Lors d’un meeting populaire tenu hier, samedi 16 novembre 2013, et organisé par le bureau local du mouvement d’Ennahdha à Sakiet Ezzit à Sfax, le dirigeant du parti islamiste Abdelkrim Harouni a affirmé, selon la TAP, que l’autorité de tutelle a décidé de revoir tous les recrutements et les nominations durant les cinq dernières années et de prendre toutes les mesures judiciaires et disciplinaires contre ceux enfreignent la loi.

Abdelkrim Harouni a précisé que les revendications sociales légitimes ne peuvent être exprimées par les grèves et le banditisme, mais plutôt par le biais du dialogue et des négociations.
Se penchant sur la scène politique, le dirigeant d’Ennahdha a insisté sur le fait que le gouvernement ne démissionnera qu’après avoir accompli sa mission, ajoutant que la Tunisie sera dirigée par le consensus et que le dialogue national réussira malgré toutes les tentatives putschistes.

Par ailleurs, M. Harouni, a réitéré le soutien du mouvement d’Ennahdha à la candidature d’Ahmed Mestiri pour sa neutralité et ses capacités à diriger la prochaine phase, tout en soulignant que les propositions concernant le choix du futur chef de gouvernement n’entrent pas dans les prérogatives du quartet.