
Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé, ce mardi 20 juin 2023, lors d’une conférence de presse conjointe tenue à Paris avec la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, que la France partage la vision de l’Italie sur l’urgence de la situation et sur la volonté de parvenir à un accord efficace avec la Tunisie sur la question migratoire.
Emmanuel Macron a précisé qu’un accord efficace doit être conclu « en attendant les avancées avec le FMI », ajoutant qu'il a, ces dernières semaines, échangé à de nombreuses reprises avec le président de la République Kaïs Saïed.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, hier, lors d’une conférence de presse, tenue à Tunis, que la France compte consacrer un budget de 25,8 millions d’euros à la Tunisie dans le cadre de la coopération dans le domaine de la lutte contre la migration illégale.
Il a expliqué, aux côtés de son homologue allemande Nansy Faeser, en marge de la visite effectuée par les deux responsables, que ce financement s’ajoute aux cent millions d’euros annoncés par la Commission européenne pour soutenir les efforts de la Tunisie dans la lutte contre ce phénomène.
Le ministre français a souligné que la somme accordée à la Tunisie permettra d’acquérir des équipements et d’organiser des cycles de formation nécessaires aux sécuritaires et aux garde-côtes pour contenir le flux de migrants irréguliers. Il a également mis l’accent sur la nécessité de lutter contre les réseaux de passeurs qui profitent de l’instabilité pour effectuer des traversées mettant en péril la vie de milliers de migrants inconscients du danger.
Gérald Darmanin a également rappelé l’approche européenne en matière de lutte contre la migration clandestine qui s’articule autour de la prévention contre les flux de migrants irréguliers en soutenant notamment leur retour et leur réintégration dans leurs pays d’origine. Il a enfin insisté sur l’importance de la coopération sécuritaire entre la Tunisie et la France, affirmant que la réunion avec le président de la République, Kaïs Saïed, a porté sur les moyens à mettre en place pour aider la Tunisie à empêcher les flux d’immigrants clandestins qui arrivent sur son sol.
M.B.Z
EN DIRECT | Déclaration du Président @EmmanuelMacron et de la Présidente du Conseil des ministres d’Italie, Giorgia Meloni. https://t.co/CEEPrNPV4U
— Élysée (@Elysee) June 20, 2023

ne laissez rien passer en matière de l'immigration, c'est pas un dossier tunisien, nous sommes jetés dedans , s'il veulent négocier , il faut aller en libye et en Algérie, mais reste un vrai protecteur de notre frontière de tous les bords et ce par leur fiancement pour acquerir et recruter les ressources necessaires, n'oublies pas svp que c'est un dosssier qui mourra jamais, faites en sorte qu'il soit des fiancements à très long termes.
Merci
Macron, qui a été élu par deux fois en faisant le chantage au "danger Le Pen", a la même vision, la même politique que Melloni, et pas uniquement au sujet de l'immigration.
Macron est le fondé de pouvoir, l'homme-lige de ceux qui ont financé ses campagnes à coup de millions d'euros, l'ont propulsé présentant de lui l'image du "progressiste" jeune et talentueux.
Dans ce registre, il n'a pas manqué d'admirateurs ni des qualificatifs au point d'avoir la grosse tête et se proclamer Jupiter...
On a loué l'intelligence de l'homme, pour peaufiner le tableau, vendant des images pour faire avaliser les politiques rétrogrades, violentes et même destructrices de ce qu'il restait de l'Etat-social tel que défini par la déclaration de Philadelphia, repris par les constituants du CNR, et toujours présent dans le texte de la constitution de 1958.
Si.l'on réfère à l'OIT, toutes les politiques menées dans le sujet de l'immigration trahissent cette promesse de Philadelphia.
Le vent mauvais qu'on respire en Europe à ce sujet annonce, plutôt confirme les relents nauséabonds immanents qui sommeillent lorsqu' une embellie met du baume au c'?ur faisant oublier la misère.
Macron est un conservateur New look, l'image contre la qualite, l'emballage au détriment du contenu.
Un politicien qui se fait élire sur un malentendu, non par adhésion, mais grâce au rejet de son concurrent, ne peut que surfer sur les divisions.
Macron les entretient, ce faisant il prépare le terrain, puisque les ralliés contre leur gré finissent par voir la supercherie.
Aujourd'hui, si on veut mesurer son bilan, il suffit de prêter l'oreille à ce qui se murmure chez les "informés".
Sondages à l'appui, même si on est 4 ans de l'échéance, ils répètent que Le Pen sera élue.
On a une photo exacte du climat.
L'immigration, jadis un mot pour nommer un phénomène devient le concept central de toute politique, avec Macron comme du temps des autres, pour absenter les vraies questions posées au pays.
Du fait des choix politiques répétés et répététifs.
Macron rencontrant Saied, avec ou sans Melloni, c'est encore une tentative de sa part pour obtenir que la Tunisie devienne l'exécutant de leurs décisions.
Et puis, les discours rétrogrades, même fascisants, dont d'une banalité à pleurer en France, et on en a quelques échos ici.
Les immigrés profitant des aides sociales étant le summum des mensonges, escroqueries, reprises par des agents de cette propagande tueuse.
Et je mesure les mots.
Quand cette propagande est relayée par un allogène, on atteint l'apogée.
Aujourd'hui, ils affichent une unité et une détermination qui leur donnera un avantage dans les négociations face à une Tunisie affaiblie.
Le chantage avec le dossier FMI est à peine dissimulé. Je pense que la Tunisie n'aurait pas du venir seule sur ce terrain et surtout avec les difficultés financières qu'elle connaît. L'équation aide contre concessions sur l'immigration devient de plus en plus clair.
KS cherche la fréquentabilité, se défaire des attaques sur les libertés, rompre avec l'isolement pour service redu. D'ailleurs, ses soutiens ont crié que le pouvoir est courtisé sur le plan international. On s'accroche à tout, même à une présence internationale en tant que problème.
Sinon, je pense que vous n'avez pas bien assimilé la notion de laïcité en France, car ce n'est pas l'absence de manifestations religieuses, elle est plutôt la neutralité de l'état vis-à-vis des religions.
Arrêtons les amalgames.