Le Conseil de sécurité nationale s’est réuni, ce matin du mercredi 11 février 2015, au Palais de Carthage sous la présidence de Béji Caïd Essebsi, président de la République, et en présence du président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, et du chef du gouvernement, Habib Essid.

La réunion a porté, selon un communiqué rendu public ce soir sur la page officielle de la présidence de la République, sur la situation sécuritaire générale dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme et assurer le suivi du dossier des assassinats des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ainsi que la situation des journalistes enlevés en Libye, Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari.

La même réunion, à laquelle ont également assisté les ministre de la Justice, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Affaires étrangères ainsi que le secrétaire d’Etat chargé des Affaires sécuritaires et nombre de chefs sécuritaires et militaires, a examiné, par ailleurs, la situation dans le Sud du pays et les protestations dans la délégation de Dhehiba et Ben Guerdane.
Et à ce propos, le président de la République a recommandé une coordination étroite entre les forces de l’armée et de la sécurité nationales et l’ouverture d’une enquête transparente tout en soulignant que l’instauration de la sécurité dans la région exige une approche de développement en même qu’un traitement sécuritaire.

Concernant les deux autres dossiers des assassinats et de l’enlèvement des deux journalistes, le président de la République a mis l’accent sur la nécessité d’accorder tout l’intérêt et le sérieux adéquats pour élucider ces deux affaires, et ce en usant de tous les moyens adéquats pour faire toute la lumière sur ces questions.