Comme à l'accoutumée, certains profitent des violences pour s’attaquer à des commerces, des banques ou des institutions financières comme cela a été le cas la veille, lors des heurts à la Cité Ettadhamen (Tunis).
Parmi les endroits visés, le bureau de la Poste qui a été totalement saccagé avec des tiroirs et un distributeur automatique de billets mis à sac. Au menu, trous béants dans plusieurs portes, le contenu des tiroirs éparpillé par terre, le matériel saccagé et l’argent subtilisé.
C’est pour voir l’ampleur des dégâts que le PDG de la Poste tunisienne Sami Mekki s’est rendu sur place ce dimanche 17 janvier 2021. Il a salué "les efforts considérables et exceptionnels déployés par les forces de l’ordre et le chef du bureau de la Poste en question et des agents y travaillant, sans qui les dommages et pertes auraient été plus importants".
I.N
Une jeunesse aux abois qui n'a plus rien á perdre, scénario du Vénézuéla.
Le soir l'argent est dans des coffres. Même pour le distributeur de billet l'argent est dans le coffre en bas de votre photo. Ils ont saccagé la partie électronique en haut, le coffre en bas est intact. Prière corriger vos informations, pour des pilleurs la seule chose qu'ils peuvent voler dans une banque le soir c'est des stylos et des rames de papier.
C'est le peuple qui finira par le coût des réparations de toutes les institutions, donc ces actes sont tellement cons et condamnables.
Je vous dit ça tout en étant contre le chao actuel qui règne. Mon post avait juste pour but d'essayer d'apporter un témoignage empirique pour comprendre ce qui se passe
Pour la troisième fois en 27 ans d'indépendance ' après la grève générale du 26 janvier 1978 et l'insurrection armée de Gafsa le 26 janvier 1980 ' l'?tat fait appel à l'armée, qui investit alors la capitale avec ses blindés.
Les émeutes se poursuivent durant trois jours, dans un climat de guérilla urbaine. Une épaisse fumée noire recouvre plusieurs points de la capitale. Pillages de commerces, incendies de voitures, bâtiments publics investis, barricades dressées : la ville et, plus largement, le pays sont totalement paralysés"
C'était le récit de "la révolte du pain de janvier 1984" dans Jeune Afrique du 18 janvier 1984. On entendait déjà des bourgeois, des universitaires bienpensants, des fonctionnaires et des salariés confortablement assis dans leurs fauteuils et tous racleurs des culs des islamistes et des mafieux, dénoncer les gueux, et les casseurs et les fouteurs de trouble .Au mois d'avril, quand j'ai vu les queues interminables dans les bourgades des affamés habillés en fripe des années 80 en quête d'une aide Covid de 50 dinars , j'ai eu l'impression de revivre la même époque, que les aiguilles d'une montre se sont figées depuis. Ils étaient comme des zombies sortis tout droit de cette époque. On entendait encore le mêmes :" ces gueux, pour 50 dinars ,ils ne sont même pas conscients du danger de la pandémie. A cause d'eux on va tous crever!"; Ils ne sont pas à leur tour conscient qu'un zombie ou un mort vivant n'en a rien branler des virus et des mesures barrières ou du confinement.