
Le bureau national du syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) avait annoncé l’entrée en vigueur, à partir du 1er mars 2018, de la convention conclue avec le ministère des Affaires locales et de l’Environnement relative à l’usage des sachets en plastique et ce dans un communiqué paru ce jeudi 1er mars 2018.
En vertu de cette convention, signée le 29 septembre 2017, les pharmacies privées n’utiliseront plus des sachets en plastique à usage unique et les remplaceront par des sacs écologiques en carton, dans une initiative visant à réduire progressivement la pollution engendrée par les sachets en plastique.
Le bureau national du SPOT s’est, de ce fait, félicité de la volonté des pharmaciens de s’inscrire dans cette campagne soulignant leur dévouement à la cause écologique et leur conscience de son impact direct sur la santé générale. Ainsi, le syndicat espère que cette mesure engloberait tous les différents domaines afin de se débarrasser, d’une manière définitive de l’une des matières les plus néfastes qui nuisent à l’environnement et à la santé en Tunisie.
Rappelons que cette mesure avait été appliquée, auparavant, dans les grandes surfaces où, à partir du 1er mars 2017, la distribution des sacs en plastique à usage unique en caisse a été bannie.
B.L


Commentaires (3)
CommenterYa si Nizar,
Pas de quoi s'emballer !
2_Sous des slogans pompeux, le consommateur est de plus en plus pris pour le dindon de la farce et traité comme tel ! Sachant surtout qu'il n'est guère défendu.
3_Dans notre système juridique, les mesures d'intérêt général font normalement l'objet soit d'une loi soit d'un règlement, et leur texte doit être rendu public au Journal Officiel de la République, à toutes fin possibles et envisageables par toutes les parties qu'elles sont susceptibles d'affecter. Pourquoi, dans le cas de l'usage de l'emballage plastique, a-t-on opté pour des conventions ? Et d'abord est-ce légal ? Les cas d'intervention publique contractuelle ne doivent -ils pas être préalablement et strictement prévus par la loi?
4_L'emballage ne doit-il pas normalement être pris en charge par le commerçant conformément aux usages du commerce ? Ne fait-il pas fiscalement partie des frais généraux de l'établissement ?
Mais où sont donc les structures de défense du consommateur ?