
« Une partie politique profite de la naïveté politique des députés pour semer le chaos dans le pays » a déclaré, ce vendredi 3 novembre 2023, la députée Fatma Mseddi, sur les ondes de Shems FM.
Elle a précisé, au micro de Wissal Kasraoui, que des parties ont profité de la « naïveté » mais aussi de l’élan de soutien, qu’ont les députés, envers la cause palestinienne « pour passer quelque chose de dangereux ».
« Le texte de loi proposé dans l’initiative est dangereux car il est vague et n’a pas été formulé dans le cadre de consultations plus élargies, avec le ministère des Affaires étrangères notamment (…) certains députés ont alors signé une pétition pour que le projet de loi soit remis à la commission pour être réétudié et reformulé en cohérence avec les intérêts du pays et nous avons été surpris par la réaction d’autres élus qui ont tenu à maintenir le vote hier brandissant des slogans et nous traitant de traitres » a ajouté Fatma Mseddi.
On rappellera que le bureau de l’ARP a décidé de fixer rapidement une première date de plénière consacrée au vote de projet de loi sur la criminalisation de la normalisation. Celle-ci devait avoir lieu le 31 octobre 2023. 48 heures avant, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala décide, de façon unilatérale, du report de la plénière. Plusieurs députés ont exprimé leur colère et certains sont même allés jusqu’à qualifier la chose de tentative de faire échouer ce projet de loi. Suite à une deuxième réunion du bureau de l’assemblée, une deuxième date de plénière a été fixée, à savoir le 2 novembre 2023.
Hier, la plénière a été tenue comme convenu. La première séance s'est déroulée dans le calme. Quelques élus se sont exprimés et ont insisté sur leur soutien à la cause palestinienne. Par la suite, les élus ont appris qu’une pétition avait été lancée afin d’imposer le report de l’étude de la proposition de loi. Un vent de panique et d’irritation s’est alors emparé de l’hémicycle du Bardo.
M.B.Z
En dépit de cette colère et à cause de cette colère, je conseille aux députés de prendre leur temps avant de prendre une décision qu'ils regretteront plus tard. Je suppose que la Tunisie n'a plus d'amis; et la chose qui lui fait défauts ce n'est pas les ennemis. S'il est impératif de voter une loi dans ce sens, il vaudrait mieux de formuler un texte pas trop rigoureux et sans trop de détails. Car, demain, on aura à traiter avec des parties qui ont des relations 'normalisées' avec l'Etat fasciste. Que faire alors, traiter ou ne pas traiter avec?
Donc, il faut prendre encore du temps et ne jamais décider impulsivement. Les comportements pulsionnels sont toujours mauvais et ont des résultats néfastes. On peut ne jamais accepter d'avoir des relations 'normalisées' avec l'Etat fasciste sans pour autant qu'il doive y avoir une clause dans la constitution restreignant le comportement des citoyens ou des institutions tunisiennes ...
Ma réponse est simple! :
Ces députés sont vraiment des élus du peuple ou pas?
Ils sont majeurs ou pas?
Ont un cerveau ou pas?
Il représente le peuple ou pas?
Donc s'ils prétendent à dire oui, c'est le vote qui decide! Et que cette dame la ferme et ne tente pas de dicter ses agendas sur ses collègues!
Madame mseddi t'as un bouton et un droit de faire une intervention afin de convaincre tes collègues.
'? noter cet ARP ne me représente en rien!
Moi je pense que c un faux debat ici car la Tunisie n'a pas de relations avec Israël, il faut une loi pour l'officialiser. Le problème est simple pourtant