
Le mouvement islamiste Ennahdha a publié, lundi 17 janvier 2022, un communiqué rejetant tout lien entre l’ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri – assigné à résidence pour suspicions d’implication dans une affaire d’octroi illégale de passeports et certificats de nationalité – et le décès d’un capitaine de la Garde nationale, retrouvé pendu chez lui dans des circonstances suspectes.
Ennahdha a avancé que les rumeurs qui ont circulé à ce sujet avaient été attisées par la nonchalance de la justice qui ne s’est toujours pas prononcée dans les affaires d’incitation contre les dirigeants nahdhaouis.
Le parti de Rached Ghannouchi a, dans ce sens, appelé la justice à accélérer l’examen des plaintes déposées et a revendiqué la libération de Noureddine Bhiri exprimant des préoccupations d’un éventuel plan visant à préparer l’opinion publique au décès de l’ancien ministre de la Justice.
Dans la foulée de l’annonce du décès du capitaine de la Garde nationale, Mohsen Adili, le 16 janvier 2022, plusieurs personnalités ont appelé la police tunisienne à privilégier la piste du crime affirmant que le défunt était derrière la divulgation de dossiers impliquant le député assigné à résidence Noureddine Bhiri et un ancien gouverneur de Ben Arous dans un réseau terroriste.
N.J.

