
Le président d'Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a rappelé que son parti était le seul à avoir organisé trois congrès en l’espace de dix ans. Il a précisé que des députés d’Afek Tounes avaient été élus au sein de l’Assemblée nationale constituante et de l’Assemblée des représentants du peuple.
A l’occasion d’une conférence de presse, tenue le 16 décembre 2021, portant sur le congrès du parti, Fadhel Abdelkefi a expliqué que l’évènement aura pour thématique « Afek pour chaque Tunisien ».
« Nous visons un changement et une amélioration de la situation de la Tunisie. Le pays appartient à tous les Tunisiens… Les priorités sont d’ordre socio-économique… Nous devons élaborer des réformes opérationnelles… Nous devons revoir le rôle de l’Etat et mettre en place une feuille de route permettant de sortir de la crise… Certains secteurs ne doivent plus être monopolisés par l’Etat… Les pays pétroliers peuvent se permettre tout. Nous n’en avons pas les moyens. Nous avons besoin de clarté », a-t-il déclaré.
Fadhel Abdelkefi a affirmé que le véritable péril imminent était la situation dans laquelle se trouvaient les entreprises publiques. Il a appelé les dirigeants du pays à présenter aux Tunisiens les véritables chiffres en matière d’économie. Il a souligné la divergence du discours du gouvernement avec celui de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT).
« Les solutions existent, mais personne ne cherche à les appliquer. On nous qualifie de traîtres car nous pointons du doigt les évidences. Nous aimons notre patrie et nous cherchons le bien-être des Tunisiens », a-t-il ajouté.
Par la suite, Fadhel Abdelkefi a considéré que le discours du président du 13 décembre 2021 annonçait des élections et ne comportait pas une feuille de route. Il a affirmé que son parti continuera à être présent sur le terrain et auprès des Tunisiens.
« Nous sommes présents sur la quasi-totalité du territoire Il s’agit de dates importantes… J’ai entamé une campagne électorale et je n’ai pas à le cacher. C’est mon rôle et mon devoir. Nous sommes une alternative à l’islam politique, au populisme et au courant faisant l’éloge de l’ancien régime… Nous croyons en la Révolution », a-t-il poursuivi.
Fadhel Abdelkefi a affirmé que la révision à la baisse du budget de l’investissement de l’Etat impactait fortement l’économie nationale. Il a, également, critiqué les accusations de traîtrises et de corruption à l’encontre du secteur privé. A cette occasion, il s’est interrogé sur la faisabilité du classement des individus concerné par la proposition de réconciliation nationale. Il a souligné la nécessité de faciliter les procédures administratives et de mettre en place des encouragements et incitations aux investissements.
Répondant à une question posée par l’équipe de Business News, Fadhel Abdelkefi a précisé que l’application d’une politique d’austérité nécessitait une véritable feuille de route. Le fonctionnement de l’Etat coûte près de deux milliards de dinars. Ça ne coute pas beaucoup et il n’y pas d’économie à faire, selon lui.
Pour ce qui est des compensations, Fadhel Abdelkefi a considéré que celles appliquées aux produits de base et aux hydrocarbures représentaient un véritable scandale. Au-delà d’une certaine cylindrée, nous devons payer le prix international. Une personne roulant dans un véhicule 25 chevaux ne devrait pas bénéficier d’une compensation, d'après ses dires.
« Il y a une quatrième compensation dont personne ne parle. L’Etat attribue des centaines de milliards de dinars à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) afin de verser les pensions… La Tunisie n’a pas besoin de génie mais de bons sens. Nous devons réfléchir à nouveau à une meilleure façon de compenser… Le projet d’identifiant social est censé identifier les personnes ayant besoin de cette compensation… J’avais proposé à l’Instance supérieur indépendante pour les élections d’enregistrer l’ensemble des Tunisiens pour faire le tri par la suite », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le congrès d’Afek Tounes se déroulera les 18 et 19 décembres 2021. Il se penchera sur l’adoption d’un nouveau règlement interne, des nouveaux statuts du parti et des listes. Le congrès sera, également, consacré à l’élection des membres des structures du parti.
S.G
La Subvention est un Blackbox et restera un Blackbox !
Les sociétés étatiques produisent des service d'une qualité acceptable a un prix 50% inférieur au moins a la moyenne internationale (électricité, eau, diesel, gestion des eaux usées..).
Le secteur prive manque a l'action, on ne peut mentionner aucune entreprise tunisienne qui a réussi a produire un produit distingue. On ne sait pas si c'est du au manque d'esprit d'entreprenariat ou aux obstacles confrontes par les entrepreneurs.
Abdelkefi comme ex-CEO (et l'un des propriétaires) d'une société de gestion de portefeuilles aura beaucoup a gagner a travers la privatisation des sociétés étatiques a des prix inférieurs a leurs valeurs réelles vu la conjoncture. On n'est pas sur que des prives vont pouvoir gérer ces sociétés mieux que le secteur public puisque c'est une question de rapport de force. L'UGTT est perçu comme très puissant au pays et vu les divers monopoles que ces sociétés occupent toute gréve par l'une de ces société peut paralyser le pays donc elle est inacceptable.
Abdelkefi, ce baroudeur d'entre les partis, boutiquier de la pire espèce, à ce niveau (cf l'article), n'a rien à envier à l'UTICA avant w. bouchamaoui, avant et après...ni même à l'UGTT, scélorisé sur son obsession de " ménager les sociétés publiques", même si celles-ci sont une véritable ruine nationale, incompétentes et prédatrices...Que l'état les vende à des actionnaires exclusivement tunisiens, SOUS CONTR'?LE STRICT. Que abdelkefi et son afek tounes aillent rejoindre leur alter égo, nabil karoui, un mafieux de 1ère et qu'ils ne fassent plus ch...er.
Mr Abdelkefi Devrait penser à composer avec les tarés nationalistes .
C'est ce que faisait Ben Ali !!!
Les islamistes ne sont pas virulent avec Ben Ali, ils savent faire la part des choses.