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Houcine Abassi : Dans l'affaire Petrofac, chacun doit prendre ses responsabilités
21/09/2016 | 13:20
1 min
Houcine Abassi : Dans l'affaire Petrofac, chacun doit prendre ses responsabilités

 

C’est sur Jawhara FM que s’est exprimé le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, ce mercredi 21 septembre 2016, pour parler l’affaire Petrofac.

 

« La situation n’est pas désastreuse ! Nous faisons néanmoins face à une situation difficile qui demande aux Tunisiens, hommes et femmes de faire des sacrifices pour leurs pays » a commencé par dire le secrétaire général de la centrale syndicale.

 

Il a aussi tenu à souligner que les protestataires de Kerkennah ne font pas partie de l’UGTT « la centrale syndicale n’a rien à voir avec ce qui se passe. Au contraire, nous somme lésés ! Les employés de Petrofac qui sont syndiqués se retrouveront au chômage si cette entreprise quitte définitivement le pays » a informé M. Abbassi avant d’expliquer que des efforts ont été fournis pour désamorcer la crise : « J’ai personnellement discuté avec les protestataires l’année passée mais on n’a pas réussi à trouver une solution viable pour toutes les parties. La seule chose claire c’est qu’il n’est de l’intérêt de personne que cette entreprise quitte le pays ».

 

En conclusion, Houcine Abassi a tenu à informer que l’entreprise couvre 12% des besoins en gaz naturel de la Tunisie « et donc on devra aller s’approvisionner en Algérie puisant ainsi dans notre réserve de devises. Je souhaite que chacun prenne ses responsabilités dans cette affaire ».

 

S.A

21/09/2016 | 13:20
1 min
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Commentaires (35)

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URMAX
| 22-09-2016 17:51
MAIS ASSEZ DE GREVES, BON SANG !
Mais ça fait (désolé pour le terme) chier, à la fin !
MAIS REMETTEZ-VOUS AU TRAVAIL, GRAND PARESSEUX (ET COMPAGNIE) !
Que faites-vous comme emploi, dans la vie (votre métier, pas votre fonction de syndicaliste à la noix !) : Rendement ZERO ??? !!! ???
QUELLE CATASTROPHE FAITES-VOUS POUR VOTRE PAYS, VOTRE NATION ; CELLE DANS LAQUELLE VOUS AVEZ GRANDI ? EST-CE CELA VOTRE RECONNAISSANCE ENVERS VOTRE CONTREE, L'AMOUR DE LA NATION ?

PAR MON TRAVAIL, J'AURAIS AUSSI PU - TRES FACILEMENT - EXERCER DANS UN AUTRE PAYS ; mais j'ai choisi de rester ici, d'y vivre ET D'Y TRAVAILLER - ENORMEMENT - ; mais CERTAINEMENT PAS POUR LE METTRE CARREMENT À GENOUX COMME VOUS LE FAITES, MALHEUREUSEMENT, AVEC TOUTE CES GREVES !

METTONS-NOUS TOUS AU TRAVAIL, TRES FORT, MÊME EN GAGNANT MOINS.
PENSONS D'ABORD À L'ECONOMIE NATIONALE ; NOUS VERRONS LES SALAIRES APRES !
PENSEZ À VOS ENFANTS ; QUE LES LASSERIEZ-VOUS ? UN PAYS EN FAILLITE ECONOMIQUE ?
Méditez un peu, Monsieur ABBASSI et surtout, PESEZ LA CONSEQUENCE DE VOS ACTES !

safsaf123
| 22-09-2016 17:35
Je croit que cet homme devrait s'appeler abu bakru il baghdadi de la Tunisie. Quand il dit que chacun doit prendre ses responsabilités il ne parle certainement pas de celui de l'ugtt qui refuse d'admettre que le droit au travail même quand les autres font grève doit être respecté. On a vu dans des entreprises 3 ou 4 grévistes syndiqués bloquer des centaines d'autres qui veulent travailler. Il refuse aussi de criminaliser le blocage des entreprises par des racailles, soit disant qu'il s'agit de criminaliser les actions de manifestation sociale.

Il n'a pas compris que Petroface ne peut pas résoudre a elle seule le problème de chomage de cette ile. Il n'a pas compris que les énergumènes qui bloquent cette entreprise ne cherche pas un travail mais juste une rémunération pour ne rien foutre.

A quand le réveil des kerkenniens pour neutraliser par la force ces énergumènes.

Il s'agit du même cas aussi dans le bassin minier.

L'état doit laisser Petrofac partir le peuple kerkennien saura que c'est à cause de ces racailles, de l'ugtt et du front populaire.

A quand un chômage de 80% a Kerkennah pour que les habitants de cette merveilleuse île réagissent et foutre dans la mer ces racailles

tounsi
| 22-09-2016 16:50
d'accord assumez les siennes

M'hamed bBen Mohamed Belkhodja
| 22-09-2016 15:50
Le rôle de l'UGTT est de défendre les intérêts des travailleurs. Monsieur Abassi doit nous dire ce qu'a fait l'UGTT a fait pour les travailleurs de Petrofac

Jalloul
| 22-09-2016 12:17
Si houcine vous devez vous souvenir de l'instance qui a appelé à la grève générale à Kerkena le 16 avril dernier. Ils ne sont jamais ces gens de 'UGTT. Ils mettent le pays à genou et ils pleurent sur son sort.

afour
| 22-09-2016 11:42
oui mr abbassi tout le monde a une part de responsabilite sauf vous qui etes au dessus de tout soupcon

KHneji
| 22-09-2016 09:42
Tout les gvts depuis le 14 jan et jusqu'a maintenant n'ont pas eu le courage et l'audace de dire à ABASSI: STOP.L'ugtt est responsable et doit assumer ses responsabilités... il faut arrêter ces mascarades!!!

AMOROS
| 22-09-2016 09:02
Houcine El Abbassi à l instar de ses maîtres Abdessalem Jerad et Ismaïl Sahbani est une personne au comportement caméléonien . Il change de langage selon les circonstances et les situations pour vu que son statut ne soit pas touché. Le secrétaire général de l UGTT et son bureau exécutif ont laissé le dossier de Petrofac entre les mains de l union régionale URT Sfax qui malheureusement a usé de de pratiques qui n ont rien à voir avec le syndicalisme pour imposer des propositions inacceptables.la Tunisie est dotée de lois et d institutions qui doivent être respectées. Petrofac est regi par des textes législatifs et des conventions qui doivent être respectés par toutes les parties (gouvernements Tunisien et anglais, UGTT, Petrofac, société civile à Kerkennah...). L UGTT doit se rappeler qu il n est pas au dessus des lois du pays. Leurs communiqués ne sont pas sacrés et que leur chef n est pas un saint intouchable. On le remercie et on le félicite pour tout le bien qu il fait pour son pays mais on le condamné pour ses erreurs parfois irréparables et préjudiciables pour la patrie. Il est temps pour tous les acteurs de la vie politique en Tunisie pour prendre leurs responsabilités et de corriger leurs erreurs. À bon entendeur.

medeve
| 22-09-2016 08:35
L'UGTT n'a pas pris de position claire pour arrêter ces grévistes qui par leur agissement vont pousser les investisseurs étranger à quitter le Pays et ils n'auront que leurs yeux pour pleurer. Mr Abassi doit prendre des mesures fermes devant de telle situation!

saz
| 22-09-2016 08:33
L'affaire Petrofac ne date pas de janvier 2016 mais bien avant puisque l'entreprise avait déjà menacé de partir en 2015. Cette affaire a été prise à la légère dès le début: très peu de communication sur le sujet (médias et autorité) et absence de responsable sur le terrain. Le résultat est que l'opinion publique , mal informée,
n' a pas réalisée la gravité de la situation et s'est cantonnée dans des préjugés du type, les protestataires sont des personnes voulant être payées à ne rien faire, priorité des kerkenniens à l'embauche, le pétrole est kerkennien, l'UGTT, le FP et Ettahrir n'arrêtent pas de mettre de l'huile sur le feu etc.. et cela durant plusieurs mois.Des choses très graves se sont déroulées à Kerkennah ternissant l'image de ses habitants. Les choses auraient du être claires dès le début. Ainsi:
- la grève est légale et un droit inaliénable du travailleur, pas forcément le sit in surtout s'il entrave la bonne marche de l'entrprise
- Petrofac n'est pas une oeuvre de bienfaisance mais une entreprise qui a signé des accords avec le gouvernement tunisien auxquels ce gouvernenment doit se conformer et toute négociation aurait du avoir lieu avec les autorités dès le début
- la tentative de lever le sit in en avril dernier aurait du découler d'une décision de justice qui l'aurait déclaré illégal et non pas manu militari comme on l'a fait avec toutes les violences qui ont suivi
- Le pétrole au large de Kerkennah est une richesse nationale et non locale et doit profiter à tous les Tunisiens et non pas aux seuls Kerkenniens
- l'embauche chez Pétrofac doit intéresser tous les Tunisiens et non pas uniquement les Kerkenniens comme je l'ai entendu dire; un Le Pen ne dit pas mieux lorsqu'il parle de préférence nationale
- le chômage est notre gros problème actuellement: il doit se résoudre globalement et non par petits bouts, régions par régions, au risque de déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Ces quelques idées, mises sur table dès le début, aurait du servir de cadre de négociations plutôt que de s'empétrer d'emblée dans des revendications et s'engager dans la politique du pire pour en arriver finalement à supplier Petrofac de rester. Après le départ de Petrofac il y aura certainement un repreneur mais je crains que les conditions de l'accord soient plus contraignantes pour le pays.