Socrate Cherni, lieutenant de la Garde nationale, devait fêter aujourd’hui son 29ème anniversaire. Né le 15 octobre 1985, Socrate ne sera pas de la fête puisqu’il a été assassiné un certain 23 octobre 2013. Date funeste qui ne sera pas oubliée, tout comme Socrate et les cinq autres soldats tués par des balles terroristes lors du combat de Sidi Ali Ben Aoûn.
Sa mort n’est toujours pas vengée, ni celle des dizaines d’autres martyrs assassinés depuis 2012 sous un gouvernement de la troïka fort permissif et laxiste avec les salafistes takfiristes, djihadistes et différentes autres dénominations fantaisistes de terroristes.

Des terroristes assassins qu’un commentateur TV a qualifiés de pauvres chercheurs de trésors abattus par les forces de l’ordre. Le bonhomme continue à jouir tranquillement de sa liberté, sans même avoir présenté d’excuses. Tout comme les commanditaires de l’assassinat, tout comme ceux qui ont profané le mémorial de Socrate au Kef, le 24 juin dernier. Il s’est même trouvé des ministres-députés, comme Slim Ben Hmidène, qui sortent sur les plateaux pour dire qu’il faut respecter les droits des présumés terroristes. Les mêmes qui présentent, de nouveau, leurs candidatures aux prochaines législatives.
Paix à ton âme Socrate, dans ton pays ces terroristes (avec ou sans cravate) n’auront jamais le dernier mot !