"Merci également de me donner ACTE"
Merci
Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami était l’invité d’Express Fm ce vendredi 17 juin 2016, pour s’exprimer sur deux évènements majeurs : le procès de Chokri Belaïd et la réunion fixée à cet après midi entre le président de la République et le Front populaire à propos du gouvernement d’union nationale.
Sur le procès de feu Chokri Belaïd dont la séance a été fixée à ce vendredi par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis, Hamma Hammami indique qu’il y a vice de forme car l’affaire Belaïd est dédoublée en deux volets ce qui au niveau légal pose problème. Il s’est exprimé en ces termes : « L’affaire Belaïd comporte le volet de l’assassinat à proprement parler mais aussi le volet impliquant les personnes ayant fomenté ce meurtre ». Il ajoute que cette dichotomie dans le procès de Belaïd est inconcevable si « on veut parvenir à la réalité » et démontre le degré de négligence des personnes en question. Il renchérit qu’il y a une volonté claire et affichée de voiler la vérité et de cacher les éléments qui permettrait de mettre en exergue les instigateurs de ce meurtre. C’est dans ce cadre que le leader de gauche a cité l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh et des agents sécuritaires impliqués.
Cette dénonciation est valable pour Chokri Belaïd, Ahmed Brahmi et Mohamed bel Mufti décédé à Gafsa. Le leader a déclaré qu’une manifestation symbolique devant le tribunal aura lieu « en ce jour de colère ».
Quant à la réunion prévue cet après-midi, entre Béji Caïd Essebsi et le Front populaire autour de l’initiative présidentielle de former un gouvernement d’union nationale, Hamma Hammami a déclaré que le problème aujourd’hui n’est pas dans le changement des personnes au sein du gouvernement, mais un problème d’absence de vrais programmes politiques et de prise de mauvaises décisions qui ont mené le pays vers une crise multiple.
Il ajoute que les quatre partis de la coalition au pouvoir tiennent des réunions pour examiner la crise que vit le pays tel que la chute du dinars et les polémiques au sein de la fonction publique, mais que ce n’est pas ce type de programme qui sortira la Tunisie de la crise politique. Enfin le leader de gauche a clos son passage radio en déclarant que la participation du Front populaire au futur gouvernement est difficilement concevable, précisant que la formation du futur gouvernement d’union nationale est dans son essence même irréalisable « au mieux, il y aura formation d’un simple gouvernement ».
K.H
Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami était l’invité d’Express Fm ce vendredi 17 juin 2016, pour s’exprimer sur deux évènements majeurs : le procès de Chokri Belaïd et la réunion fixée à cet après midi entre le président de la République et le Front populaire à propos du gouvernement d’union nationale.
Sur le procès de feu Chokri Belaïd dont la séance a été fixée à ce vendredi par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis, Hamma Hammami indique qu’il y a vice de forme car l’affaire Belaïd est dédoublée en deux volets ce qui au niveau légal pose problème. Il s’est exprimé en ces termes : « L’affaire Belaïd comporte le volet de l’assassinat à proprement parler mais aussi le volet impliquant les personnes ayant fomenté ce meurtre ». Il ajoute que cette dichotomie dans le procès de Belaïd est inconcevable si « on veut parvenir à la réalité » et démontre le degré de négligence des personnes en question. Il renchérit qu’il y a une volonté claire et affichée de voiler la vérité et de cacher les éléments qui permettrait de mettre en exergue les instigateurs de ce meurtre. C’est dans ce cadre que le leader de gauche a cité l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh et des agents sécuritaires impliqués.
Cette dénonciation est valable pour Chokri Belaïd, Ahmed Brahmi et Mohamed bel Mufti décédé à Gafsa. Le leader a déclaré qu’une manifestation symbolique devant le tribunal aura lieu « en ce jour de colère ».
Quant à la réunion prévue cet après-midi, entre Béji Caïd Essebsi et le Front populaire autour de l’initiative présidentielle de former un gouvernement d’union nationale, Hamma Hammami a déclaré que le problème aujourd’hui n’est pas dans le changement des personnes au sein du gouvernement, mais un problème d’absence de vrais programmes politiques et de prise de mauvaises décisions qui ont mené le pays vers une crise multiple.
Il ajoute que les quatre partis de la coalition au pouvoir tiennent des réunions pour examiner la crise que vit le pays tel que la chute du dinars et les polémiques au sein de la fonction publique, mais que ce n’est pas ce type de programme qui sortira la Tunisie de la crise politique. Enfin le leader de gauche a clos son passage radio en déclarant que la participation du Front populaire au futur gouvernement est difficilement concevable, précisant que la formation du futur gouvernement d’union nationale est dans son essence même irréalisable « au mieux, il y aura formation d’un simple gouvernement ».
K.H