
Depuis hier, les islamistes montent en épingle l’histoire des enregistrements fuités et veulent en faire une affaire d’Etat. Une simple discussion de salon entre deux députés nécessite pour eux que l’on saisisse la justice et que l’on cesse tout pour s’occuper de cette affaire.
Noureddine Bhiri, Rafik Abdessalem, Seïf Eddine Makhlouf et des dizaines d’autres pages apparentées aux islamistes sont mobilisés depuis deux jours pour parler de cette affaire.
L’affaire est, rappelons-le, une discussion entre le député islamiste radical Rached Khiari et le député d’Attayar Mohamed Ammar. La discussion a eu lieu au domicile de Mohamed Ammar qui a été enregistré à son insu par Rached Khiari. Il y est question de tractations politiques pour le dépôt d’une motion de censure contre le président de l’assemblée Rached Ghannouchi.
La question de la motion de censure n’a rien de confidentiel. Cela fait des semaines qu’Attayar cherche à couper l’herbe sous le pied de Rached Ghannouchi et qu’il travaille à collecter des voix pour faire éjecter de son poste le président de l’assemblée.
L’animosité du président de la République à l’encontre d’Ennahdha et des islamistes n’a rien de confidentiel non plus.
Pourquoi alors crient-ils à la complotite depuis deux jours ?
Le comportement d’Ennahdha pourrait être une diversion pour éloigner les regards d’une autre affaire qui pourrait les fragiliser. Un des anciens leaders d’Ennahdha, Karim Abdessalem a donné une interview à Shems FM cette semaine et durant laquelle il évoque l’aile sécuritaire du parti islamiste, l’histoire de Bab Souika et leur historique sanglant. Cette interview devait précédemment passer sur une chaîne de télévision à grande audience, mais des pressions sur cette chaîne ont fait qu’elle ne le soit pas. Karim Abdessalem s’est alors rabattu sur Shems FM et son interview a été diffusée dimanche. Pile-poil avec l’histoire des enregistrements. Du coup, toute la smala islamique s’est occupée de monter en épingle cette affaire et de bien jouer aux victimes d’un hypothétique complot.
R.B.H
Brabbi dites à votre "chère" radaction yezziou bla blada ou bla dlel en boycottant la SEULE qui affronte ces terroristes Qoloulhom qu'on est pas dans la "politique", on est dans un COMBAT CIVILISATIONNELLE, entre L'ANEANTISSEMENT de la Tunisie à l'islamisme et le SAUVETAGE de la Tunisie de ce cancer ; Abir Moussi incarne cela pour l'instant, la SEULE. Mais ils sont INCONSCIENTS vos "journalistes"? Elle a INSULTE le journaliste? Elle l'a toucher, menacé ? NON! C'est un MALENTENDU, une affaire montée en épingle par les khommejs et vous le savez. C'est des ENFANTS, des gamins, DALLOUL. Galek "SNJT" !!!
Après, quant on sera débarssé de ces KHOMMEJS cancer islamistes et que la Tunisie retrouve le chemin de la croissance et du développement, on pourra critiquer Abir Moussi.
Originaire d'où ; la question tant utilisée par plusieurs régionalistes.
Ce type n'est pas comme les tunisiens tellement impoli et goor.
Chaque citoyen - et chaque journaliste - dénigre aujourd'hui sans vergogne et discrédite nos trois Présidents ( M. Rached Gannouchi, Kais Saiid et Hichem Mchichi), comme s'il s'agissait de trois 7ommassa.
Il est dommage de porter atteinte à la dignité et aux symboles du pouvoir actuel de l'?tat.
Devons-nous continuer à nous comporter de la sorte avec nos présidents ?
Pendant ce temps la famine gagne du terrain de jour en jour