
Le gus le plus détesté par les Tunisiens, incontestablement. Les tendances de tous les sondages le confirment et le reconfirment depuis des mois déjà. Les tendances vont même à de plus en plus de détestation. Quoi qu’il dise ou qu’il fasse, le désamour des Tunisiens n’en démord pas. Ni ravalement de façade, ni cravate-costume, ni aura (factice en passant) d’apaisement et de sagesse, ni un renversement politique qui pourrait l’avantager, n’ont réussi à conquérir le cœur des Tunisiens assez rancuniers lorsqu’il s’agit du personnage. Ce gus, vous l’auriez deviné, c’est le chef des islamistes, accessoirement président du parlement gelé. Lui, Rached Ghannouchi, il cristallise toute l’aversion envers une classe politique hypocrite et malhonnête. La joie mauvaise des gens, en le voyant derrière les barreaux du Bardo implorant d’accéder au siège du parlement, restera gravée dans les mémoires. Cette image et la réaction des gens résument à elles seules l’exécration envers le cheikh.
Mais lui, il y croit encore. Il continue à endosser le rôle du gourou faussement rassembleur, à vêtir aujourd’hui la cape, usée jusqu’à la trame, de la victimisation, à pleurer sur une démocratie qu’il s’est attelé, lui-même, à détruire pendant des années. Il faut dire que le cheikh n’a jamais reculé devant rien pour saisir sa chance et celle-ci lui a été servie sur un plateau du fait des cafouillages présidentiels. A cause de Kais Saïed et de la pagaille qu’il a semée, un personnage comme Rached Ghannouchi a repris du poil de la bête et part en croisade, auréolé par ses simagrées de militant pour les libertés et les valeurs démocratiques. Un culot sans pareil.
S’entourant de la bande de « Citoyens contre le coup d’Etat », Rached Ghannouchi déplore d’avoir contribué à faire élire le président. Il nous sort « que Dieu nous le pardonne » et se demande comment il a pu tomber dans le piège. Il dit qu’ils ont été envoutés, qu’ils auraient dû enquêter et que le monsieur n’avait après tout aucune expérience de l’Etat. Il ose même encenser un Nabil Karoui qu’il n’a eu de cesse, durant la campagne, de dénigrer et d’en faire un ennemi. Hypocrisie ! Le fait est que les islamistes et Rached Ghannouchi ont misé sur Saïed, non pas à sa demande (parce que Saïed n’en avait que faire), mais car ils le pensaient manipulable de par, justement, son inexpérience. Ils ont misé sur Saïed sachant exactement ce qu’il racontait, mais ils ne l’avaient pas pris au sérieux et se voyaient le maîtriser, étant isolé et sans parti. Ils ont voulu surfer sur l’élan de sympathie qu’éprouvait une grande partie de l’électorat envers ce candidat atypique, réputé clean et intègre, et en tirer profit. Surjouer aujourd’hui l’ingénuité surprise n’est que feintes balivernes.
Quand on disait que Rached Ghannouchi ne reculait devant rien. Il nous gratifie, gentiment, innocemment, d’une histoire de chiisme. Il nous entraine sans en avoir l’air, sur un terrain religieux, sur ses pas-très-anciennes amours de divisions confessionnelles. Voyez l’innocence de ce message glissé dans un discours purement politique : « Il y a des bruits qui courent, mais notre problème n’est pas qu’il soit sunnite ou chiite, mais le fait qu’il soit un putschiste et qu’il veuille mettre la main sur la justice et sur tous les pouvoirs ». Intrépide indécence.
Rached Ghannouchi et ses acolytes n’ont aucune légitimité dans l’affaire. De crédibilité, ils n'en ont point. Ils ne sont pas là pour défendre un modèle démocratique ou des libertés. Ils sont là pour défendre un pouvoir qui leur a été extorqué par un Kais Saïed qui l’a jouée plus fine qu’eux un certain 25 juillet 2021. Ils militent pour récupérer leur mainmise sur un Etat qu’ils ont démembré et mis à genoux. Pourquoi la Tunisie est en train de subir une pseudo-dictature aujourd’hui ? eh ben parce que les magouilles et la pseudo-démocratie d’Ennahdha et Cie nous y ont menés !
Ce gourou de bas étage ne mérite aucunes reconnaissances ni pitié avec tout le mal qu'il a causé au pays.
Onze années de perdus pour rien, sauf d'avoir vidé les caisses de l'état par des compensations à droite et à gauche, et d'avoir instaurer une mafia au nom de l'islam.
Dieu merci, la date du 25 juillet a mis fin à ce cirque afin de retrouver une vie meilleure et redressé ce pays qui est au bord du gouffre, par la faute de ces dégénérés.
Le train ne sifflera pas trois fois, aujourd'hui il faudrait se retrousser les manches pour relever ce pays quand aime malgré les peux de moyens que nous avons.
Bien sûr qu'il faut réformer le pays de fond en comble, et que la justice soit à l'oeuvre pour récupérer l'argent et les biens spoliés du pays.
Oui nous tous, nous pouvons relever ce défi pour que ce petit pays soit un exemple à travers un monde moderne.
Vous assaisonnez'?'; on savoure.
Vous mettez à nu'?'; on applaudit. )
Matinalement je me régale, moi aussi, en ce dimanche ensoleillé "région Lyonnaise", lire des commentaires des enfants de l'illustre défunt (Allah Yarhamou) Bourguiba le visionnaire.
Cher Ami G Z, curieux de savoir d'où, sortez-vous, ces expressions ? Des expressions, pesées, pensées, sans détours, je me régale, buvant mon café mes pensées s'évanouissent dans un lointain passé qui me rappela ma jeunesse et les embuches que rencontrèrent le Paternel(Allah Yarhmou) pour répondre à l'appel de ce qui fut l'homme, et le père de la nation, nous envoyer à l'école, ce lieu du savoir, nous ôter cette chape d'ignorance, nous éduquer !
Merci, à vous Cher G Z, c'est en votre honneur un commentaire brillant, limpide plein de sagesse.
Cordialement.
Merci pour votre touchant retour. J'ai lu et beaucoup apprécié votre commentaire.
Les gens de votre génération et la mienne devons beaucoup à celui qui a fait une nation à partir d'un agrégat de clans tribaux.
Aujourd'hui tout est à reconstruire, à commencer par l'enseignement.
Rien ne compte autant qu'une solide éducation de base pour faire des citoyens. Le reste suit tout naturellement.
Bourguiba l'avait bien compris.
Vous savez qui a tout démoli.
Passez une bonne fin de journée.
Au plaisir.
Bourguiba vous a fourni les moyens de vous élever et instruire. Vous avez préféré investir les lieux de culte pour abêtir, crétiniser et vous abrutir.
De grâce, cessez d'essaimer et de maltraiter cette pauvre langue.
Mort cérébrale.
Les faire-part sont imprimés. Simple question de date. Fin d'un règne usurpé en forme de pantalonnade.
Après le C.V. au vitriol de Bhiri par R.B.H., celui d'Ali Laarayedh, "... l'homme par qui les malheurs sont arrivés" de votre confrère de Tunisie Numérique, vous nous gratifiez, merci, d'une excellente livraison au sujet de gourou en chef et ses " états de sévices" infligés à ce pauvre pays parti en quenouille.
Nous tenons là un funeste trio de malfaiteurs, pour deux encore en cavale, criminels en sous main des temps de paix.
Vous désossez ; on se régale.
Vous assaisonnez; on savoure.
Vous mettez à nu; on applaudit.
Dépouillé de ses oripeaux, loin des ors de la République, roi de carnaval fait pitié à voir.
"Me voilà président de tous les Tunisiens", la bonne blague !
Merci d'avoir, dans une langue de choix, appelé un chat un chat. Sans euphémismes ni détours.
Niveau zéro.
Les tunisiens ne peuvent se trouver qu'en présence de leurs maîtres.
L'histoire de ce peuple corrompu l'a déjà écrit IBN KHALDOON.
Tu peux écrire pendant des siècles et tu trouveras toujours la même composition de ce misérable peuple...
Donc continuer de rêver est la bonne recette
Voici belle lurette que j'attendais qu'un courageux ou une courageuse entreprenne la voie de la vérité, nous décrire les dessous des tables que ce monsieur négociait nuits et jours.
Il n'a pas arrêté de crier au-loup et taxer Kais Saied d'un usurpateur de pouvoir, et même a commis un complot ! Kais Saied Est un dictateur!
Cet indécent se ventant d'un chantre de la démocratie pour flouer les crédules, dans le but de s'asseoir, ou plutôt occuper le fauteuil du Président défunt Bourguiba ! ! ! !
L'indécence de Ghannouchi est manifeste avec toutes les casseroles qui entretenaient avec des pare-chocs en soutien inconditionnels, ces partis satellites, parasites, pour accaparer des postes clés des gouvernements qui nomment et révoquent à sa guise !
Le jour de la vérité arriva, les glas sonnaient par une journaliste courageuse, qui osa mettre tout sur le tapis et donna les explications des dépassements avérés, d'un ex-président de l'ARP (gelé par le président de la république).
Oui madame, on se pose les questions comment les tunisiens que Bourguiba a envoyés à l'école, peuvent-ils accepter un aussi vil individu la question reste éternellement posée.
Absolument Madame, et c'est tout à votre honneur de l'avoir écrit.
C'est aussi ce que les étrangers devraient tenter de comprendre...
Ce qui m'a le plus interpellé c'est le ton que vous avez pris pour vous attaquer (justement) à celui que j'appelle le Machiavel tunisien.
Jamais vous n'aurez osé écrire votre chronique d'aujourd'hui s'il était encore à son poste.
Cela prouve que la presse a beau se dire être en danger aujourd'hui (sous Saied) alors qu'elle ne l'était pas moins du temps du règne des islamistes. Ces derniers ne cessent de nous parler de démocratie, cela n'engage que ceux qui les écoutent et qui leur apportent leurs voix.
Je ne suis pas un inconditionnel de Saied, loin de là mais je reste persuadé que les islamistes comme le tartour et la plupart pour ne pas dire tous ceux qui ont été au pouvoir, ont exercé directement ou indirectement des pressions sur les rédactions.
Je propose d'ailleurs ce sujet pour une belle chronique voire un ouvrage à un journaliste averti et courageux. Pourquoi pas vous Ikhlas Latif ?
Vos propos sont ceux d'un irrécupérable endoctriné, gravement aveuglé et définitivement perdu !
Celui-ci, il pourrait l'être mais je n'abdique pas face à vos pratiques.
Non
J'ai eu l'impression que un paragraphe manque au milieux
Espérons que c pas de l'autocensure....
L'énergumène Kherriji
Pour ceux qui ne savent pas, voici son CV succinct, synthétisé de bonne foi, à partir de ce que j'ai pu glaner sur le net :
De son vrai nom Farid Kherriji, devenu Rached Ghannouchi (pour des raisons obscures, semble-t-il, j'ai bien écrit semble-t-il, pour échapper à la justice, compromis dans un viol d'une mineure), naquit à El Hamma dans le gouvernorat de Gabés en 1941, dans une famille pauvre avec un père extrêmement sévère d'obédience kharijite proche du wahhabisme, d'où le nom de la famille.
Après le « Koutab » (école coranique), il entra dans une école primaire traditionnelle de l'époque (où l'enseignement se faisait en arabe uniquement).
Son certificat d'études primaires ne l'autorisa pas à entrer dans un lycée.
Il a fait 3 années d'étude à la « Zeitouna » pour obtenir un brevet « Attatwi3 » qui lui permit d'exercer comme instituteur d'arabe dans une école primaire à Gabés.
Il s'agit donc d'un cheikh Bac moins trois'?' Il a essayé de faire des études en Egypte, en Syrie'?' Mais sans aucun résultat.
Quand il a fui la Tunisie en 1989, en passant par l'Algérie, il s'est rendu au Soudan où il s'est marié avec la s'?ur de Tourabi et obtenu un passeport Soudanais diplomatique.
Il s'est installé en Angleterre, aux frais du royaume. Il est rentré en Tunisie après la révolution, en déclarant n'avoir aucune ambition politique, puisqu'il n'avait rien à voir avec la révolution, c'est Ok.
Sauf qu'il a été accueilli à l'aéroport de Tunis par : Talaa elbedrou alaina. Nouveau prophète, quelle honte, c'est de l'apostasie.
Vous connaissez la suite, c'est le plus grand traitre de la révolution. L'énergumène Kherriji est, pour la Tunisie, une calamité, une catastrophe, une pourriture.
Je rajouterai juste ceci : Comparé à cet énergumène frustré et complexé de khriji, le chaos serait une bénédiction !!!!
Il pensait avoir trouvé le tartour ennader et a tenu que ce tartour remporte les élections: chocotom à volonté, intimidations devant les bureaux de vote par les sbires d'el khriji, distribution de billets de banque...
En ce qui concerne le chisme entre chiites et sunnites, khriji commence vraiment à nous faire chier avec cette histoire. Depuis quand les "fajeroun" comme khriji défendent la religion?
Y'a-t-il moyen de le traduire?
Pensez-y Mme Ikhlas'?'C'est pour le bien de cet ex-paradis, nommé Tunisie..
Merci