Le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi a déclaré, ce mardi 3 janvier 2017, que 4 gardiens de prison ont été condamnés pour trafic de drogue au sein d’un établissement pénitencier. Il a précisé que trois officiers ont été écroués et que l’un d’entre eux est encore en garde à vue précisant que « dans ces circonstances, l’immunité ne pourra nullement être invoquée ».

C’est lors de son audition devant la commission de la législation générale au sein de l’ARP que le ministre a déclaré que les établissements pénitenciers comme les autres établissements publics sont concernés par des dépassements et des lacunes dans leur gouvernance. Il a insisté sur le fait que ceux qui seront reconnus coupables seront punis. 

Le ministre a évoqué l’article 27 du nouveau projet de loi sur les stupéfiants, stipulant que le fait de transmettre ou de proposer des drogues, sans contrepartie, est punissable de 2 à 6 ans de prison. Il a également évoqué l’article 47 de ce même projet de loi qui prévoit les peines maximales et les plus sévères lorsque la transmission des stupéfiants se fait dans des lieux publics tels que les cafés, les mosquées, les hôtels, les bars, les restaurants et les prisons.

Ghazi Jeribi a ajouté qu’au sein des prisons, 2600 dealers de drogues ont été condamnés, interpellés, écroués ou sont encore en garde à vue. A ce propos, il a ajouté que l’institution sécuritaire jouait son rôle et que personne ne pourra échapper aux peines prévues par la loi.

Enfin, le ministre a ajouté que la répression ne se limite pas aux seuls consommateurs de stupéfiants mais également aux dealers et revendeurs pour qui les peines seront les plus sévères, dans le nouveau projet de loi.

K.H