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En chiffres, la gouvernance catastrophique des entreprises publiques
19/01/2022 | 13:45
6 min
En chiffres, la gouvernance catastrophique des entreprises publiques

 

La situation des entreprises publiques tunisiennes est grave et des réformes doivent être entamées au plus vite pour les sauver au vu de leur importance capitale pour l’économie du pays, étant souvent en position de domination et ayant souvent le monopole.

 

Depuis mars 2021, le Fonds Monétaire International (FMI) avait alerté les autorités tunisiennes. Dans le cadre d'une mission, le FMI a révélé qu’une grande partie de ces entreprises travaillent à perte et requièrent des transferts et des injections régulières de fonds, ce qui représente 7 à 8% du PIB annuel. Ces sociétés sont en plus lourdement endettées, les experts de la mission ayant estimé la dette à hauteur de 40% du PIB. Un rapport annexé à la Loi de finances 2022 sur les établissements publics illustre cet état de fait.

 

Pour ce rapport, un échantillon de cinquante entreprises a été choisi. Parmi elles, les caisses sociales dont la situation demeure chaotique, même si au premier abord on a l’impression que la situation de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS) est meilleure que celle de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Idem pour la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam).

 

 

Dans les faits, le déficit de la CNSS passe de 530 millions de dinars en 2018 à 1,07 milliard de dinars en 2020, avec une aide de l’Etat et participation sociale solidaire de 40 millions de dinars (MD). Son endettement passe de 1,71 milliard de dinars à 3,36 milliards de dinars pour cette période.

Pour sa part, le déficit de la CNRPS passe de 787,4 MD en 2018 à 190,8 MD en 2020, avec une aide de l’Etat et participation sociale solidaire évoluant de 200 MD à 460 MD. L’endettement passe de 2,69 milliards de dinars à 3,56 milliards de dinars pour cette même période.

 

La Cnam affiche, quant à elle, un bénéfice passant de 574,1 MD en 2018 à 704 MD en 2020, avec une aide de l’Etat et participation sociale solidaire évoluant de 8,7 MD à 6,8 MD. Par contre, l’endettement grimpe de 1,81 milliard de dinars à 2,44 milliards de dinars.

 

 

Autre aberration et alors que l’Etat détient le monopole dans le pays, la Régie nationale des tabac et des allumettes (RNTA) et la Manufacture des tabacs de Kairouan sont à peine à flot avec un endettement conséquent. Elles ont réalisé respectivement un résultat de 6,9 MD et de 1,4 MD en 2020 contre un déficit de 49,5 MD et de 47,8 MD en 2018. L’endettement a atteint respectivement 645,7 MD et 217,5 MD en 2020 contre 535,76 MD et 271,8 MD en 2018.

Le déficit cumulé reporté de la RNTA est passé de 298,2 MD en 2018 à 403 MD en 2020. Celui de Manufacture des tabacs de Kairouan est passé de 175 MD en 2018 à 260,8 MD en 2020.

 

La situation des sociétés de transport est loin d'être meilleure, notamment avec la pandémie et ses répercussions.

Pour Tunisair, le déficit est passé de 225,8 MD en 2018 à 336,7 MD en 2020. Le déficit cumulé reporté évolue de 927 MD à 1,28 milliard de dinars pour un endettement qui passe de 1,95 milliard de dinars à 2,14 milliards de dinars.

La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) enregistre un déficit de 224,6 MD en 2020 contre un bénéfice de 45,3 MD en 2018. L’endettement passe de 380,1 MD à 497 MD pour cette période.

 

 

Pour la Société des transports de Tunis (Transtu), le déficit évolue de 192,4 MD en 2018 à 218,8 MD en 2020 avec un déficit cumulé reporté de 1,23 milliard de dinars pour 2018. L’endettement passe de 981 MD à 1,31 milliard de dinars, cette même période.

 

La Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) enregistre, quant à elle, un déficit de 103,6 MD en 2020 contre 91,1 MD en 2018. Son déficit cumulé reporté évolue de 577,4 MD en 2018 à 788,3 MD en 2020. Son endettement passe de 1,21 milliard de dinars pour 2018 à 1,48 milliard de dinars pour 2019 (les chiffres de 2020 n’ayant pas été communiqués, ndlr).

 

 

Dans ce rapport, on découvre que l’endettement des établissements publics envers l’Etat a augmenté de 17,4% entre 2018 et 2019 et 8,2% entre 2019 et 2020, atteignant 6,52 milliards de dinars en 2020.

Cette hausse est due essentiellement et selon le rapport à trois entreprises publiques en particulier et qui représentent 71% de la hausse enregistrée entre 2019 et 2020 : la CNRPS avec 179,9 MD, la Transtu avec 107 MD et Tunisair avec 63,9 MD.

 

Malgré cette situation chaotique, certaines de ces sociétés représentent une manne pour l’Etat en terme d'import, taxes et redevances, outre celles qui participe au Trésor public par leur bénéfice.

On apprend que les entreprises publiques ont participé aux caisses de l’Etat avec des dividendes de 230 MD en 2019 contre 333 MD en 2018. Pour 2020 et jusqu’à fin novembre, ces entreprises ont versé à l’Etat 25 MD, notant qu'il y a un certain retard dans l’arrêt des états financiers de certaines sociétés.

Le rapport dresse la liste des sociétés qui ont contribué le plus aux caisses de l’Etat. La palme d’or revient ainsi en 2020 à la RNTA avec plus d'un milliard de dinars, suivie par la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg) avec 846,9 MD, la Société nationale de distribution des pétroles (SNDP-Agil) avec 469,9 MD, l'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (Etap) avec 403,2 MD et Tunisie Telecom (TT) clôturant ce Top 5 avec des apports de l’ordre de 395,9 MD.

D’autres entreprises publiques ont nécessité l’intervention de l’Etat. Ainsi, on apprend que l’Office des céréales a reçu en 2020 environ 1,74 milliard de dinars, la société tunisienne des industries de raffinage (Stir) 594 MD, la CNRPS 460 MD, l’Office national de l’huile 315,14 MD et la Caisse des prêts et de soutien des collectivités locales 300,5 MD.

 

Le rapport admet que la situation de ces entreprises peut impacter négativement les finances publiques, notamment à cause de la baisse des revenus perçus par l’Etat mais aussi par la nécessité que l’Etat intervienne pour renflouer certaines d’entre elles.

En outre, le rapport pointe le niveau d’endettement de ces sociétés et leur capacité de remboursement en tant qu’une menace sur le budget de l’Etat. Ainsi, les dettes non-remboursées de ces sociétés ont augmenté de 18% entre 2019 et 2020, atteignant 957 MD. Parmi elles, on peut citer la Société Nationale de Cellulose et de papier Alfa qui n’a pas remboursé 250 MD, la Transtu 244 MD, la STEG 99 MD, la société tunisienne de sidérurgie El Fouladh 60 MD et l’Office National de l'Assainissement 58 MD.

Les prêts accordés par l’Etat aux entreprises publiques ont augmenté de 30% en 2020, atteignant 2,33 milliards de dinars.

Le rapport révèle aussi, que pour la période 2018-2020, certaines entreprises publiques ont eu du mal à rembourser des prêts extérieurs et l’Etat a dû intervenir pour remplir cette obligation à leur place, notamment la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede), Tunisie Autoroute et Tunisair.

Il cite certaines entreprises qui représentent un risque élevé sur les finances publiques : l’Office des céréales, la Pharmacie centrale, la Steg, la Stir et Tunisair.

 

La situation économique ne peut se redresser sans trouver une solution radicale à l’hémorragie que représentent les entreprises publiques. Leur restructuration représentera un grand pas vers l’assainissement des finances publiques tunisiennes et permettra de relancer l’économie nationale sur de bonnes bases pour une croissance pérenne.

 

Imen NOUIRA

19/01/2022 | 13:45
6 min
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Commentaires
Citoyen_H
TOUS CEUX QUI ETAIENT à LA TETE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES AT QUI AVAIENT SANS SCRUPULES ABONDAMMENT SURCHARGé LA MASSE DE FONCTIONNAIRES DE 2011 à 2014
a posté le 20-01-2022 à 15:17
doivent rendre des comptes devant les tribunaux !!!!!!!!
- Soit ils balancent le nom de ceux qui les avaient obligé à recruter la masse d'idiots et de crétins dont la plupart est muni de faux diplômes
- Soit ils vont directement en taule, sans passer par la case départ !!!!!!!!!!!!!!

Quelqu'un doit absolument payer pour cette infamie qui a mis la vie de l'ensemble des honnêtes gens, les patriotes en particulier, dans une situation des plus critiques.



Agatacriztiz
Du balai !
a posté le 20-01-2022 à 11:03
Qu'ils fassent une audit des salaires faramineux payés à une majorité de tire-au-flancs parasites, principalement recrutés pour faire plaisir à Ennahda (ou autres partis inutiles) ou pour avoir la paix avec L'UGTT, virez ces oisifs professionnels (et très souvent géneurs) et vous verrez les economies substantielles qui en resulteront...
zozo Zohra
Réforme
a posté le 20-01-2022 à 08:38
La masse salariale (salaire élevé, des avantages...), la corruption, la mauvaise gestion de ces entreprises sont catastrophique, un gouffre d'argent.
Il n'y a pas 36 milles solutions, la réforme s'impose
EL OUAFI
Les canards boiteux hors-bord !
a posté le 19-01-2022 à 23:00
Il ne faut pas se leurrer, l'objectivité est nécessaire pour la poursuite du trajet,. . .
Or les temps ont changé, il faut s'adapter autrement vous êtes condamné à mettrez la clé sous porte c'est la loi de la mondialisation !
Nos entreprises étatiques n'ont plus cours, terminé.
Accepter la restructuration ou la faillite, c'est trop coûteux, et du personnels qui tirent au flanc, irresponsable,avec un rendement presque nul.
Il faut un courage politique, et compréhension syndicale, pour réhabiliter ces Canards boiteux, la vente aux privés, avec reprise du personnels, avantages fiscaux.
L'état pourrait garder des secteurs sensibles stratégiques quelques entreprises, transport, soned, steg et deux autres au plus !
Se débarrasser de ce fardeau qui paralyse tout projets d'investissement de l'état, pour améliorer l'infrastructure du pays, et l'essentielle des institutions régaliennes, tels santé, éducation armée, habitat agriculture, communication, etc . . .! Mr Taboubi vous avez un rôle éminent pour sauver votre pays ! Vous serez honoré, et une majorité de vos compatriotes vous élèveront en héros, un entrepreneur de la maison Tunisie.
Un citoyen
La faute a ces apprentis sorciers venus après 2011
a posté le 19-01-2022 à 16:19
Qui ont recrutes a tour de bras, récompenses leurs partisans et augmentes le déficit de la Cnam avec des gens qui n'ont jamais cotisés de leur vie sans compter les bras cassés recrutes a rien a faire '?'
Tounsi
LA STEG et ses Factures fantaisistes..
a posté le 19-01-2022 à 15:21
Je vis en Allémagne et je possède une maison en Tunisie: ce derniers mois je suis surpris à plusieurs reprises par des factures d'électricité surprenantes de plus de 500 TDN, dans une maison inoccupée (fermée)?

Sobhènè Rabbi !
Indigné
Même chose pour moi
a posté le à 17:04
Je suis passé par la, dans le fond tu as deux solutions qui nécessite l'envoi d'un proche pour vérifier d'abord la consommation depuis la dernière facture que toi tu valides:

Ca peut être:
- Soit une perte, un équipement encore branché ou un vol (vérifie qu'il n'y a pas de connexion pirate)
- Soit le besoin d'une mise à jour de ton dossier, vu qu'ils ne font plus de visite depuis la covid, toutes les factures sont estimé et relative ("ta9direya"), il faut donc que ton proche prennes avec lui le numéro du compteur et leur demande de régulariser ta facture.
Le problème que tu peux avoir, c'est qu'on est issu d'un pays de respect mutuel et de confiance indéfectible, donc dans leur grande sagesse et infini bonté, la STEG pourrait vous traiter de menteur et supposé que vous détourner de l'électricité en trafiquant le compteur, tu as juste a prendre rendez vous avec un agent pour venir vérifier ou leur fournir une facture d'eau qui démontre que tu as raison (et aprés on s'étonne que les gens quittent le pays à la nage)
hourcq
'? propos de facture.
a posté le à 21:48
Comme vous le soulignez, il y a plusieurs possibilités. Je pencherai plutôt pour une estimation à partir de factures antérieures, faute de relevé de compteur, mais tout est possible y compris un branchement pirate. Le mieux serait d'avoir quelqu'un de confiance sur place qui pourrait visiter régulièrement la maison.En tout cas s'il s'agit d'une erreur ou d'une estimation exagérée, la STEG devrait vous rembourser le trop perçu.
Malheureusement, la Tunisie n'en est pas encore aux compteurs Linky récemment installés en France qui permettent de contrôler la consommation quotidienne à distance grâce à Internet.
Ridha
Redevance fixe
a posté le à 16:56
Il faut savoir qu'il y'a des redevances fixes de l'ordre de 0.7 dinars par Kva par mois ( exp : compteur 20 Ampères triphasé, il y'a des frais fixe de l'ordre de 13 kva * 0.7 dinars par mois = 9.1 dinars par mois + TVA ) ceci est facturé sans qu'il y'a consommation
Rationnel
Pas si catastrophique que pretendu
a posté le 19-01-2022 à 15:17
Les sociétés étatiques sont globalement bénéficiaires puisque elles versent a l'état un dividende de 230MD. C'est une mauvaise analyse puisque on compare les dettes au profits, les dettes sont des facteurs qui s'étendent sur plusieurs années et les profits sont des quantités qui se mesurent en un trimestre. Une société a besoin de s'endetter pour acheter des équipements et bâtir infrastructurel qui va l'aider a générer des profits. C'est l'intérêt sur la dette qu'il faut considérer et comparer au profit, puisque l'état contrôle au moins 40% des institutions financières donc l'intérêt sur la dette est aussi un profit pour l'état. Donc on doit réduire les intérêts payes par un facteur d'au moins 40%.
La "perte" est un choix politique puisque la majorité de la perte est du a un choix de subventionner l'énergie, le rapport mentionne que la majorité de la perte est du a deux sociétés: la STEG avec 544 MD et la STIR avec 737 MD, dans le premier cas on impose a la STEG de vendre électricité a un prix en dessous du coût de reviens (le Kilo Watt heure électricité est vendu a 210 millimes, ou 0,07 dollar la moitie de la moyenne internationale). L'UGTT empêche la STEG de réduire son coût de reviens avec l'adoption des énergies renouvelables, la STEG peut éliminer ses pertes avec l'énergie solaire, le coût du KWh propose a la STEG par les projets d'énergies solaires est de 71 millimes, donc la STEG peut faire un petit profit. Le litre diesel se vend a 1805 millimes, soit 0,6 dollar, la majorité des pays il est vendu beaucoup plus cher et 5 fois plus cher en Suède.
Donc ces déficits et pertes sont des choix politique et si on augmente le prix de l'énergie on va augmenter tous les prix. La seule la plus facile a tous ces problèmes est l'adoption des énergies renouvelables et les voitures et véhicules électriques.
On ne doit grouper le CNRPS, la CNSS et la CNAM avec le reste des sociétés, ces institutions ne sont pas des sociétés, elles rendent des services sociaux et sont inévitables et elles sont perdantes dans la majorité des nations.
Indigné
Il n'y a pas que ca
a posté le à 17:25
Moi ce qui me gène c'est que mise à part le fait que ces entreprises en perte (ou pas comme tu dis), elle ne crée aucune valeur, tu vois quand Tunisair achète des avions tu le ressens sur le prix de l'action, puis tant bien que mal ils nous font payer des billets plus chère tout en gardant un service médiocre (mais bon c'est une autre histoire).
Mais quand je vois la STEG qui est dans le cambouis et qui offrent des avantages invraisemblable a ses employés (du chauffeur, au directeur en passant par celui qui s'occupe de ticket de file d'attente), ou alors que les agents de la CNRPS si je ne m'abuse ne pais pas de cotisation de retraite que les tunisiens (alors que cette retraite est issue comme on le sait de la présumé sueur des fonctionnaires actif), que Tunisair offre des places gratuites ou a moindre prix pour tous, même ceux qui ont décidé d'immigré à l'étranger, qu'en plus pour un travail équivalent aux autres fonctionnaires et sans aucune rentrés d'argent propose 16 a 18 salaires. Ca me sidère, et oui pour la plupart de ces centres et autres leur supposé entrés d'argent peuvent être mis à nu si on y introduit un système de compensation équivalent a ceux des chèques. Je m'explique, l'?tat emprunte et s'endette encore et encore, puis pour gagner de l'argent elle font affaire avec des centres en leur donnant de l'argent donc c'est comme si l'?tat enlève d'une poche et la met dans un autre, puis au final on leur fourni un double salaire pour quelques chose qu'aurait pu faire l'?tat lui même (je rappelle qu'il y a plus de 600000 employés)

Si je donne l'exemple de l'étranger, il n'y a pas ces avantages, tout le monde est égale en tout, ils ont un système dit d'équité de salaire nous en Tunisie, on donne un salaire, l'employé ne fout rien, puis au lieu de lui dire aurevoir et merci, on lui ajoute une prime et des avantages pour l'incité a travailler, chose qu'il ne fait qu'a moitié, puis on se rend compte qu'au final. nos institutions ne foutent rien, les milliards qu'ils mettent dans des échanges administratif pourrait être remplacé par un simple serveur mail, MAIS NON, la Tunisie est plus intelligente que tout le monde, et tu as des zigoto qui arrivent et qui te dise attention on va etre espionné (qu'on m'explique qui et pourquoi on voudrait espionner un pays que prés de 80% de la population mondiale ne connait pas), et ils décident de crée un serveur d'échange tunisien sans précise que les couts de maintenance prédictive, préventive, proactive ou corrective va nous couter les yeux de la tête. Bref comme on dit "tout est a refaire"
Warrior
colonisation continue ...............................
a posté le 19-01-2022 à 14:30
voilà ce que faites depuis 56: perpètrer la colonisation.
fonction publique pléthorique, ingénieur PRINCIPAL ( = senior) à 23 ans !!
polytechniciens ne servent à rien, à part mettre batons dans les roues de votre projet ...

Libérez vous du joug de la France, sa langue et son système.
Independence NOW.
WAKE UP !!