassé et l’Isie n’a pas assumé son rôle et n’a rien fait pour mettre en place un climat sain », a ajouté Amin Mahfoudh.

 

Il a souligné que l’administration dans son intégralité doit obéir au principe de neutralité ainsi que tous les appareils de l’État. « Chaque partie dans l’administration qui intervient pour soutenir un candidat commet un crime électoral et chaque candidat qui use de l’État, de ses appareils ou de ses ressources en sa faveur commet un crime électoral. Quand l’Isie impose aux candidats de retirer le formulaire de parrainage et publie le texte le 17 juillet, elle contraint les candidats à des délais irréalisables et n’a pas garanti un climat sain aux candidats (…) Il n’est pas dans l’intérêt du pays de poursuivre ce processus (…) Kaïs Saïed a donné, de sa propre main, au peuple, le droit de résistance à l’oppression et c’est une solution que je ne juge pas préférable car elle serait coûteuse. Afin de rectifier ce processus, au moindre coût, Kaïs Saïed devrait retirer le décret de convocation des électeurs, qu’une initiative législative soit élaborée pour proposer un délai raisonnable et une autre pour amender le code électoral conforme à la constitution de 2022 et que l’isie publie un calendrier qui permette aux candidats de récolter leurs parrainages. Je ne doute pas du patriotisme de Kaïs Saïed et je l’appelle à reconsidérer ce processus. Dans l’état actuel des choses, ces élections ne peuvent être libres et transparentes », a conclu M. Mahfoudh.

 

Pour le constitutionnaliste, les innombrables défaillances peuvent torpiller le processus et ouvriraient la possibilité à des recours auprès du Tribunal administratif pour une annulation des résultats de l’élection.

 

 

M.B.Z 

23/07/2024 | 15:14
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Commentaires
DHEJ
A arreter et maintenant
a posté le 24-07-2024 à 11:58
Fait-il de la politique et non un ais de professeur de droit constitutionnel... A arrêter et maintenant.
Adel bouaziz
!!!
a posté le 24-07-2024 à 10:51
Si mah fou dh.
'? '?'?'? '?'? '? '?'?'?'? '?' ' '?'?' '?' '?'?'? '? '?'?'? '?'?'?.
'?'?
cesarios
laisse le temps nous dévoile.......................
a posté le 23-07-2024 à 20:52
Votre collègue sadok BELAÏD A PRIS LA DECISION DE SE TAIRE POUR LA SIMPLE RAISON Qu'il s'est trouvé en train de labourer dans la mer, aucun entendant malgré que notre chère ET VAILLANTE TUNISIE compte les meilleurs culots du droit constitutionnel dans le monde, alors laisse le temps qui fait son temps et c'est l'analyse des causes , des effets ,et des résultats qui SERAIENT TOUJOUS PRODUCTFS, SOIT - ILS POSITIFS OU NEGATIFS
SALIM
IL FAUT SAVOIR QUITTER LA TABLE
a posté le 23-07-2024 à 19:07
1-Mr Mahfoudh, puisque vous aimez les chansons Françaises, il y'a une belle chanson de CHARLES AZNAVOUR qui dit :

II faut savoir quitter la table Lorsque l'amour est desservi Sans s'accrocher, l'air pitoyable
il faut savoir coûte que coûte Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte S'en aller sans se retourner
Il faut savoir cacher ses larmes Mais, moi, mon coeur, je n'ai pas su.

2-IL y a aussi une belle chanson Franco-Anglaise du grand acteur ANTHONY QUINN en duo qui dit : Nous deux c'est fini .Nous c'est bien fini.Il faut se quitter nous deux c'est fini .(donc n'évoquer plus Kais SAIED).

3-Puisque vous avez utilisé ,antérieurement la chanson de DALIDA, pour se plaindre de la non prise en compte ,par Kais Saied de votre brouillon de constitution, je vous eclaire qu'il s'agit d'une reprise de la chanson originale de la chanteuse folk américaine MELANIE SAFKA,(trés connue pour son grand tube LAY DOWN, candles in the rain) :WHAT HAVE THEY DONE TO MY SONG.la chanson dit :

Regarde ce qu'ils ont fait à ma chanson
Eh bien, c'est la seule chose que je pouvais faire à moitié bien
Et ça tourne mal, ma
Regarde ce qu'ils ont fait à ma chanson
Regarde ce qu'ils ont fait à mon cerveau
Eh bien, ils l'ont choisi comme un os de poulet
Et je pense que je suis à moitié fou, ma
Regarde ce qu'ils ont fait à mon cerveau
Ils ont changé ma chanson, ma
Ils ont changé ma chanson
C'est la seule chose que je peux faire
Et ce n'est pas bon, ma.

Cette chanson pourrait refleter votre état psychique et votre amertume ,et pourrait expliquer le refus de votre brouillon (c'est la seule chose que vous pouvez faire à MOITIE bien)

4-Vos déclarations refletent un état psychique (sentiments de frustration et amertume) et sont trés subjectifs et n'ont aucun fondement ni constitutionnel, ni politique ni logique, et ne meritent pas de discussion. POINT A LA LIGNE.
SALIM
AL BOUKEE ALA AL ATLEL!!!
a posté le 23-07-2024 à 18:54
y a habibi kollou chaiin bi kadha.
BOUSS KHOUK
mahfoudh
a posté le 23-07-2024 à 16:11
Beki mefhimt rouhik ! KAISSOUN kalilkoum SAYEB SALAH .
CITOYEN
MR MAHFOUDH
a posté le 23-07-2024 à 15:51
Le Président ne vous a pas écouté lors de l'élaboration de la Construction de 2022. Il ne va pas le faire aujourd'hui non plus.
le financier
amin cherche des problemes
a posté le 23-07-2024 à 15:49
amin cherche des problemes.
Son analyse de droit constit aurait du etre propos2 en tete a tete avec KS des le mois d avril , maintenant c est juste vouloir rejeter le resultat de l election et cela va dans le sens helas de ceux qui sont en prison