S’il n’y avait pas ce retard de deux heures trente minutes, Elyes Fakhfakh aurait été parfait ce soir du samedi 21 mars 2020, veille du premier jour du confinement total et lendemain de l’inquiétant discours du président de la République, Kaïs Saïed.
En vingt minutes, en dialecte tunisien accessible à tout un chacun, et en lisant un prompteur et non une feuille sous la main, le chef du gouvernement a répondu à la majorité des inquiétudes et interrogations des Tunisiens soulevées ces derniers jours et particulièrement depuis hier après le discours présidentiel.
Il a expliqué ce qu'est le confinement, ses raisons et ses répercussions et a présenté les solutions proposées par le gouvernement. Il s’est adressé à la fois au Tunisien lambda, aux nécessiteux, aux riches, aux spéculateurs (qualifiés de criminels de guerre), aux travailleurs, aux chômeurs, aux financiers, aux professionnels de la Santé, de la Sûreté, de la Défense, de l’Information. Il a rassuré les uns et averti les autres. Il a surtout lancé un message clé qu’on a tardé à entendre : « On ne doit compter que sur nous-mêmes ! ». Le véritable sens de l’indépendance, en ce jour de lendemain du 20-Mars, est bel et bien dans cette phrase !
Elyes Fakhfakh a beau n’avoir recueilli que des miettes à la présidentielle de 2019, il s’est montré en vrai chef responsable ce soir ! Rien à voir, mais absolument rien à voir, avec le président de la République qui, avec son arabe inaccessible et rébarbatif, a dit trop et pas assez, a inquiété au lieu de rassurer. Que demander de plus à un chef que de rassurer son peuple avec des mots simples et une stratégie claire ?
Le coronavirus frappe la planète entière et la Tunisie ne saurait être ménagée. Elyes Fakhfakh a expliqué la démarche anticipative de l’Etat afin d’éviter toute perte humaine. Alors que quelques CPR aigris et aveugles, pronostiquaient le décès de quelques centaines de Tunisiens, le chef du gouvernement a démontré par a+b comment on peut éviter ce drame si l’on mettait la main dans la main et si l’on respectait à la lettre les mesures de confinement. Pour arriver à cette stratégie, il a écouté les scientifiques et observé et analysé les expériences des autres pays. On ne demandait pas davantage.
Le coronavirus frappe la planète entière et va laisser plusieurs entreprises et plusieurs personnes sur le tapis. La Tunisie ne saurait être différente. Elyes Fakhfakh n’a pas caché le soleil par un tamis, ne s’est pas perdu dans le verbiage et a dit les choses comme elles devraient être dites, aussi difficiles soient-elles. On ne demandait pas mieux que cette sincérité.
La majorité des pays frappés ont sorti le chéquier et les garanties de l’Etat pour préserver leurs citoyens et leurs entreprises d’une véritable banqueroute qui les attend. Elyes Fakhfakh a fait preuve de responsabilité et, en dépit des caisses vides, il a réussi à dégoter 2,5 milliards de dinars qui serviront à sauver les uns de la faillite et les autres de la faim. A quelques mesures près, celles prises sont exactement celles attendues et répondent aux doléances du patronat et du syndicat. Rééchelonnement des crédits et des arriérés d’impôt, ajournement du paiement des impôts et de la CNSS, garantie de l’Etat pour les crédits bancaires, des chèques au profit des plus nécessiteux, remboursement du trop perçu d’impôt sous 30 jours, création d’un fonds d’investissement pour la restructuration et la recapitalisation, sont autant de bouées de sauvetage. On ne demandait vraiment pas mieux !
À l’instar de plusieurs autres pays, il a demandé à légiférer par ordonnance. Il va ainsi soumettre à l’assemblée un projet de loi, en application de l’article 70 de la Constitution, pour lui permettre de prendre des décrets-lois et ce pour une période ne dépassant pas les deux mois. Il doit avoir l’aval de 60% des députés et il faut qu’il les obtienne. C’était exactement ce qu’il fallait faire afin de parer au plus urgent et ne pas perdre de temps.
La stratégie d’Elyes Fakhfakh avait trois objectifs : aucun Tunisien ne doit être dans le besoin, aucun emploi ne doit être perdu, aucune entreprise ne doit faire faillite. C’est exactement ce que disent et répètent Utica, UGTT, experts, analystes et éditorialistes.
Etre aussi en phase avec la population, son élite et ce qui se passe dans le monde n’est pas donné à tout chef. Quand on pense à Boris Johnson et Donald Trump, il y a de quoi se dire que Elyes Fakhfakh, tant dédaigné à cause de son résultat à la présidentielle, a l’âme d’un chef, d’un grand chef. Ce n’est pas si évident quand on voit Kaïs Saïed élu avec ses 72,71%.
Avec son discours de vingt minutes, Elyes Fakhfakh a fait oublier aux Tunisiens ses deux heures et demie de retard. Il a fait surtout oublier toutes les folles rumeurs circulant ce soir à cause d’une hypothétique et non étonnante crise à la tête de l’Etat. Il a cité deux fois le président de la République comme pour ménager son égo et éviter tout parasitage sur son travail, comme cela a été le cas hier. Au-delà des caprices et du formalisme du locataire de Carthage, Elyes Fakhfakh a surtout évité au pays une grosse crise politique, économique et sociale.
Bon à rappeler, Elyes Fakhfakh n’est à son poste que depuis le 28 février.
"malade doublé d'un incompétent"
Etc.
Et ça, ça coûte cher ou c'est gratuit ?
Ou insultes d'un frustré ?
Maxula.
En 1881 la Tunisie a été colonisée par la France.
En tant que berbère,pour moi,un colonisateur reste un colonisateur qu'il soit Français ou Arabe.Il faut donc laisser les gens le choix de la langue.
Ceux qui parlent des acculturés de la francophonie,ne leur est même venu à l'idée qu'ils sont les acculturés de l'arabité.
Personne n'a pleuré pour que vous sortiez de votre B'HEMA !
Les ignares sont généralement tellement fiers de leur ignorance. . .qu'ils le crient sur les toits, puisqu'ils sont ignorants de leur état !
Maxula.
Vous devriez donc retourner à l'école pour prendre des cours intensifs d'arabe !
C'est une vraie calamité que certains "azimutés" , ne sachant déjà pas maîtriser l'arabe, se croient autorisés à se lancer aussi gratuitement sinon connement dans des critiques "tous azimuts" et à côté de la plaque !
Votre "français" laisse déjà grandement à désirer. . .ce qui devrait vous inciter à vous regarder d'un peu plus près. . .
Si l'arabe (littéraire) n'est pas compris par le Tunisien de la rue, il faudrait d'abord exiger son abandon par les journalistes de nos radio-télés, ici ou là, comme chez M. Belkadhi par exemple, au profit de la "derja". . . pour que les électeurs (comme vous) du "distributeur de pâtes", soient au parfum !
Jusque-là, souffrez que "notre" président s'adresse à ses concitoyens dans la langue . . .qu'il lui plaira, à lui et à lui seul, d'utiliser !
Maxula.
.. . .comme devrait l'être tout chef. . .
Pas besoin d'aller plus loin. . . pour ne pas être obligé de "tout" corriger !
Maxula.
Toutes ces nations dites avancées ont démontré une telle décadence, un tel égoisme, une telle incapacité à s'organiser et à réagir efficacement ! Des centaines de morts et un président de la supposée première puissance mondiale qui il n'y a pas quelques jours se moquait de la pandémie.
Quelle mascarade. Quelle déception.
La Chine kafira, vers laquelle se tourne désormais tous les désespérés des unions de charlatans pour une bouffée d'humanité sortira première puissance incontestée. Le monde changera à jamais.
L'occident avec son égoisme, son matérialisme et son système économique impitoyable est fini. Avant le corona, il se fissurait déja sous les assauts de milliers de simples citoyens broyés par l'effroyable machine à sous mondiale.
quand vous parlez de séquelles coloniales, vous parlez du français venu sans s'imposer en 1881 ou de l'arabe venu pour prendre la place des langues originelles de ce pays depuis le moyen age ? l'arabe tout comme le français sont des langues de colonisateurs cher monsieur ou madame.
Vous parlez de langue maternelle, ma langue maternelle à moi est la derja, mélange d'arabe de français, d'italien et meme d'anglais. Je suis fier de ce mélange et l'arabe de kais saied m'est inacessible. Peut etre que je suis analphabète, mais le président de tous les tunisiens doit parler la langue de tous les tunisiens et non uniquement ceux qui sont passés par la zitouna et la fac des lettres. cet arabe littéraire n'est parlé nulle part à l'exception des académies.
vous avez parlé de l'anglais, sachez qu'il y a un anglais américain bien différent de l'anglais. et l'anglais américain lui meme diffère en accent entre l'est et l'ouest.
PS : je suis issu de l'école publique tunisienne et j'avais de bonnes notes en arabe.
Ce n'est pas au singe qu'on apprend la grimace,parmi les "acculturés",il y a les Sadikiens,de parfaits bilingues,ne vous en déplaise.
Quant à la langue arabe (langue morte),sachez qu'un million746 mille Tunisiens sont analphabètes et ne l'utilisent donc pas.
Comme vous voyez,il ne suffit pas de convertir les gens à la langue arabe dont vous êtes si fier et on peut se demander pourquoi.
A quoi sert-il de mettre un tigre dans le moteur quand le chauffeur est un âne ?
Chih fikom, chih au monde entier.
Dites moi comment vous allez vous en sortir avec le krach boursier, comment ? Meme les grandes puissances n'arriveront pas.
Je suis très contente, ce virus, la nature va mettre les idées en place, a commencer par mes enfants qui ne prévoient pas le lendemain.
Merci la nature, allez-y battez vous pour la place maintenant. Ya malhoufin,
Vous allez connaitre la faim, après le virus c'est la faim
Alors qu'il parle la langue de son peuple.
Même ma belle famille, qui ne parle pas un mot de français (pour zamharir), ne le comprend pas.
Dans ces accusations de séquelles colonialistes, une chose claire apparaît: vous êtes aujourd'hui les colons d'une religion totalement anachronique, inefficace et délétère.
Vous me faites gerber, comme votre religion me fait gerber. Il est grand temps qu'enfin, enfin la vraie indépendance soit promulguée: demerdez vous.
Et n'en appelez pas à l'aide et à la fraternité internationales, surtout pas vous.
Bon courage à tout le monde et restez chez vous
Je pense que Kaies S3aied sait ce que lui reste à faire: hibernation à Carthage jusqu'à la fin de son mandat. En quelques mois, il a réussi à parasiter, à infecter et à pourrir une scène politique qui souffre déjà de beaucoup de douleurs. S3aied pourra se la couler douce : s'occuper avec l'art, Facebook, la dégustation des cafés de bonne qualité, le tabac de bonne qualité, bien manger, bien dormir, apprendre la derija...
Un autre message entre les lignes pour Mr Majoul: je tends la carotte mais j'ai aussi le bâton.
"Enfin!", a t- elle dit avant de me raconter.
Il y a donc un capitaine sur la passerelle, venu là en pleine tempête.
Merci, Capitaine!
Et,
" Lorsque nahdha n'est pas là, tout ira".
La Tunisie a besoin d'experts, de spécialistes et de chevronnés, et non pas d'amateurs qui agissent aux tâtonnements arguant des élections.
Ceci étant, La Tunisie grouille de compétences sauf que ghannouchi insiste à placer ses incultes et ses médiocres qui ont connu pourtant un fiasco inégalable lors troika 1 pour revenir retenter l'irréalisable avec troïka 2.
Chacun comme il le peut et surtout en restant chez soi pour ceux qui ne peuvent rien apporter
Un journaliste averti en vaut deux
Malheureusement, les Tunisiens grâce à la naïveté de 70% d'entre eux, sont en train de réaliser que l'exercice du pouvoir nécessite un profil et des compétences autres que celles de Kais Said.
Encore malheureusement (ça ne sert à rien à posteriori), Nabil Karoui n'aurait pas fait mieux. La vraie connerie était celle des politiciens qui se sont effrités lors des primaires pour permettre à deux incompétents de passer au deuxième tour.
Bref, Said se discrédite de jour en jour. Il démontre de plus en plus ses limites.
Il doit impérativement respecter ses prérogatives et plus elles sont limitées mieux c'est. Je vois très mal comment une personne pareille pourrait s'exprimer dans un conseil international, comment va-t-il gérer les meetings et les entrevues avec les autres chefs d'état.
C'est malheureux mais ça passera j'espère après 5 ans.
A bon entendeur
Je viens de lire il y a quelques minutes " Fin de parti! Pour le covid" par le Pr Raoult.
En deux phrases: le traitement est simple et coûteux ( les médecins tunisiens le connaissent
depuis les années cinquante.
Le confinement est digne des techniques de traitement du moyen âge.
Conduite à tenir tout à fait personnelle: cette messe énorme d'argent proposer par CDG doit
servir au dépistage le plus large possible. Ce dépistage permettra de dénicher les personnes
positives, les isoler et les traiter. Le résultat est quasiment certains.
Le confinement de toute la population est une aberration digne du moyen âge.
J'attends votre réponse merci.