
Déjà controversé, le projet de loi de finances pour l'exercice fiscal 2025 suscite des débats, quant à certaines de ses dispositions récemment révélées. L'ancien ministre Faouzi Ben Abderrahman a publié, mercredi 16 octobre 2024 un article sur sa page Facebook qui clarifie des concepts fiscaux fondamentaux destinés à l'administration.
« Le chiffre d'affaires d'une entreprise est un chiffre brut de ses ventes de biens et de services » a déclaré l’ancien ministre en affirmant que le chiffre d’affaires n’est qu’un indicateur de la taille économique de l’entreprise en question.
« Une entreprise de textile fait un chiffre d'affaires énorme et emploie beaucoup de main-d’œuvre mais dégage une plus-value limitée » a expliqué M. Abderrahman. En effet la plus-value mentionnée par l'ancien ministre est le bénéfice imposable où résultat net dans le jargon fiscal. C’est cette somme qui déterminera la contribution de l’entreprise à la recette fiscale d’où le PIB du pays.
« La corrélation chiffre d'affaires / résultat net n'est ni évidente, ni scientifique, ni économique » a déclaré Faouzi Ben Abderrahman en remettant en question les mesures fiscales de la loi de finances 2025 et critiquant l'administration fiscale. Il a, dans ce sens, souligné la confusion qu'il perçoit dans l'utilisation des termes techniques fondamentaux de la fiscalité.
H.K
Restons clairvoyants !!
Ce serait une insulte à tous les ministres qui travaillèrent à l'ère BOURGUIBA, l'irremplaçable et celle de ZABA, le magnanime.
"L'impot sur les sociétés est un impot concentré sur les bénéfices d'une entreprise".
On peut tenir compte des chiffres d'affaires, mais avant tout, ce sont les bénéfices qu'il faut considérer.
On n'est plus à une aberration prés...
- en dépit du refus du FMI à nous prêter de l'argent, la Tunisie a pu, grâce à la loi de finances 2023, s'en sortir avec brio. La loi de finances 2023 a été faite par des experts de l'administration tunisienne. Parce qu'ils sont compétents, ces experts ont permis à la Tunisie de ne compter que sur ses propres moyens, et aussi sur des pays frères comme l'Algérie, et quelques pays occidentaux comme l'Italie.
- la loi de finances 2024 est prête. Elle a été également faite par des experts de l'administration tunisienne.
- je rappelle à ceux qui l'auraient oublié, que durant la décennie noire, Ennahdha, qui dirigeait le pays, a demandé au nom de l'Etat tunisien, un prêt auprès du FMI. La Tunisie (c'est-à-dire Ennahdha), a obtenu ce prêt, mais, au lieu de l'utiliser dans le développement du pays, Ennahdha a préféré le distribuer à ses dirigeants, en tant que compensation. Ceci n'est pas de la science fiction, ceci est une réalité bien connue, que les Muftis de l'économie se cachent bien de l'évoquer.
- aujourd'hui, alors que la loi de finances 2024 est là, les Muftis de l'économie, c'est-à-dire les Proxy de Ghannouchi, ont déjà commencé à disserter sur loi, en se basant sur tout et rien, pourvu que cette loi soit mal reçue par la population. Les Muftis oublient que les tunisiens n'accordent aucun intérêt à leur Fatoua, car, une Fatoua, reste une Fatoua, sans plus.
La loi de finances 2024 passera, la Tunisie continuera à avancer et les Muftis continueront à pondre des Fatoua pour faire semblant d'exister.
On est en 2024 et le budget actuel est caduc meme la ministre des finances voulait un budget rectificatif pour 2024 pour finir l année . Alors toi qui comprend rien et les autres qui ont raté leur budger 2024 vous faites la pair .
Changez rien les rigolos