Le chef du gouvernement a indiqué, dans une conférence de presse qui se tient ce mardi 8 mars 2016, à Dar Dhiafa à Carthage, que le signal de l’attaque terroriste qui a visé hier des institutions sécuritaires de Ben Guerdène, a été donné depuis la mosquée à proximité de la caserne.
Il a ajouté que l’objectif de cette attaque était la prise de contrôle de la caserne et des postes de la sécurité et de la garde nationale.
36 terroristes ont pu être abattus, 7 ont été arrêtés, a affirmé le chef du gouvernement. L’opération a couté la vie à 12 membres des forces de l’ordre et à 7 civils, a-t-il précisé.
« Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre ». Une réunion aura lieu pour une évaluation approfondie de ce qui s’est passé nous allons en tirer toutes les conclusions et voir si défaillances il y a eu, a souligné Habib Essid.
Interrogé sur la nationalité des terroristes et leur provenance, il a précisé que les données récoltées jusque-là permettent d’indiquer que le groupe est essentiellement constitué de Tunisiens mais que l’existence d’autres nationalités n’est pas exclue.
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, affirmé que la rapidité de l’intervention est due au fait que les services de renseignement détenaient des informations qui pouvaient prévoir cela, et que les forces de la sécurité et de l’armée étaient prêtes à cette éventualité.
Quant aux aides étrangères dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, Habib Essid, n’a cessé de marteler que la Tunisie doit savoir compter sur elle-même et sur ses moyens pour mener cette guerre. « Nous devons être sûr qu’avec nos moyens limités la motivation de notre armée et le soutien de nos citoyens, nous faisons front au terrorisme et nous ne laisserons aucun émirat venir s’implanter ici » a affirmé le chef du gouvernement.
Il a ajouté que l’Etat collabore avec des parties libyennes pour un échange de renseignements précisant que la Tunisie est un pays indépendant et qu’aucune aide militaire étrangère n’est prévue ou possible depuis son sol même si des aides financières et matérielles appréciables sont fournies par l’Union européenne et les Etats-Unis.
Habib Essid, a déclaré que le dialogue national sur l’emploi n’a pas été reporté et que le congrès sera organisé à la date prévue. Il a ajouté que l’état d’urgence sera prolongé ou pas selon les rapports des ministères de la Défense et de l’Intérieur et que les portes paroles des ministères fourniront à la presse toutes les deux heures un communiqué relatif à l’avancement de l’enquête sur l’attaque terroriste de Ben Guerdène.
M.B.Z
Habib Essid : Le signal de l'attaque de Ben Guerdène a été donné depuis la mosquée
Le chef du gouvernement a indiqué, dans une conférence de presse qui se tient ce mardi 8 mars 2016, à Dar Dhiafa à Carthage, que le signal de l’attaque terroriste qui a visé hier des institutions sécuritaires de Ben Guerdène, a été donné depuis la mosquée à proximité de la caserne.
Il a ajouté que l’objectif de cette attaque était la prise de contrôle de la caserne et des postes de la sécurité et de la garde nationale.
36 terroristes ont pu être abattus, 7 ont été arrêtés, a affirmé le chef du gouvernement. L’opération a couté la vie à 12 membres des forces de l’ordre et à 7 civils, a-t-il précisé.
« Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre ». Une réunion aura lieu pour une évaluation approfondie de ce qui s’est passé nous allons en tirer toutes les conclusions et voir si défaillances il y a eu, a souligné Habib Essid.
Interrogé sur la nationalité des terroristes et leur provenance, il a précisé que les données récoltées jusque-là permettent d’indiquer que le groupe est essentiellement constitué de Tunisiens mais que l’existence d’autres nationalités n’est pas exclue.
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, affirmé que la rapidité de l’intervention est due au fait que les services de renseignement détenaient des informations qui pouvaient prévoir cela, et que les forces de la sécurité et de l’armée étaient prêtes à cette éventualité.
Quant aux aides étrangères dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, Habib Essid, n’a cessé de marteler que la Tunisie doit savoir compter sur elle-même et sur ses moyens pour mener cette guerre. « Nous devons être sûr qu’avec nos moyens limités la motivation de notre armée et le soutien de nos citoyens, nous faisons front au terrorisme et nous ne laisserons aucun émirat venir s’implanter ici » a affirmé le chef du gouvernement.
Il a ajouté que l’Etat collabore avec des parties libyennes pour un échange de renseignements précisant que la Tunisie est un pays indépendant et qu’aucune aide militaire étrangère n’est prévue ou possible depuis son sol même si des aides financières et matérielles appréciables sont fournies par l’Union européenne et les Etats-Unis.
Habib Essid, a déclaré que le dialogue national sur l’emploi n’a pas été reporté et que le congrès sera organisé à la date prévue. Il a ajouté que l’état d’urgence sera prolongé ou pas selon les rapports des ministères de la Défense et de l’Intérieur et que les portes paroles des ministères fourniront à la presse toutes les deux heures un communiqué relatif à l’avancement de l’enquête sur l’attaque terroriste de Ben Guerdène.
- un impôt de guerre (ex. Tout ceux qui ont 2 voitures payent 1000 dinars. Ou : tout ceux qui fraudent la STEG ont 50 dinars d amendes, etc.)
- une conscription de guerre (pas de rafles,juste un appel au armes avec une sélection pour disons 5 ou 10 000 hommes en plus (payé par l impôt de guerre of course)
- un programme multi ministère axée sur le thème :"et toi, que peux tu faites pour la Tunisie aujourd'hui?" (ex: le rôle de la police dans notre société, le rôle de la justice par rapport au role de la police, le rôle,de l,impôt, la répartition des richesses naturelles de la Tunisie, le,rôle de l éducation dans notre choix de société, notre choix de société assumé, etc etc). Un beau rôle pour toutes nos ONG ou/et intellectuels.
- des référendum sur ces questions pour ne pas perdre de temps et entrer en guerre contre: notre perte de patriotisme et de civisme, notre perte de soin pour notre territoire, notre perte de valeurs (parceque oui, dans le passée tunisien il y a des valeurs qui valent vraiment le coup!), notre manques d institutions solides (et oui, comparée aux pays arabes on a les meillleures!),
Et arrêter de lancer des poubelles dans l'espace publique.
Et... La liste est longue (mais faisable à 100pc!)
Mais heureusement que la majorite des habitants de Ben Guerdene sont patriotes et assez intelligents pour ne pas se laisses embobiner dans cette tentative d'annexion de leur ville.
je suis française; j'étais aux rassemblements "Charly"en France et aussi, venant en Tunisie une fois par an, à Tunis pour la marche après le Bardo. Bon courage aux tunisien(nes),nous sommes dans le même combat conte l'obscurentisme.
Othman Battikh a voulu faire le ménage dans les mosquées et c'est toi qui l'a enlevé par tes indécisions et ton alliance avec Annahdha. Voici les résultats.