L’avocat et ancien ministre des Domaines de l’Etat, Hatem El Euchi, est revenu, lundi 18 juillet 2022, sur la polémique en lien avec la détention d’un passeport diplomatique par le fils du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine.
Samedi, Kaïs Charfeddine a provoqué un tollé de critiques et d’interrogations sur l'utilité d’octroi d’un passeport diplomatique au jeune homme alors que certains officiels et hauts responsables de l’État n'y ont pas droit.
Le fils du ministre de l’Intérieur avait, rappelons-le, partagé une story sur Instagram alors qu’il était à l’aéroport avec un passeport diplomatique en main.
Commentant cette polémique, Hatem El Euchi a indiqué que les ministres et leurs familles avaient droit au passeport diplomatique depuis 1989. Il a précisé, au micro de Myriam Belkadhi dans la Matinale de Shems FM, que cela était régi par le décret n°564 de l’année 1989 non publié dans le Jort.
Expliquant que ce décret répertoriait les avantages accordés aux ministres, il a signalé que, depuis, l’octroi de passeports diplomatiques aux ministres et leurs familles étaient devenu une tradition et que cela restait une question de pouvoir discrétionnaire.
Il a fait savoir qu’il avait lui-même eu droit à ce passeport, en plus des membres de sa famille, quand il était ministre alors qu’il ne l’avait même pas demandé soulignant que ce type de passeport est retourné aux Affaires étrangères ou annulé une fois que le ministre quitte son poste.
N.J.
Rabbi i3ounou !
me too !!
Tant que l'on se débarrassera pas de ce genre de procédures administratives aberrantes, on fera partie du lot de républiques bananières, et nous ferons une fois de plus l'objet de risées de la planète entière...
Ainsi, on invente une affaire qui "aurait suscité" l'indignation de "l'opinion" pour un passeport détenu par un jeune homme uniquement en raison de sa filiation avec le ministre de l'intérieur.
Des affaires graves, très graves, sont publiées par nos probes zélotes de l'islamisme.
Tous les détournements, les prises d'intérêt, les fortunes sur faites, produit de vols et de prébendes, qui ont eu lieu, et grâce à quoi des groupes de pression, des idéologues sont achetés et rémunérés pour enfumer, tout cela est oublié.
Pourtant, leurs effets sont lisibles, visibles, ne serait-ce qu'au détour des prises de parole, des déclarations des ralliés. Et, ils sont nombreux.
C'est pourquoi, au nom de la démocratie, de la vérité des faits, il reste urgent de point céder devant ces activistes, même si la bête immonde est terrassée.
Il y a tant de faits utiles pour grandir, informer, former le citoyen, qui sont ignorés par une presse qui sacrifie au sensationnel.
Nous aimerions les voir enquêter sur les familles de nos islamistes, les enfants et tout l'entourage des Ghannouchi, Jbali, Harouni, Lasrayedh, des petits margoulins forts en gueule comme Makhlouf, Affès l'imam, ou encore Ayari le "propre", toutes des racailles.
Il ne suffit pas de pleurer des larmes de crocodile sur les magasins vides, les pauvres qui seraient plus pauvres, ou la faillite du pays mis au compte du seul Kais Saied.
Toutes ces manigances sont trop visibles, alors que les fantassins de l'islamisme sont aux abonnés absents.
Les seuls qui la ramènent au sein de la mouvance sont les fuyards, réfugiés auprès de cet Occident très libéral avec les meurtriers des Arabes, ou un petit groupe n'ayant pas eu le flair de prendre la poudre d'escampette et dont l'avenir s'annonce plutôt nuageux.
C'est ainsi qu'on participe à l'avilissement des peuples, à les abreuver de faux et futile, où de médiocres considérations là où informer représenterait un travail d'éducation.
En Occident, le spectacle atteint des sommets au point que les élections font l'objet d'un rejet si l'on regarde l'abstention dans sa vérité.
En Tunisie, on a réussi cela en une dizaine d'années.
Voilà des questions utiles à la démocratie, dans son principe comme dans ses pratiques dont on aimerait voir le débat ouvert.
Informer pour former, grandir, faire place à l'intelligence, non point sacrifier au rentable, à l'immédiateté, au superficiel.
Rendez vous compte, le fils du ministre est détenteur d'un passeport diplomatique.
Cela valait vraiment la peine....
Au moins, cela me permet d'introduire à d'autres modes de relation au réel.
Merci.
L'affaire est close..
Arrêtez votre hypocrisie.Pendant les années noires ,la secte et sebsi le fourbe , fourguaient à tout leur proche des passeports diplomatiques y compris des proches lointain et aucun journaleux n'a eu les c******* pour les dénoncer...
Pour le peuple c'est un faux procès monté de toutes pièces par les 0,000000001% de chacals.
Toutefois, KS joue au Monsieur propre et donne des leçons à tout le monde. Il a refusé de donner des passeports diplomatiques aux députés. Donc s'il est cohérent, s'il est réellement Monsieur propre et s'il a des principes comme il le laisse croire, il ne devrait pas accorder un tel passeport à des étudiants.
Si cela a été fait auparavant, ce n'est pas une raison pour continuer à le faire. Il faut cesser de le faire pour donner l'exemple, surtout quand on donne des leçons de morale à toute la classe politique.
Par ailleurs, les usages en tous domaines ont la vie longue, et il ne suffit pas de déclarer leur fin pour qu'elle survienne.
Enfin, tout l'argumentaire, si on peut dire, pêche par manque de point d'appui sérieux, car il me semble que votre réaction cache un parti-pris.
Si nous vous avions entendu dénoncer des usages crapuleux, des m'?urs nauséabondes sous l'empire de quoi nous vécûmes, on serait aisément enclin à vous suivre.
Hélas....
Il manque de gens privés en ce pays, et surtout ceux capables d'esprit de sérieux pour délibérer en toute liberté et avec conscience.
Il y a un sociologue qui a consacré sous l'égide d'un hédoniste de bon aloi, toute une recherche sur ce qu'une idéologie, celle du libéralisme, plus facile à vendre sur le marché de l'opinion, que de l'appeler capitalisme, son nom, et qui montre dans un style à l'avenant la préférence pour le surfait, l'immédiat, les jouissances et le futile.
Tous produits d'une fabrique nommée capitalisme, font l'objectif est de traiter de tout, sauf de l'essentiel, la vie des gens dans ce qu'elle a de plus concret, absolument nécessaire, savoir vivre dignement.
C'est pourquoi les cultes rendus aux vedettes, aux chanceux de la vie, aux nantis, rendus admirables par les masses de gens pleins d'admiration.
... Et peut-être d'envie.
Donc, l'envie prend place là où on aimerait voir fêter le besogneux, le probe, l'homme ordinaire.
Mais, ce sont sans doute questions trop éloignées des préoccupations de ceux qui nous utilisant font leurs fortunes.
Bref, l'essentiel contre l'accessoire.
La technique est connue. Quand on est à court d'argument, on accuse les autres d'avoir un parti-pris sans démonstration et/ou on étale des connaissances qui n'apportent rien au débat.
Parti-pris ou non, la question est simple: Monsieur propre qui nous donne des leçons matin et soir devrait donner l'exemple et commencer par balayer devant sa porte et dans son entourage. Le reste est de la littérature