L'avocat, membre du comité de défense de l'activiste politique Khayam Turki et ancien secrétaire général d'Attayar, Ghazi Chaouachi, a indiqué faire l’objet de nouvelles poursuites en vertu du décret 54.
« J’ai été convoqué devant le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis pour une nouvelle plainte déposée par Leila Jaffel avec la bénédiction de l’autorité en place grâce à un courrier "d’extrême urgence" et "secret" envoyé au procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis pour me poursuivre injustement et calomnieusement pour une déclaration médiatique que j'ai faite au cours du mois de novembre 2022. J’ai était traduit conformément à l’article 24 du fameux décret oppressif à la liberté d’expression, à l’opinion et à la critique, le décret 54 du 13 septembre 2022 », lit-on dans post Facebook daté de ce lundi 20 février 2023.
L’avocat précise que l’affaire a été reportée au 16 mars 2023, pour examiner le dossier et préparer la défense.
I.N
Bien que Ghazi Chaouachi, ex président adjoint de la défunte ARP et béquille boiteuse de tayar, ait été un support notoire de nahdha et du président de l'arp ghannouchi, il est scandaleux qu'il soit poursuivi pour ses opinions comme il le prétend; si c'est le cas, le parti des travailleurs du temps de Chokri bel Aïd devrait subir le même traitement, car l'avocat Bel-Aïd avait défendu dans le temps l'islamo-fasciste ghannouchi devant la justice pour ses idées politiques...
" Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice" a écrit Montesquieu, alors qu'en est-il quand il s'agit, non de lois, mais de fatwas dites "décrets" ? De quelle "justice" s'agit-il quand elle est confiée exclusivement aux tribunaux militaires...pour juger des affaires civiles ? Pourrait-il y avoir une véritable démocratie dans un pays où la Justice est restreinte à son ombre, muselée, astreinte à une simple fonction à la botte du pouvoir exécutif?...
Régale toi maintenant.