
L'ancien député et figure du parti Attayar, Hichem Ajbouni a lancé un coup de gueule quant à la situation des droits et des libertés en Tunisie. Il est revenu, dans une publication Facebook du 17 mai 2023, sur les arrestations ayant touché des politiciens, des journalistes, des avocats, des activistes et même de simples citoyens ayant écrit une chanson satirique critiquant la législation en vigueur en matière de consommation de cannabis.
« Au pays de Kamistan,
S’opposer au pouvoir en place signifie se retrouver accusé de complot contre la sûreté de l’État et emprisonné sans preuve tangible en vertu de la loi de lutte contre le terrorisme.
Diriger une radio dont la ligne éditoriale ne plaît pas au pouvoir signifie se retrouver accusé de blanchiment d’argent et être maintenu en prison même en cas d’absence de crime.
Être juge et refuser d’appliquer des instructions signifie se retrouver révoqué, sans emploi et sans revenu préservant sa dignité et celle de ta famille et même si le tribunal administratif décide de te désigner le pouvoir en place refusera cela.
Faire son travail de journaliste signifie faire plusieurs allers-retours en instruction et parfois être condamné à cinq ans de prison pour avoir collecté des informations auprès d’une source personnelle dont tu refuses de dévoiler l’identité.
Écrire un statut Facebook signifie se retrouver arrêté.
Tagger sur un mur deux mots sans flatterie et ne remerciant pas l’initiateur du processus signifient se retrouver arrêté et harcelé.
Faire son travail d’avocat et défendre les accusés signifie faire l’objet d’une instruction.
Des jeunes ennuyés écrivent une chanson comique touchant les policiers se retrouvent en prison à une vitesse phénoménale.
Et par la suite, le président nous affirme à chaque fois que les droits et les libertés sont préservés et qu’il n’y a pas lieu d’y porter atteinte ! Oui, il n’y pas lieu d’y porter atteinte !
Que devons-nous faire pour pouvoir vivre avec vous dans ce pays ?
Si nous ne sommes ni fidèles, ni honnêtes, ni Nejib Dziri, que devons-nous faire ? Quitter le pays ? Immigrer clandestinement ? Se suicider ? », a-t-il écrit.
Hichem Ajbouni a accompagné sa publication des hashtags suivant « liberté aux détenus politiques », « ne soyez pas une plèbe » « Soyez des citoyens ».
S.G
On se souvient très bien et nous savons qui a mis le "pauvre" Kaiis Saied dans la merde.
On se souvient bien du clan d'Attayar qui ont même proposé le plan du coup d'Etat à Kaiis Saied et encouragé la junte militaire à fermer l´ARP.
Allah Lè Yar7im Lèkoum Wèldin 7aiin Ou Mota !
Pauvres diables, ils se sont reconvertis en chroniqueurs, messagers de nouvelles aussi pourries qu'un oeuf datant de plusieurs mois.
3amlou él 3arr, ces parvenus traitres imposteurs.
nous sommes tous ceux qui n'ont pas bénéficié d'une justice impartiale sous votre règne, justice que vous avez bafouée et piétinée sous le règne de votre gourou Marzouki!
J'en veux à Nizar Bahloul de continuer à relier ces énergumènes!
Je pense que le présent gagnerait à se faire oublier car le passé dont il faisait parti n'était pas mieux ni reluisant.
La nouvelle formule, pour échapper à la punition, et tomber sous la loi, propager davantage la basse besogne, car le désespoir subversif c'est ce qu'il leur reste comme moyen pour une éventuelle récupération de leurs privilèges.
Que ce jeune assume sa responsabilité, et ne s'affiche pas en pare-chocs aux autres, par naïveté ou manipulation de la part des cerveaux à la tête de cette recolenboresque machination subversive.