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Faouzi Ben Abderrahman épingle le lancement de l’entreprise citoyenne de Béni Khiar
02/10/2022 | 15:38
2 min
Faouzi Ben Abderrahman épingle le lancement de l’entreprise citoyenne de Béni Khiar

 

L’ancien ministre, Faouzi Ben Abderrahman a publié un long statut dimanche 2 octobre 2022, pour revenir sur les entreprises citoyennes, et précisément sur celle de Béni Khiar où s’était rendu le président de la République pour superviser son lancement.

 

« La gouverneure de Nabeul sait comment procéder. Depuis la région du président République où son nom de famille renvoie à l’une des plus grandes familles du village paisible. « La forêt du pignon », comme l’appellent les habitants de Béni Khiar recouvre 900 ha et comprend des sites d’exploitation d’argile pour la fabrication de poterie. Cette exploitation était la propriété d’un colon français. A l’époque, 26 personnes parmi les familles de Béni Khiar se sont associées pour acheter le terrain. Il a été enregistré a leur nom. C’est ce qui existe aujourd’hui dans les registres de la propriété foncière. Ce groupe est appelé « Groupe de Béni Khiar ». La situation de ce terrain, aujourd’hui, est qu'il s'agit d'une propriété privée enregistrée au nom des familles originelles et leurs héritiers, tout en considérant que le terrain relève de la loi sur les forêts et se trouve sous tutelle du ministère de l’Agriculture. Quant à la propriété, les autorités considèrent que ce terrain comme étant une terre collective, un conseil de gestion, un conseil de tutelle local et un conseil de tutelle régional.


Les revenus de cette exploitation étaient versés au profit des associations de la ville, des projets sociaux pour la collectivité. Les propriétaires ne partageaient pas les dividendes. Les villages attenants ne cessaient de revendiquer leur droit de l’exploitation, mais les familles du « Groupe de Béni Khiar » avaient refusé de renoncer à leur droit historique.

La gouverneure de Nabeul a imposé aux habitants la création d’une entreprise citoyenne à Béni Khiar en référence au décret des entreprises citoyennes ; mais aussi de la loi 30 concernant l’économie sociale et solidaire. Cependant, cela est une manœuvre dans la mesure où la loi sur les entreprises citoyennes ne réfère pas à l’économie sociale et solidaire ».

L’ancien ministre indique que cette première expérience présage ce qui va se passer à l’avenir s’interrogeant sur l’utilité de cette catégorie d’entreprises, mais aussi sur ses inconvénients, soulignant que cette expérience rappelle le régime des terres collectives des années 60.

 

 

 

S.H

02/10/2022 | 15:38
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Commentaires
Fadhoula 1er
B. Salah en sait long ..
a posté le 03-10-2022 à 11:42
Les Tunisiens ne sont pas faits pour s'entendre. Dans toute entreprise, il y a toujours quelqu'un qui veut tout à lui ou tout bousiller et c'est dans nos gènes. J'en ai fait une dizaine de fois cette amère expérience , malheureusement .
Ce qui manque à l'idée de Mr le Président c'est le côté psychologue de la question , très important ! Le Tunisien , oui ou non peut créer , fructifier , et transmettre ?
- Non ! et Non !
A-t-on tirer la leçon de B. Salah ? - jamais
A t-on fait une enquête ? Poser toutes les questions aux intéressés et descendants ?
- aucune ...
Doit-on rappeler notre opportunisme viscéral ? notre envie du gain rapide ? ..etc

A
EA
Le renouveau economique
a posté le 03-10-2022 à 10:25
Ne soyez pas ridicule.Ca n'a rien à voir avec le regime des collectivités. au moins ces societés peuvent permettre aux pauvres de s'enrichir.Et etre benifique à la vie sociale de la region.
Rationnel
On appauvrit un groupe dans l'espoir d'allevier la pauvreté d'un autre
a posté le à 12:04
Si ne crée pas la richesse on ne peut pas réduire la pauvreté, la majorité des agriculteurs en Tunisie sont pauvres et exploitent moins de 5 hectares par personne. En confisquant la terre a ses propriétaires légaux pour l'offrir a des inconnus, on appauvrit des familles en espérant réduire la pauvreté d'un autre groupe.
La foret de pins existe depuis le temps de Phéniciens soit au moins 3 milles ans. Il y a plusieurs villes puniques dans la région donc la mieux préservée est Kerkouane. Cette foret appartient a 26 familles qui l'ont géré selon la formule de bien commun (sadaka jariya).
Avec l'organisation floue de ce collectivisme, n'importe qui peut demander a être inclus dans la coopérative et imposer son point de vue s'il arrive a convaincre 10% des intrus.
'?a sera l'anarchie , comme a Kerkennah suite a l 'expérience de Petrofac.
Donc on va perdre cette foret de pins et sa production, destruction de richesse donc plus de pauvreté comme ce fus le cas a Kerkennah ou la production de gaz fut interrompue pour plusieurs mois.
Sami
Et puis
a posté le 03-10-2022 à 08:09
Brandir le spectre du collectivisme est une belle man'?uvre pour dissuader toute tentative de remise d'un "ordre"établi depuis l'indépendance où quelques familles se sont accaparé toutes les richesses du pays (terres domaniales, licences ....).
Pour moi ,un simple citoyen n'ayant rien à perdre ,je salue toute action allant dans ce sens et ce malgré mon opposition à l'atteinte à la democratie
Foued
visite de KS
a posté le 02-10-2022 à 23:01
A mon avis , il faut un plan Marshall de relance economique .
Un citoyen
Le collectivisme à la Ben Salah est de retour
a posté le 02-10-2022 à 16:24
Une expérience qui a été une catastrophe pour le pays mais qu'importe les vieilles recettes qui ont échouées ont la vie dure dans le pays '?'
Rationnel
C'est pire que la formule de Ben Salah
a posté le à 12:07
Comparer les deux lois, celle de 1963 de Ben Salah et le décret présidentiel de Mars sur les entreprises citoyennes. Vous allez voir que la loi qui régit le collectivisme force de Ben Saleh est de loin supérieure a celle de entreprises anarchiques KS.