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Fadhel Abdelkefi : Le véritable péril imminent est la situation des entreprises publiques !
16/12/2021 | 14:00 , mis à jour à 13:00
4 min
Fadhel Abdelkefi : Le véritable péril imminent est la situation des entreprises publiques !

 

Le président d'Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a rappelé que son parti était le seul à avoir organisé trois congrès en l’espace de dix ans. Il a précisé que des députés d’Afek Tounes avaient été élus au sein de l’Assemblée nationale constituante et de l’Assemblée des représentants du peuple.

 

A l’occasion d’une conférence de presse, tenue le 16 décembre 2021, portant sur le congrès du parti, Fadhel Abdelkefi a expliqué que l’évènement aura pour thématique « Afek pour chaque Tunisien ».

« Nous visons un changement et une amélioration de la situation de la Tunisie. Le pays appartient à tous les Tunisiens… Les priorités sont d’ordre socio-économique… Nous devons élaborer des réformes opérationnelles… Nous devons revoir le rôle de l’Etat et mettre en place une feuille de route permettant de sortir de la crise… Certains secteurs ne doivent plus être monopolisés par l’Etat… Les pays pétroliers peuvent se permettre tout. Nous n’en avons pas les moyens. Nous avons besoin de clarté », a-t-il déclaré.

 

Fadhel Abdelkefi a affirmé que le véritable péril imminent était la situation dans laquelle se trouvaient les entreprises publiques. Il a appelé les dirigeants du pays à présenter aux Tunisiens les véritables chiffres en matière d’économie. Il a souligné la divergence du discours du gouvernement avec celui de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT).

« Les solutions existent, mais personne ne cherche à les appliquer. On nous qualifie de traîtres car nous pointons du doigt les évidences. Nous aimons notre patrie et nous cherchons le bien-être des Tunisiens », a-t-il ajouté.

 

 

Par la suite, Fadhel Abdelkefi a considéré que le discours du président du 13 décembre 2021 annonçait des élections et ne comportait pas une feuille de route. Il a affirmé que son parti continuera à être présent sur le terrain et auprès des Tunisiens.

« Nous sommes présents sur la quasi-totalité du territoire Il s’agit de dates importantes… J’ai entamé une campagne électorale et je n’ai pas à le cacher. C’est mon rôle et mon devoir. Nous sommes une alternative à l’islam politique, au populisme et au courant faisant l’éloge de l’ancien régime… Nous croyons en la Révolution », a-t-il poursuivi.

Fadhel Abdelkefi a affirmé que la révision à la baisse du budget de l’investissement de l’Etat impactait fortement l’économie nationale. Il a, également, critiqué les accusations de traîtrises et de corruption à l’encontre du secteur privé. A cette occasion, il s’est interrogé sur la faisabilité du classement des individus concerné par la proposition de réconciliation nationale. Il a souligné la nécessité de faciliter les procédures administratives et de mettre en place des encouragements et incitations aux investissements.

 

Répondant à une question posée par l’équipe de Business News, Fadhel Abdelkefi a précisé que l’application d’une politique d’austérité nécessitait une véritable feuille de route.  Le fonctionnement de l’Etat coûte près de deux milliards de dinars. Ça ne coute pas beaucoup et il n’y pas d’économie à faire, selon lui.

 

Pour ce qui est des compensations, Fadhel Abdelkefi a considéré que celles appliquées aux produits de base et aux hydrocarbures représentaient un véritable scandale. Au-delà d’une certaine cylindrée, nous devons payer le prix international. Une personne roulant dans un véhicule 25 chevaux ne devrait pas bénéficier d’une compensation, d'après ses dires.

« Il y a une quatrième compensation dont personne ne parle. L’Etat attribue des centaines de milliards de dinars à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) afin de verser les pensions… La Tunisie n’a pas besoin de génie mais de bons sens. Nous devons réfléchir à nouveau à une meilleure façon de compenser… Le projet d’identifiant social est censé identifier les personnes ayant besoin de cette compensation… J’avais proposé à l’Instance supérieur indépendante pour les élections d’enregistrer l’ensemble des Tunisiens pour faire le tri par la suite », a-t-il expliqué.

 

Par ailleurs, le congrès d’Afek Tounes se déroulera les 18 et 19 décembres 2021. Il se penchera sur l’adoption d’un nouveau règlement interne, des nouveaux statuts du parti et des listes. Le congrès sera, également, consacré à l’élection des membres des structures du parti.

 

  S.G 

 

 

16/12/2021 | 14:00 , mis à jour à 13:00
4 min
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Commentaires
didon
pour les compensations il a totalement raison
a posté le 19-01-2022 à 16:12
Jusqu'à quand allons nous continuer à subventionné l'essence, la farine le sucre etc... pour tous ce n'est plus possible reveillez vous ! un peu de bon sens ! c'est un scandale de voir des centaines de baguettes jetées quotidiennemnt à la poubelle gaspillage de l'argent public qui servirait bien mieux ailleurs !
AN
@didon: La Subvention c´est l´argent bilique,..
a posté le à 17:43
De cet argent de subvention dans le budget de l'Etat, VIT toute une armée de vautours dans l'administration et la Mafia des affaires. Ils n'abandonneront jamais, jamais leur butin et ne permettront jamais que la loi soit modifiée pour que seule la population pauvre en profite !

La Subvention est un Blackbox et restera un Blackbox !
Rationnel
Entreprises publiques: gâteau qui fait saliver les affairistes
a posté le 19-01-2022 à 15:45
La situation dangereuse de la Tunisie est du au manque d'entrepreneurs qui réussissent.
Les sociétés étatiques produisent des service d'une qualité acceptable a un prix 50% inférieur au moins a la moyenne internationale (électricité, eau, diesel, gestion des eaux usées..).
Le secteur prive manque a l'action, on ne peut mentionner aucune entreprise tunisienne qui a réussi a produire un produit distingue. On ne sait pas si c'est du au manque d'esprit d'entreprenariat ou aux obstacles confrontes par les entrepreneurs.
Abdelkefi comme ex-CEO (et l'un des propriétaires) d'une société de gestion de portefeuilles aura beaucoup a gagner a travers la privatisation des sociétés étatiques a des prix inférieurs a leurs valeurs réelles vu la conjoncture. On n'est pas sur que des prives vont pouvoir gérer ces sociétés mieux que le secteur public puisque c'est une question de rapport de force. L'UGTT est perçu comme très puissant au pays et vu les divers monopoles que ces sociétés occupent toute gréve par l'une de ces société peut paralyser le pays donc elle est inacceptable.
Diogène
ABDEL KEFI
a posté le 17-12-2021 à 09:01
Son parti s appelle HORIZONS DE TUNISIE. Mais, lui et ses acolytes n ont tjrs pas compris qu ils ne font que boucher les horizons de la Tunisie. QU '? JAMAIS CES GENS SE TAISENT !
ourwa
fadhel abdelkefi, un péril comme tant d'autres.
a posté le 16-12-2021 à 20:26
Abdelkéfi :" Le véritable péril imminent est la situation des entreprises publiques !" sic. Lesquelles? Tunisair, une entreprise mafieuse, en faillite, une caisse noire pour l'état depuis toujours ? La Steg, non moins mafieuse, escroc avec ses factures trafiquées et mensongères et dont elle ne VEUT PAS vérifier la justesse ? Tunisie Télécom, qui n'est plus une entreprise nationale, puisque vendue à 35% aux émiratis et qui, ayant le monopole du réseau téléphonique, barre le chemin aux autres opérateurs désireux d'offrir l'adsl filaire partout...sauf dans certains centres urbains? Et le pauvre bougre de Amdou ou de Douz, qui voudrait bien avoir l'adsl filaire, autre que celui de Tunisie télécom, que faudrait-il faire, émigrer à Tunis-centre, ou à Hammamet ? Pourquoi ce monopole scandaleux de Tunisie-télécom-émirati? est-ce ainsi qu'on encourage la concurrence et créer des emplois ? Vivons-nous encore dans un pays dit Indépendant et souverain, où l'état voudrait booster l'emploi et améliorer le niveau de vie de ses habitants, où qu'ils soient sur le territoire national, ou non ?
Abdelkefi, ce baroudeur d'entre les partis, boutiquier de la pire espèce, à ce niveau (cf l'article), n'a rien à envier à l'UTICA avant w. bouchamaoui, avant et après...ni même à l'UGTT, scélorisé sur son obsession de " ménager les sociétés publiques", même si celles-ci sont une véritable ruine nationale, incompétentes et prédatrices...Que l'état les vende à des actionnaires exclusivement tunisiens, SOUS CONTR'?LE STRICT. Que abdelkefi et son afek tounes aillent rejoindre leur alter égo, nabil karoui, un mafieux de 1ère et qu'ils ne fassent plus ch...er.
Rebel
Vous serez pas élu
a posté le 16-12-2021 à 20:00
Je vous le dis clairement cher Monsieur, vous ne pourriez pas accéder au pouvoir en Tunisie. Votre CV, votre culture jouent contre vous. Le peuple cherche un profil comme KS , pur produit Tunisien " un mélange d' arabeisme et islam. Une légende qui vient d 'un passé lointain ... ancré dans l' imaginaire folklorique.
DHEJ
Le génie du dernier 1/4 d'H
a posté le 16-12-2021 à 16:22
Le péril imminent est le GRAND PUBLIC...
Zba
Qui est fadhel abdelkefi?
a posté le 16-12-2021 à 16:12
Fils à papa
MFH
Trop ambitieux.
a posté le 16-12-2021 à 15:17
Lorsque le syndicat vous dit tout sauf toucher aux salaires et à l'effectif et parallèlement, les banques vous somment de ne plus utiliser le découvert, on se demande que pourriez-vous faire d'autre.
nazou de la chameliere
Mr abdelkefi
a posté le 16-12-2021 à 14:58
Devrait penser à une privatisation partielle.
Mr Abdelkefi Devrait penser à composer avec les tarés nationalistes .
C'est ce que faisait Ben Ali !!!
Les islamistes ne sont pas virulent avec Ben Ali, ils savent faire la part des choses.