Le dirigeant nahdhaoui, Noureddine Bhiri a publié un statut, dimanche 25 juillet 2021, à la suite des mouvements de protestations et des attaques ayant ciblé certains bureaux régionaux du mouvement à l’intérieur du pays.

Noureddine Bhiri a entamé son post en voulant s’aligner sur la déclaration précédente du président d’Ennahdha Rached Ghanouchi, assurant qu’aucun évènement ne peut prendre le dessus sur la guerre contre le coronavirus.

Et d’enchaîner très en colère : « Vos crimes abominables, prémédités et commandités ayant atteint les incendies, le lynchage, les tentatives de meurtre et le vol témoignent de votre bassesse éthique et morale et de votre échec dans la mise en application de votre plan criminel visant à jeter le pays entre les griffes de la zizanie et des putschs, alors que notre peuple mène une guerre sans merci contre l’épidémie ».

Noureddine Bhiri a poursuivi sa tirade en préférant des menaces : « Vous allez payer le prix de vos crimes devant la justice et selon les dispositions de la loi. Les incitateurs à la violence et au meurtre parmi les partisans de Abir, du mouvement Echaâb, Al Watad et ceux qui se désignent en tant que partisans du président de la République doivent assumer la responsabilité de leur actes. Le projet de l’anarchie et de putsch soutenu depuis l’étranger et par les chaînes Al Hadath et Al Arabiya a échoué et s’est achevé », indique le dirigeant nahdhaoui avec beaucoup d’arrogance, malgré tout le rejet affiché aujourd’hui du mouvement islamiste et de ses dirigeants.

Noureddine Bhiri, en lançant ses menaces, semble confiant en disant que son mouvement ferait recours à la Justice. Une justice qu’il semble bien connaitre, notamment, après son passage à la tête de ce département. La haine visible des manifestants envers le mouvement islamiste n'est qu'un cumul d'années où Ennahdha a régné en maître sur l'échiquier politique avec l'échec qu'on connait aujourd'hui.

S.H