
Le député Dhafer Sghiri est intervenu, mercredi 16 avril 2025, sur les ondes de Jawhara FM afin de revenir sur plusieurs sujets d’actualité nationale.
Invité de Hatem Ben Amara, il a d’abord présenté ses condoléances aux familles des victimes du drame de Mezzouna. Il a ensuite appelé à engager les responsabilités le plus tôt possible et à entamer une enquête sérieuse sur ce drame.
« Nous avons vu, suite à l’effondrement du lycée de Mezzouna, un inventaire des murs de toutes les écoles. Et si c’était un mur d’un dispensaire, ils feraient le tour des murs des dispensaires. Ce n’est pas une méthode sérieuse de travail », a-t-il déploré.
« Le pouvoir exécutif est totalement responsable de tout ce qui s’est passé », a déclaré l’invité de l’émission Sbeh El Ward. Il a également appelé à la création de fonds pour la restauration de l’infrastructure de l’école publique ainsi que des autres infrastructures publiques, et à la révision des textes législatifs relatifs à ces infrastructures et aux appels d’offres.
Concernant la loi sur les chèques et le pic des transactions en espèces constaté après son adoption, M. Sghiri a indiqué que les députés sont en train d’évaluer la situation. « Quand on a élaboré la loi, on savait ce qui allait se passer », a-t-il ajouté.
Il a ensuite rappelé qu’il est indispensable de décriminaliser les transactions économiques et l’utilisation des effets de commerce (chèques, traites, etc.).
Dhafer Sghiri a également précisé que depuis l’adoption de la nouvelle loi sur les chèques, l’utilisation de la traite a été multipliée par trois. Au sujet de l’amnistie générale relative aux infractions liées à l’utilisation des chèques, il a souligné que la sanction privative de liberté ne permet pas de récupérer la provision du chèque objet du litige, qualifiant les sanctions pour chèques sans provision de « sanctions archaïques ».
« Les députés travaillent aujourd’hui sans assistants parlementaires », a dénoncé M. Sghiri, en pointant les conditions de travail au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Il a également appelé le bureau de l’ARP à appliquer la loi et à fixer la date de l’assemblée générale consacrée aux initiatives parlementaires déposées par les députés.
Revenant sur l’initiative parlementaire relative à la révision du décret 54, Dhafer Sghiri a déclaré : « Le décret 54 a comblé un grand vide législatif dans le pays en matière de crimes électroniques ». Il a ensuite expliqué que l’article 24 est une disposition vague et dépourvue de clarté. Il a estimé que cet article est utilisé « comme une épée pointée vers les journalistes et comme un moyen de sanctionner les Tunisiens ». « L’initiative parlementaire propose une annulation complète de l’article 24 », a-t-il ajouté.
Dhafer Sghiri a conclu son intervention en évoquant les revendications concernant les passages à niveau de sa circonscription du Bardo. Il a déclaré : « C’est un grand chaos, et c’est un passage en force qui n’a pas pris en considération la société civile ni la municipalité du Bardo, et actuellement il y a trois passages à niveau qui constituent un danger pour nos citoyens ».
H.K
soit il est un traitre soit il est incompetent , comment peut il se satisfaire d une situation economique arret2 et des baisses des recettes de TVA de l etat et des baisses des recette sur IS car c est ce qui va arriver suite a la loi sur les cheques ...
enfin bref encore un genie et en plus il pleure parcequ il n a pas d assistant parlementaire mais tu as des centaines de conseillers de regions des milliers de fonctionnaire qui dorment , toutes ses strates admisnistratifs ne te suffisent pas
peut etre aurait il fallu commencer par reduire les strates administratifs , simplifier l etat et rompre avec la bureaucratie mais tu preferes t occuper du passaga niveau , un boulot normallement dedier a un chef d equipe de la voirie
honte a toi

