L’Association tunisienne de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida a fait part, dans un communiqué datant du mardi 14 avril 2015, d’une rupture de stock, depuis plus de 4 semaines, du Truvada, l’un des principaux antirétroviraux prescrits dans le traitement du VIH et de l’hépatite B (VHB).
L’ATL MST sida précise que cette rupture de stock a été constatée dans les centres de prise en charge des maladies infectieuses, y compris le sida, outre des perturbations au niveau du circuit de gestion et de distribution des antirétroviraux (ARV), et ce à des fréquences répétitives.
On apprend qu’une telle rupture engendre plusieurs complications sanitaires et perturbe l’observance au traitement, ce qui peut faire échouer une thérapie médicamenteuse et mettre en danger la santé des personnes vivant avec le VIH.
Le texte du communiqué explique que des efforts d’une vingtaine d’années de la société civile, et notamment de l’ALT MST sida, avec l’appui du Groupe de soutien GS++ (personnes vivant avec le VIH), ont conduit à la gratuité de ces médicaments. Celle-ci est assurée par le ministère de la Santé publique et soutenue par une forte implication des médecins spécialistes en infectiologie.
De ce fait, l’ALT MST sida et le GSS++ dénoncent la mauvaise gestion des stocks du Truvada, appelant à des solutions radicales à ce problème grave et récurent, d’autant plus que ce genre de fait peut constituer un obstacle à la riposte contre le VIH en Tunisie.
I.L.
