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L’Apii organise une journée d’information autour du Concours national de l’innovation 2018
19/07/2018 | 15:16
3 min
L’Apii organise une journée d’information autour du Concours national de l’innovation 2018

A l’occasion du lancement de la 3ème édition du Concours national de l’innovation, l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii) a organisé, ce jeudi 19 juillet 2018, au siège de l’Apii, une journée d’information afin de présenter au public les modalités d’adhésion et les étapes de déroulement de ce concours.

Le concours, organisé sous l’égide du ministère de l’Industrie et des PME en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a vu la participation de plusieurs organisations professionnelles nationales actives dans le domaine de l’innovation.

Des chefs d’entreprises, des chercheurs et des enseignants universitaires, des étudiants, des innovateurs indépendants, des représentants des chambres de commerce et de l’industrie, des représentants des institutions d’appui ainsi que des représentants de la société civile ont également pris part à cette manifestation.

 

 

Le concours d’innovation est, en effet, destiné aux entreprises industrielles et prestataires de services liés à l’industrie, aux établissements universitaires, aux centres, aux laboratoires et aux unités de recherche publiques ou privées ainsi qu’aux start-ups et aux innovateurs indépendants.

Il a pour objectif d’encourager l’innovation sous toutes ses formes par le biais de la valorisation et la gratification des expériences exemplaires de mise en œuvre des projets innovants, d’instaurer une politique d’avenir résolument engagée dans le soutien des innovateurs ainsi que de créer un terrain de compétition favorisant la concurrence. Ce concours vise également à faire émerger les jeunes talents valorisant les ressources et les capacités intrinsèques et à accompagner et promouvoir les projets innovants à haut potentiel afin de les conduire dans leur concrétisation.

Pour participer à ce concours, les candidats doivent d’abord s’inscrire en ligne sur le site www.concoursinnovation.tn et déposer par la suite leurs dossiers à la direction régionale de l’Apii dont ils relèvent. Il est à noter, cependant, que la date de clôture du dépôt des dossiers de candidature a été fixée au 27 juillet 2018. Date à laquelle les journées de promotion du concours dans tous les gouvernorats prendront fin.

L’évaluation se fera sur 3 étapes, une présélection administrative, une évaluation des dossiers ainsi qu’une présentation orale. Elle sera basée sur les critères de la créativité, la faisabilité et les avantages de l’innovation, des bénéfices envisagés de l’innovation pour les régions ainsi que des perspectives de développement de l’innovation proposée.

A la fin de cette évaluation, 2 prix seront décernés aux 2 premiers gagnants de ce concours lors d’une cérémonie qui aura lieu lors de la 2ème édition des Journées nationales de transfert de technologie (JNTT) organisées par l’Apii en novembre 2018.

 Le premier prix, outre les 10 mille dinars, consistera à un coaching adapté à chaque catégorie  de lauréats, à une prise en charge d’une participation à un salon international sectoriel de l’innovation proposé par l’Apii ainsi qu’à une page publicitaire sur les supports de communication édités par l’Apii. Le deuxième pris consistera à la somme de 5 mille dinars, à un coaching adapté à chaque catégorie de lauréats et enfin à une participation gratuite, pendant une année, aux manifestations économiques organisées par l’Apii en Tunisie.

B.L

19/07/2018 | 15:16
3 min
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Commentaires (5)

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Dr. Jamel Tazarki
| 19-07-2018 19:35
Oui, les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. ==> C'est pour cela que j'encourage cette idée de concours national de l'innovation 2018 organisé par L'Apii!

Larry
| 19-07-2018 18:13
Et encore du bidon !...
Déjà rien que d'écrire au Directeur de l'Innovation est déjà du SANS REPONSE pareil que l'APII, que dire ensuite des idées et concepts présentés à ces structures pourries qui passent aussi entre les mains de certains lobbistes pour savoir si il n'y a rien d'intéressant à piquer et qui pourrait rapporter gros !....
Les bonnes initiatives sont gardées dans des tiroirs, une fois bien étudiées elles ressortiront sous un nom différent bien sûr, les lauréats quant à eux n'aboutissent quasiment jamais à des entreprises performantes... car ils se font "bouffer" pour la plupart par les investisseurs requins et la mafia lobbiste du pays...
Rien de nouveau en somme... Du bidon, que du bidon et encore du bidon qui profite toujours aux mêmes spéculateurs !
Mais ça FAIT BIEN dans la Presse pour l'image de marque d'un pays qui se veut soit disant moderne.

Dr. Jamel Tazarki
| 19-07-2018 18:06
'?a fait plus que 60 ans que l'on enseigne les sciences physiques et la mécanique dans nos universités tunisiennes et nos physiciens n'ont pas fait quelque chose d'extraordinaire pour le pays! C'est l'esprit avec lequel on enseigne les sciences physiques en Tunisie qui a bloqué l'intelligence de créativité de nos scientifiques. Nos forgerons sont beaucoup plus productifs que nos physiciens. Les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. Afin de fabriquer des voitures, des avions, des machines à laver, etc., on n'a même pas besoin de recherche fondamentale et théorique. En Inde, par exemple, tout ce fait par essai pratique, par touche progressive et expérimentation. Et lorsqu'on découvre quelque chose d'utile, on ne se soucie guère d'en tirer ou d'en souligner un principe scientifique mais on focalise sur l'aspect utilitaire de la technique. Il y a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Globalement l'approche est plus pratique que scientifique. La métallurgie en Inde, en tant qu'exemple, est un art qui fonctionne selon des recettes (équivalente à celle des recettes de cuisine) et non pas une science. En Inde, la métallurgie fabrique toutes les machines possibles sans pour autant utiliser la notion d'atome ou d'électron. Les livres universitaires de construction des machines en Inde ne font pas souvent recours à des connaissances concernant la structure de l'atome et de la matière en général. En Chine la théorie de la relativité est un sujet pour les universités de philosophie.

Nous n'avons pas besoin de comprendre l'infiniment petit afin de fabriquer des outils de travail qui facilitent notre vie de tous les jours. Nous n'avons pas besoin de comprendre (comme le font nos théologiens et nos sophistes) le coté métaphysique et théologique de la pesanteur afin de fabriquer des avions, pour cela il suffit de se limiter à la formule mathématique p=m*g. On se complique trop la vie, en Tunisie, avec des théories dont on n'a pas vraiment besoin.


Ce qui manque à notre élite est l'esprit de création. C'est pareil en médecine, toute la production pharmaceutique fonctionne selon des recettes. Il y a des bonnes et des mauvaises recettes. Il y a même des recettes qui tuent et handicapent et d'autres sont efficaces et soulagent. Toute l'industrie chinoise fonctionne selon des recettes et non pas selon des théories scientifiques. Les ingénieurs chinois sont fort ni en mathématique et ni en sciences physiques, ils sont des pragmatiques.

Même BMW (le plus grand producteur allemand de voiture) ne peut pas se dépasser des méthodes classiques (et relativement primitives) du forgeron au commencement de la production d'un nouveau modèle. Le robotisme et l'automatisme n'interviennent que dans un stade très avancé de l'introduction d'un nouveau modèle de voiture.

Dans les universités allemandes, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont pas de doctorat. Ils sont des pragmatiques avec beaucoup d'expérience pratique dans l'industrie. Un titre de doctorat ou de professeur universitaire n'est pas une protection contre l'idiotie et l'incapacité.

Il est temps peut-être de mettre tous les livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui peuvent nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et économiques pour les couples en âge de procréer. Nous avons besoin d'un enseignement à la chinoise.

La chine veut nous aider (et nous a proposé son aide), alors envoyons les meilleurs de nos chimistes, médecins et pharmaciens à des stages de formation en chine. Nous sommes même encore incapables de fabriquer certains outils indispensables pour notre quotidien!

Nous avons besoin d'une grande transformation qui soit plus subtile qu'une simple greffe idéologique. Il nous faut une politique économique pragmatique. Une économie politique du possible, combinant gradualisme et continuité, laisser-faire et intervention étatique, mouvements libérales et classicisme. Il s'agit d'un changement économique majeur que l'on ne peut pas dissocier d'un ajustement des règles sociales.

Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

Dr. Jamel Tazarki
| 19-07-2018 18:04
Je rappelle que le secteur tertiaire représente près de 73,5 % de l'économie allemande et 78% de l'économie américaine.

Le secteur tertiaire s'impose comme le plus important secteur d'activité en terme d'emploi. Exemple: L'Allemagne était une société agraire en 1900, puis une société industrielle en 1960 et aujourd'hui une société de service.

Pour créer de l'emploi, Il faut absolument renforcer le secteur tertiaire qui est celui des services.

Nous sommes trop concentrés sur tout ce qui est du domaine industriel alors que nos chances sont meilleures dans le secteur des services! Il faut voir et analyser les études statistiques/empiriques (qui sont à la disposition de tout le monde) des besoins actuels/futurs du secteur des services de l'UE. Je donne un exemple: Il y a un manque de 50000 spécialistes/programmeurs SAP en l'UE ===> Que fait l'inde? Oui, l'inde crée une branche informatique où l'on étudie durant 4 ans que l'utilisation du SAP et sa programmation (ABAP)! Les firmes allemandes et de l'UE qui ne trouvent pas de spécialistes SAP sont obligées d'aller les chercher ailleurs qu'en Europe et l'administration allemande est obligée d'accorder la green card qui permettrait de devenir officiellement résident en Allemagne et de l'UE. Je rappelle que l'on ne peut pas apprendre SAP en autodidacte sans avoir accès à un système SAP, ceci est le grand handicap afin d'initier nos chômeur à l'SAP. Même nos universités ne disposent pas d'un système SAP. Alors que faire? Oui, les entreprises tunisiennes qui disposent d'un système SAP devraient permettre des connections aux étudiants tunisiens afin de s'entraîner (toutes les entreprises utilisant SAP ont un environnement SAP de test, un client-test). L'SAP a une logique très particulière, exotique et même très étrange pour quelqu'un qui a fait des études informatiques/mathématiques avec un bon fondement théorique!

Puis, il n'y a pas que le SAP, il y a aussi l'EDI (Electronic Data Interchange), la programmation des microcontrôleurs, etc., etc., etc.

Oui, il faudrait faire de la Tunisie plutôt une société de services et permettre/faciliter l'accès à nos sociétés de services au marché européen. Je donne un exemple, même les Tunisiens résidents en Allemagne n'ont pas le droit d'avoir/ouvrir un petit commerce s'ils n'ont pas la nationalité allemande, alors que les émigrés turcs n'ont pas cette restriction. Oui, les émigrés turcs commerçants et entrepreneurs font un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros par an et ceci seulement en Allemagne, et les banques turques internationales accordent des crédits à 0% d'intérêt afin d'encourager les émigrés turcs à devenir commerçants/entrepreneurs (==> on peut comprendre l'origine de la popularité de Mr. Erdo'?an en Allemagne, 75% des Turcs vivant en Allemagne ont voté Mr. Erdo'?an). Les émigrés turcs d'Europe transfèrent 20 milliards d'euros par an direction Turquie! Et qu'a fait la Tunisie pour les Tunisiens ne Allemagne, absolument rien!

En Tunisie, il est temps de se libérer des idées archaïques de certains de nos dirigeants qui stagnent mentalement et entraînent inconsciemment la Tunisie vers le débâcle socio-économique!

Jamel Tazarki

Je n'écris pas pour le plaisir d'écrire des commentaires, je n'ai nullement le temps pour cela! Oui, j'écris dans le seul but de participer à ma façon à la reconstruction de notre pays et afin de joindre des Tunisiens par mes idées!

Dr. Jamel Tazarki
| 19-07-2018 18:02
1)La réduction de l'inflation n'est pas seulement la tâche du gouvernement:
La stabilité de notre monnaie et la réduction de l'inflation ne sont pas seulement une tâche du gouvernement, cette situation d'inflation ne pourra être maîtrisée que si les pouvoirs publics minimisent leurs dépenses, si les syndicats sont raisonnables en ce qui concerne les augmentations salariales, et en particulier si les entreprises sont raisonnables quand à leur politique de prix.


2)je donne des exemples des causes de l'inflation:
a)La majorité de nos entreprises distribue la totalité des gains nets sans investir un centime afin d'augmenter la productivité, par contre elles augmentent les prix sous-prétexte que ceci est dû à l'inflation des coûts de production.
b)Les Tunisiens doivent acheter tunisiens et non pas français ou européen afin de minimiser les importations...
c)Améliorer notre productivité agricole, les hollandais produisent 400 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie en produit moins que 20 tonnes par hectare...


3)Nos entreprises refusent d'investir malgré d'énormes gains nets:
Dans le cas de la Tunisie, dont la capacité de production n'est pas utilisée, la lutte contre l'inflation ne peut se réaliser que par l'accroissement de l'offre qui consiste à développer la production! Or nos entreprises, qui ont d'énormes capacités inutilisées, distribuent des sommes gigantesques de dividendes mais refusent d'investir! Certaines refusent simultanément d'investir et de payer leur impôts!


4) Nos entreprises refusent d'investir malgré d'énormes dépenses publiques au temps de Mr. Essid:
Je voudrais rappeler que la politique inconditionnelle budgétaire keynésienne qui a été appliquée par Mr. Essid n'a pas fonctionné et n'a créé que de l'inflation En effet, Mr. Essid, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5%; il a fait baisser l'impôt sur les sociétés de 30% à 25%, il a injecté 10 milliards de dinars (et même beaucoup plus) dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), il a fait baisser le prix du carburant, il a fait baisser La taxe sur les dividendes et il a facilité la sortie/exportation de nos capitaux, et ceci afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! Oui rien de cela! La Tunisie est victime d'une mauvaise gestion de nos finances publiques durant le règne de notre ex-troïka et de l'ex-gouverneur de notre banque centrale! ==> Aujourd'hui il faut changer de tactique, on ne peut plus appliquer les mêmes recettes désastreuses du temps de notre ex-troïka.



5) la hausse de coût de production n'est qu'un prétexte:
J'insiste que nous ne pouvons pas parler de la hausse de coût de production en Tunisie, Certes, l'état tunisien a réduit ses dépenses publiques par contre il n'y a pas eu une élévation des impôts, il n'y pas eu une hausse remarquable des salaires, et même la progression des prix de l'énergie est minimale, la preuve que beaucoup de nos entreprises débordent encore de gains nets!



6) La hausse du taux directeur ne peut que freiner l'inflation:
Je soutiens la politique monétaire du gouvernement de Monsieur Youssef Chehed. En effet, lorsqu'un volume suffisant d'épargne ne vient pas à temps relayer le crédit, celui-ci se résout en inflation. Il faut comprendre enfin que la masse globale de l'investissent doit s'ajuster finalement au niveau de l'épargne réelle. Ce qui fait que la hausse du taux directeur ne peut que freiner l'inflation et encourager l'épargne! ==> il ne faut pas céder aux revendications de notre UTICA qui exige de nouveau des dépenses publiques au profit de notre oligarchie entrepreneuse comme au temps de notre ex-troïka!

7) l'impérialisme est le stade suprême du capitalisme, d'après Lénine!
==> Oui, les Allemands ont pris au sérieux cet avertissement de Lénine et ont défini ce que l'on appelle la loi anti trust (Kartellgesetz), qui est une loi visant à limiter ou réduire la concentration économique. Ce qui n'est pas le cas de la Tunisie. Oui, ce sont quelques grandes entreprises en particulier oligarques qui dirigent la totalité de certains secteurs économiques en Tunisie, et ceci avec la complicité de certaines entreprises multinationales! Qui dirige la production et les prix des produits laitiers en Tunisie? Qui dirige la production et les prix des produits agro-alimentaires en Tunisie? Qui dirige le marché du bâtiments en Tunisie? A qui appartient le secteur bancaire en Tunisie? Qui décide de la politique des prix en Tunisie? ==> L'inflation en Tunisie est partiellement artificielle!

8)Le jour où on a eu une surproduction de lait frais, le producteur XXX (je mets XXX, mais les lecteurs intelligents savent de qui je parle) a préféré utiliser ses réserves de lait en poudre que le lait frais de nos agriculteurs/producteurs! Alors que le lait en poudre a une conservation longue durée, de plusieurs années! Oui, nos entreprises oligarques ont beaucoup profité durant le règne de notre ex-troïka et le règne du Mr. Essid des dépenses publiques par contre elles n'ont rien investi de grand et certaines d'entre-elles étaient même non solidaire avec la Tunisie et les Tunisiens!


Jamel Tazarki