
Le bureau exécutif d’Ennahdha a publié, mardi 10 octobre 2023, un communiqué où il a dénoncé le harcèlement du régime à l’encontre des opposants politique.
Le mouvement a en effet relevé la comparution, le même jour, de son président par intérim Mondher Ounissi et du militant Ayachi Hammami.
Mondher Ounissi est incarcéré depuis le 5 septembre 2023, à la suite de la fuite d’enregistrements sur les réseaux sociaux où ce dernier fait certaines révélations, mais aussi, critique une grande partie des figures d'Ennahdha et accuse l'un d'entre eux de recevoir de l'argent de l'étranger. Ounissi avait clamé que ces enregistrements étaient fabriqués.
Pour ce qui est de Ayachi Hammami, il est cité à comparaître dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat.
Ainsi, le bureau exécutif d’Ennahdha a exprimé sa solidarité avec Mondher Ounissi, considérant que son arrestation s’est faite pour des raisons politiques. « Son incarcération a eu lieu dans un contexte de ciblage de personnalité, de partis et d’organisations qui s’opposent aux politiques du gouvernement et de l’autorité putschiste, et dans le cadre d’un processus visant à établir un régime autoritaire ».
D’autre part, le mouvement a aussi fait part de sa solidarité envers Ayachi Hammami et toutes les personnes concernées par l’affaire de complot. « Nous exigeons le classement de ces dossiers scandaleux, l’arrêt des attaques contre les opposants et la libération des détenus politiques, notamment le président du Parlement Rached Ghannouchi et Jaouhar Ben Mbarek qui a entamé une grève de la faim depuis deux semaines mettant sa vie en danger ».
I.L
Mais c'est incroyable ces gens là ils se prennent comme des intouchables, au dessus des lois meme quand les dossiers sont limpides !
Trop facile, les lois sont les mêmes pour tout le monde secte ou pas allez ! à la caisse !
Le retour imminent du cheikh, ici affublé de son titre usurpé de président du Parlement.
Ce qui prouve que la séquence n'est pas forclose.....